Parrot (Securibourse)
Pas une grosse conviction car l'activité (principalement vente d'accessoires en téléphonie) est sensible à la conjoncture comme le montre la baisse des ventes en Espagne et au Royaume-Uni.
Mais le groupe semble bien géré et devrait rester rentable.
Or, la valorisation boursière de 50 M correspond au montant de la trésorerie nette à fin juin
Parrot
Parrot décline à foison les usages du téléphone mobile
La Tribune - 11/12/2008
Lauréate francilienne 2008 du palmarès Deloitte Technology Fast 50, la société joue la carte de l'innovation sur le marché des périphériques pour mobiles.
À l'approche de la cinquantaine, Henri Seydoux, le PDG de la société parisienne Parrot, leader mondial des kits mains libres, a conservé un air juvénile et la passion qui l'anime depuis qu'à 20 ans il a entamé son parcours d'entrepreneur. Bien qu'il dirige une société de 500 salariés, le fondateur et actionnaire principal de Parrot adore se trouver au milieu de ses ingénieurs. Il a d'ailleurs installé son bureau au même étage que le pôle recherche et développement (R&D). « Je ne programme plus, mais c'est quelque chose qui m'a passionné. Ce qui me motive aujourd'hui, c'est la conception de produits bien finis et répondant aux usages actuels », lance cet informaticien autodidacte auquel le qualificatif de visionnaire va comme un gant. Grâce à ses innovations > Parrot consacre 10 % de son chiffre d'affaires à la R&D >, l'entreprise parisienne, créée en 1994, s'est progressivement hissée au rang d'acteur de référence du marché des périphériques pour téléphone mobile. Ses ventes ont suivi, avec une croissance du chiffre d'affaires de 1.983,45 % entre 2003 et 2007 (à 219,8 millions d'euros). Cela lui a valu de recevoir, voici quelques jours, le 1er prix Île-de-France du Palmarès Deloitte Technology Fast 50.
À sa naissance, la société s'est intéressée aux travaux de reconnaissance vocale > d'où le nom de Parrot, « perroquet » en anglais, animal réputé pour pouvoir reproduire la parole humaine. Après avoir lancé le premier agenda électronique vocal destiné aux malvoyants, Henri Seydoux anticipe la place grandissante du téléphone mobile dans la vie quotidienne y compris en voiture. En misant sur le Bluetooth, qui permet la connexion entre appareils électroniques, Parrot conçoit un système sans fil dont l'atout numéro un est de fonctionner quelle que soit la marque du téléphone cellulaire. Avec une offre diversifiée et en avance au plan technologique, Parrot s'octroie aujourd'hui 83 % de parts de marché des kits mains libres en Europe et gagne régulièrement du terrain. En 2007, elle a vendu cinq millions de produits dont plus de 80 % sont réalisés hors de nos frontières.
un « modèle robuste »
S'intéressant à tous les usages du téléphone mobile, l'entreprise s'est diversifiée en lançant un cadre photo numérique au design élégant. Connecté par Bluetooth à un téléphone, il permet de visualiser les images saisies par celui-ci. Parrot a aussi créé des enceintes utilisant la même technologie. « L'appareil photo le plus vendu dans le monde, c'est le téléphone mobile. Ce dernier devient aussi l'objet principal pour stocker sa musique », note Henri Seydoux. L'exercice 2008 pâtira de la baisse de la consommation observée depuis l'été. La société, cotée à la Bourse de Paris depuis deux ans, estime cependant pouvoir réaliser 205 millions d'euros de facturations et Henri Seydoux se dit confiant. « Notre modèle économique est robuste, assure-t-il. Nous n'avons pas d'investissements lourds qui peuvent freiner l'entreprise et vendons des produits pas très chers qui ne sont pas sujets aux mêmes risques de crise. »
peu de risque à moyen-long terme
Je l'ai placé en portefeuille il y a quelques jours. J'ai Lacie en portefeuille également pour des raisons similaires. Ces deux entreprises subissent le choc économique avec des baisses de CA et de marges. Pour Parrot, ce n'est pas encore acté mais cela devrait être une affaire de un à deux semestres. Ces deux sociétés vont souffrir beaucoup les mois à venir. Toutefois, toutes deux ont une assise financière leur permettant de pouvoir bien résister pendant que certains de leurs concurrents disparaîtront. Leur important matelas financier est gage de sécurité et de résistance. Toutes deux ont une direction excellente.
Dans le cas de Parrot, le second semestre se terminera par une perte. Ce qui semble provoquer les mouvements de cours à la baisse. Or la baisse est due à des frais commerciaux, publicitaires et de R&D élevés. Ce qui a permis à la société de s'accaparer autant de parts de marché. Cet effort est le bon. Il portera ses fruits à plus long terme. Le mauvais aurait été de réduire drastiquement ses postes pour atténuer la stagnation du CA et donc sauver le résultat net. Bref je suis persuadé que la direction agit au mieux des intérêts à long terme des actionnaires. Même si le résultat net sera négatif au second trimestre. Il n'importe aucunement que le résultat du prochain exercice soit négatif ou non. Il importe que la société perpétue sa notoriété et la qualité de ses produits. Ce qu'elle fait. Parrot présente boursièrement un risque limité. Sa trésorerie équivaut à la capitalisation boursière et suffit pour les quelques exercices délicats à venir. Parrot peut ajuster comme il lui plait ses frais de R&D et ses frais publicitaires. C'est pourquoi elle pourrait avoir les résultats qu'elle voudrait. Les résultats ne sont pas représentatifs des efforts consentis, ni de la véritable création de richesse à long terme pour l'actionnaire.
Mais nous sommes à l'ère du court terme. Que feront les opérateurs demain> Et Parrot voit son CA stagner et ses marges baisser considérablement. Parrot est sur un marché qui semble très cyclique. Donc... Je pense pour ma part qu'il faut profiter des idées reçues qui font le système de pensée actuel.
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Graham
peu de risque à moyen-long terme
Je table également sur le fait que Parrot continuera à développer ses avantages concurrentiels malgré la crise.
La baisse de l'activité (déjà actée par l'objectif de CA à 205 M) et l'adaptation de la structure de coûts vont peser sur la rentabilité à court terme, mais Parrot me semble être en mesure de faire preuve de flexibilité.
Ceci dit, j'investis dans des titres sur lesquels je suis confiant à long terme mais je suis prêt à sortir en cas de rebond à cout terme
je ne sais pas faire ainsi
» Ceci dit, j'investis dans des titres sur lesquels je suis confiant à long
» terme mais je suis prêt à sortir en cas de rebond à cout terme
C'est une chose que je ne comprends pas. Dans mon esprit, les mouvements de cours à bref horizon étant imprévisibles, faire ainsi reviendrait à supporter le risque de baisse éventuelle du cours du titre à un terme potentiellement moyen ou long pour un potentiel de hausse limité et ne valant pas le risque de la sorte pris. Pour moi cette tactique est, si l'on croit au hasard des variations de cours à court terme, perdante à moyen terme d'après les règles de probabilités.
Enfin, c'est peut-être parce que je ne sais pas faire que je ne comprends pas. Le tout, pour chacun, étant de maîtriser la méthode utilisée avec résultats.
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Graham
je ne sais pas faire ainsi
Je te rassure, moi non plus !
Pour preuve, ma performance réelle est très proche de mes résultats au jeu The Bull, ce qui tend à démontrer que ma gestion active n'apporte pas de valeur ajoutée sauf pour mon courtier
Je constate que nos recherches nous conduisent vers des titres communs.
Pour info, je n'ai actuellement plus que quelques lignes : Velcan, Devoteam, Parrot, Trilogic + un peu de BX en couverture.
Je viens de prendre une ligne très spéculative avec BNP à 34,5 , en profitant de la forte baisse du jour.
Vendu Vallourec vers 86 (je suis acheteur si elle revient sous les 80 ).
Je surveille plusieurs valeurs, dont Budget Télécom.
je ne sais pas faire ainsi
Revendu hier BNP avec - 5 %
Le titre continue de baisser fortement aujourd'hui dans la crainte d'une annulation du rachat de Fortis et d'une augmentation de capital.
Le bilan est plus dur à lire que celui d'une small cap
A noter par ailleursque Vallourec semble très optimiste pour 2009 malgré la baisse du baril.