Dette des sociétés (Securibourse)
Une analyse intéressante de la situation financière de 53 sociétés. Elle prend en compte les covenats bancaires :
Dette des sociétés
Dommage qu'il n'y ait pas Lafarge et Nexity
Dans les échos de ce jour
» Dommage qu'il n'y ait pas Lafarge et Nexity
il y a la dette nette des entreprises du CAC40, dont Lafarge à 16,2 milliards d'euros soit 8,2 années de bénéfice
A noter que les données n'ont pas été communiquées pour Société Générale, BNP Paribas, Dexia et Crédit Agricole
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jean-marie
Dans les échos de ce jour
Merci.
Parmi les sociétés du CAC 40, je n'ai plus que Vivendi et Vallourec, toutes les deux peu endettées.
J'ai vendu Veolia (court et modeste aller-retour entre 18 et 19 ).
Les sociétés ayant un faible endettement (par rapport à leurs fonds propres et surtout leur cash-flow) vont probablement être les grandes gagnantes de la crise.
Le durcissement des conditions de crédit, un boulet pour les entreprises
[ 31/10/08 ] - Les Echos
Les interrogations se multiplient quant à la capacité des entreprises à pouvoir continuer de s'endetter dans les années à venir. Le durcissement des conditions de financement inquiète analystes et investisseurs. D'autant que la dette nette des groupes du CAC 40, hors valeurs bancaires, a bondi de 25 % en deux ans, à environ 250 milliards d'euros en 2008.
Dans un environnement difficile, où l'accès au financement est moins aisé, l'endettement des entreprises préoccupe de plus en plus la communauté financière. Pour cause, la dette nette des groupes du CAC 40, hors valeurs bancaires, a bondi de 25 % en deux ans, à environ 250 milliards d'euros en 2008. Le ratio médian dette nette-capitalisation boursière a aussi fortement augmenté ces dernières années, à environ 34 % en 2008, contre 19 % en 2007. « Cela est dû à la forte accélération de la progression de la dette nette depuis à peu près 2006 avec, parallèlement, la baisse de la capitalisation boursière sur fond de chute des marchés », dit Pierre Sabatier, stratège chez Pythagore Investissement.
En y regardant de plus près, la situation des groupes français n'est pas si homogène. Toujours hors valeurs bancaires, plus d'une dizaine de sociétés du CAC 40 ont plus de 10 milliards d'euros de dettes nettes en 2008, selon les estimations du consensus FactSet à fin octobre.
France Télécom arrive en tête. En revanche, 5 sociétés (EADS, Capgemini, Peugeot, Alstom, STMicroelectronics) ont une trésorerie nette positive. D'un point de vue sectoriel, en Europe, l'automobile, les services aux collectivités et les télécoms concentrent les trois quarts de la dette totale arrivant à maturité en 2008, d'après une étude de Calyon sur les 22 groupes les plus endettés.
« Des «spreads» resserrés »
« Les entreprises n'obtiendront pas des financements aussi favorables qu'au cours des années 2005-2006, avec des taux d'Etat historiquement bas et des «spreads» resserrés », soulignent les économistes d'Aurel.
Celles qui veulent aujourd'hui lever de la dette sur le marché obligataire en euros doivent offrir une prime de 4,5 % par rapport à de la dette souveraine, contre 0,7 % il y a deux ans et 2 % en juillet. Pour émettre des obligations, une société doit servir des intérêts de près de 8 % aujourd'hui. (...)
BTP et immobilier : les foncières dans la tourmente
[ 31/10/08 ] - Les Echos
Les financements bancaires des foncières peuvent devenir exigibles en cas de réduction de la valeur de leurs actifs. Or, avec la crise immobilière, une baisse du prix des biens immobiliers apparaît probable l'an prochain.
Le secteur du BTP et de l'immobilier cristallise les craintes du marché. En proie à une double crise immobilière et financière, ses entreprises sont jugées particulièrement exposées à une chute des bénéfices et sont passées au crible pour identifier toute échéance de remboursement de dette d'ici à deux ans et tout risque de crise de liquidité. Une clause des crédits limite fréquemment l'endettement à un certain multiple du résultat opérationnel (l'Ebitda). En cas de dépassement, le coût du crédit peut augmenter ou les banques peuvent demander des mesures de désendettement (cessions d'actifs, baisses de dividendes). Pour les entreprises, il ne suffit pas que la dette soit stable, il faut que la crise n'érode pas les profits prévisionnels davantage que prévu. (...)