Un entretien avec Mandelbrot (Securibourse)
Ce que j'en retiens:
predictions are difficult, particularly about the future.
http://contreinfo.info/article.php3>id_article=2273
--
jean-marie
Un entretien avec Mandelbrot
» Ce que j'en retiens:
» predictions are difficult, particularly about the future.
»
»
» http://contreinfo.info/article.php3>id_article=2273
Je suis en train de lire le livre de Nassim Taleb "the black swan", passionnant...Rien d'applicable directement aux marchés, mais une réflexion vraiment originale qui mélange philosophie, économie et psychologie humaine.
On en apprend beaucoup sur notre fonctionnement, notre façon de penser et d'agir.
--
Un entretien avec Mandelbrot et Taleb
» Je suis en train de lire le livre de Nassim Taleb "the black swan",
» passionnant...Rien d'applicable directement aux marchés, mais une réflexion
» vraiment originale qui mélange philosophie, économie et psychologie
» humaine.
» On en apprend beaucoup sur notre fonctionnement, notre façon de penser et
» d'agir.
Dans l'interview qu'il donne à la BBC juste après l'article cité, il donne quand même son avis sur ce qu'il faudrait faire actuellement même si ça a peu de chances d'être suivi (Eliminer les "values at risk" dans les banques, ya du boulot...)
--
jean-marie
Un entretien avec Mandelbrot et Taleb
Thaleb, c'est plutôt le Time et pas la BBC:
http://www.time.com/time/business/article/0,8599,1853531,00.html
Un entretien avec Mandelbrot et Taleb
» Thaleb, c'est plutôt le Time et pas la BBC:
» http://www.time.com/time/business/article/0,8599,1853531,00.html
Non, je parlais de cette video:
Entretien enregistré le 10 octobre sur la chaine BBC 1.
http://www.youtube.com/v/ABXPICWjFIo&hl=fr&fs=1
où il dit entre autres que la première mesure qu'il prendrait immédiatement serait de suspendre toute mesure du risque telle qu'elle est faite par les banques avec des modèles foireux... qui utilisent la variance, etc...
en gros il reprend les idées de Mandelbrot comme quoi les banques (ou plutôt la finance en général) utilisent une modélisation du risque qui ne correspond pas à la réalité notamment dans les cas extrêmes comme en ce moment
--
jean-marie
Un entretien avec Mandelbrot et Taleb
» en gros il reprend les idées de Mandelbrot comme quoi les banques (ou
» plutôt la finance en général) utilisent une modélisation du risque qui ne
» correspond pas à la réalité notamment dans les cas extrêmes comme en ce
» moment
A ce propos un intéressant article du nouvel observateur : http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2292/articles/a385224.html
Illustration frappante :la célèbre agence de notation Moody's, dont le rôle est d'estimer les probabilités de faillites d'entreprises ou de non-remboursement de dettes, établit ses notes à l'aide d'un modèle appelé «KMV», basé sur les processus browniens. Si Moody's décerne à une obligation la note AAA, la plus favorable, cela signifie pour les professionnels que le titre est quasiment sans risque. Le hic, c'est que les modèles browniens conduisent à attribuer des notes meilleures qu'elles ne devraient. «Les agences de notation ont une responsabilité dans la débâcle des subprimes : elles ont transformé du n'importe quoi en AAA !», dit Christian Walter.
Avec François Quittard-Pinon, de l'université de Lyon-I, Olivier Le Courtois a recalculé un ensemble de probabilités de défaut de remboursement établies par Moody's sur la période 1920-1996 (3). Dans ce nouveau calcul, les deux professeurs de finance ont utilisé un processus dit de Lévy qui permet d'introduire les risques extrêmes dans la modélisation. Résultat : «Notre modèle prédit, sur le court terme, un risque de faillite jusqu'à 5 fois plus élevé que les modèles classiques, dit Olivier Le Courtois. Et la comparaison avec les données historiques montre que notre calcul n'exagère pas les risques, ce sont les modèles classiques qui les sous-estiment.»
Un entretien avec Mandelbrot et Taleb
Il y a deux aspects sur cette évaluation du risque par les banques :
- Elles utilisent d'après Taleb des modèles inadaptés (courbe en cloche), alors que le risque statistique dans le monde réel n'a rien à voir avec une répartition gaussienne qui "supprime" quasiment la probabilité des situations extrêmes.
- En plus elles étalonnent leurs modèles sur une durée trop courte (par exemple les 10 années où tout se passait à peu près bien) : Pour ma part c'est en utilisant des durées de 100 ans et plus que j'ai compris ce qui nous menaçait.
En regardant des durées trop courtes, on sous-évalue complètement le risque.
Celui qui étudie les données sur 10 ans est comme le "dindon de Taleb" qui pense la veille de Thanksgiving que tout va bien pour lui en se basant sur les 1000 premiers jours où il a été grassement nourri et choyé.
--
Un entretien avec Mandelbrot et Taleb
La théorie de Taleb, c'est qu'il est impossible de modéliser les marchés. Tout est une question de chance que l'on confond avec la compétence. Son livre référence a mon avis reste "Fooled by Randomness".
Sylvain.