En guise de divertissement et parce qu'ils me le suggèrent...

L’intrigue couvre les investissements et les spéculations de Don Nakichotte et de son bouffon écuyer Rasko Bimbo. C’est un hidalgo qui est obsédé par les livres d'investissements boursiers. Ses amis et sa famille pensent qu’il est fou à lier quand il décide de devenir à son tour un investisseur d'exception et de parcourir la sphère financière grâce à son courtier, Boursignorante, en combattant le mal et en enseignant les indigents des forums boursiers.

Il passe pour un illuminé auprès de ceux qu’il rencontre. Il croit que des sociétés bien ordinaires sont extraordinaires et que les actions de ces daubes sont parées des plus beaux atours. Il prend les "gros" et les "vadeurs" pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Il considère qu’une daube de son pays, Nicox, qu’il ne comprendra jamais, est l’élue de son cœur à qui il jure amour et fidélité.

Rasko Bimbo, son bouffon-écuyer, dont la principale préoccupation est, comme son nom l’indique, de paraître plus maligne qu'elle n'est, estime que son maître souffre de visions, mais il se conforme à sa conception du monde, et entreprend, avec son maître, de briser l’envoûtement dont sont victime tous ceux qu'ils croisent et qui les ignorent
Aussi bien le héros que son serviteur subissent des changements complexes et des évolutions pendant le déroulement du récit.

Peu à peu Rasko opère une métamorphose, et de blonde Bimbo qu'elle était, se se transforme en boursière éduquée, suscitant même par sa clairvoyance et la finesse de son jugement l’étonnement du peuple qu’elle administre lorsqu’elle est nommée chroniqueuse de Sécuribourse, un havre paisible, par le Duc JMP et la Duchesse Mareva. Don Nakichotte, quant à lui, reste invariablement fidèle à lui-même, il ne cède à aucune pression extérieure, il brave les archers de l’inquisition boursignorante qui sont à ses trousses depuis qu’il a libéré le cours des daubes

À la fin du deuxième volume, Don Nakichotte, vaincu par le chevalier de la Déplume, s’en retourne chez lui. Rasko le supplie de ne pas abandonner, lui suggérant de prendre le rôle d'atiste, souvent mis en scène dans des histoires spéculatoires. Ayant abandonné la lecture de tout livre d'investissement, il recouvre la raison et fait dès lors preuve de la plus grande sagesse, avant de mourir entouré de l’affection et de l’admiration des siens.

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Graham

Tout cela devient navrant...

et la calebasse de Graham explose!

Mieux vaut en rire...

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jean-marie

On dit que le ridicule ne tue pas...

En ces temps de découragement collectif, un bon gros rire exutoire permet de conserver gaité et santé. Qu'il est lassant, parfois, le sérieux affecté ici. Certes, on parle investissement et argent. C'est sérieux, très sérieux: l'argent. On devrait toujours en parler avec circonspection et intelligence. Mais, à la fin, qu'est-ce que l'on s'ennuie s'il n'était quelques bouffonneries des uns et des autres. Voilà pourquoi j'aime bcp Bimbo, qui le vaut bien.

Et puis à être trop sérieux et à se le faire accroire (car dans le fond, il n'en est rien, le vrai sérieux étant ailleurs), on s'enlaidit et on devient vieux un peu trop vite. Comme je commençais à m'en effrayer, j'ai pensé qu'il me fallait un peu me dérider.

Pardon d'avoir ri un peu trop bruyamment

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Graham

» En guise de divertissement et parce qu'ils me le suggèrent...
»
» L’intrigue couvre les investissements et les spéculations de Don
» Nakichotte et de son bouffon écuyer Rasko Bimbo. C’est un hidalgo qui est
» obsédé par les livres d'investissements boursiers. Ses amis et sa famille
» pensent qu’il est fou à lier quand il décide de devenir à son tour un
» investisseur d'exception et de parcourir la sphère financière grâce à son
» courtier, Boursignorante, en combattant le mal et en enseignant les
» indigents des forums boursiers.
»
» Il passe pour un illuminé auprès de ceux qu’il rencontre. Il croit que des
» sociétés bien ordinaires sont extraordinaires et que les actions de ces
» daubes sont parées des plus beaux atours. Il prend les "gros" et les
» "vadeurs" pour des géants envoyés par de méchants magiciens. Il considère
» qu’une daube de son pays, Nicox, qu’il ne comprendra jamais, est l’élue de
» son cœur à qui il jure amour et fidélité.
»
» Rasko Bimbo, son bouffon-écuyer, dont la principale préoccupation est,
» comme son nom l’indique, de paraître plus maligne qu'elle n'est, estime que
» son maître souffre de visions, mais il se conforme à sa conception du
» monde, et entreprend, avec son maître, de briser l’envoûtement dont sont
» victime tous ceux qu'ils croisent et qui les ignorent
» Aussi bien le héros que son serviteur subissent des changements complexes
» et des évolutions pendant le déroulement du récit.
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» Peu à peu Rasko opère une métamorphose, et de blonde Bimbo qu'elle était,
» se se transforme en boursière éduquée, suscitant même par sa clairvoyance
» et la finesse de son jugement l’étonnement du peuple qu’elle administre
» lorsqu’elle est nommée chroniqueuse de Sécuribourse, un havre paisible, par
» le Duc JMP et la Duchesse Mareva. Don Nakichotte, quant à lui, reste
» invariablement fidèle à lui-même, il ne cède à aucune pression extérieure,
» il brave les archers de l’inquisition boursignorante qui sont à ses
» trousses depuis qu’il a libéré le cours des daubes
»
» À la fin du deuxième volume, Don Nakichotte, vaincu par le chevalier de la
» Déplume, s’en retourne chez lui. Rasko le supplie de ne pas abandonner, lui
» suggérant de prendre le rôle d'atiste, souvent mis en scène dans des
» histoires spéculatoires. Ayant abandonné la lecture de tout livre
» d'investissement, il recouvre la raison et fait dès lors preuve de la plus
» grande sagesse, avant de mourir entouré de l’affection et de l’admiration
» des siens.

Que Don Quichotte inspire Graham, pas étonnant: c'est une carne et il passe son temps à hennir.

»
» Que Don Quichotte inspire Graham, pas étonnant: c'est une carne et il
» passe son temps à hennir.

Bref une vraie Rossinante !

L'image m'a fait rire. Je m'amusais à lire un commentaire sur Cervantès quand le rapprochement m'a fait sourire. Allez, sans rancune, Bimbo.

J'accepte le compliment de carne sans mauvaise humeur

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Graham

» L'image m'a fait rire. Je m'amusais à lire un commentaire sur Cervantès
» quand le rapprochement m'a fait sourire. Allez, sans rancune, Bimbo.
»
» J'accepte le compliment de carne sans mauvaise humeur

S'il n'en reste équin tu seras celui-là. Henni soit qui mal y pense. Un pour tous, tous bourrin, etc...