Biotechs : voici une analyse tout à fait savoureuse... (Securibourse)
Bonjour à tous,
Pardonnez ce copier/coller mais je ne peut pas l'inventer.
je partage tout à fait cette analyse d'Albert Lear de A3Gadvise
L'article d'AGsmallcaps : 06/09/2008
BIOTECHS : ne nous laissons pas influencer
Lannée 2008 restera dans la mémoire des investisseurs soucieux dapporter leurs soutiens aux entreprises de biotechnologies, comme lannée de la déroute, du carnage. Pour preuve, le niveau des diverses capitalisations qui ne cessent de se réduire sur lautel de la débâcle. A croire que plus personne ne soutient le secteur et préfère spéculer sur les échecs que sur le potentiel indiscutable des recherches en cours de finalisation.
Pire, les mauvaises publications provoquent des estocades sans merci, alors que les nouvelles positives se contentent de contenir laccélération baissière observées depuis de longues semaines. Le secteur finit par devenir plus un mythe quune réalité.
A ce rythme là, un investisseur averti pourrait se contenter de racheter le département entier compte tenu de son faible coût.
Bien entendu que le secteur est miné par la déprime de la crise financière qui cherche à se stabiliser, bien sur que les informations contre productives, comme celle relative au « glaucome » de Nicox au retard de commercialisation Transgène suite à la décision prise de réaliser un essai clinique de phase 2 avec son produit d'immunothérapie anti HPV TG4001/R3484, afin de sassurer de son efficacité à lavertissement lancé par Cerep etc.
Mais cest de la simple routine. La gestion de lordinaire. Comment envisager dimaginer voir se dérouler toutes les étapes cliniques sans contre temps ou sans échec relatif.
Certes, il faut être très sélectif sur le secteur, mais il faut également savoir prendre un certain nombre de risques, sans quoi la particularité du département perdrait de sa superbe, dans des missions de tout premier ordre pour faire avancer la médecine.
Le problème réside dans lincapacité des investisseurs et des analystes à se projeter dans le futur, sauf à évaluer les entreprises sur leurs propres schémas de développement et de rentabilité, à limage des entreprises commerciales et industrielles traditionnelles.
Le résultat est sans appel. Le secteur des biotechnologiques de la place est sans saveur, ramené à sa plus simple expression, bien au-delà des multiples de valorisations concédés par ces mêmes experts lorsquil sagissait de procéder à lintroduction des pépites « biotechs », sur le marché.
Ces mêmes experts et analystes qui conseillaient de se positionner sur les introductions, à des cours bien au-delà des chiffres daujourdhui commencent à faire la fine bouche et dégradent sans compassion ce quils avaient autrefois porté sur les fonds baptismaux, soucieux de rectifier leurs optimismes dantan.
Il y a de quoi crier à la trahison, dautant que certaines « biotechs » risquent de souffrir de la désaffection du marché, si cette approche venait à se vérifier. Sans oublier de remarquer que quelque soit la nature de la santé de la place financière, dans le vert ou dans le rouge, les investisseurs désertent le département, par effet de mimétisme.
Naguère, il ny a pas si longtemps, on pouvait convenir que le besoin urgent de liquidités et la forte progression du secteur en 2007, avait offert lopportunité aux acteurs étriqués financièrement par la crise des subprimes, de rapatrier les fonds indispensables à leurs survies.
Mais aujourdhui, après un « Printemps des Biotechs » pour le moins surprenant et réalistement spéculatif, à comparer le point haut de Transgène sur les 19 euros et son point bas daujourdhui, pour lexemple, la grande majorité des entreprise sont passées à coté du rallye boursier initié le 16 juillet, et qui vient dailleurs dêtre presque annulé.
Dans ces conditions plusieurs réflexions simposent : soit les investisseurs sont complètement incapables détudier le potentiel du secteur, congestionnés par la crise de confiance, soit ils se sont trompés naguère et considèrent que les niveau de valorisations accordés hier nont plus raison dêtre . Ils ont confondus leur métier danalystes, avec le métier de marchands de leurs entités respectives
Nous penchons pour la première hypothèse : compte tenu de lampleur de la crise de confiance, les investisseurs travaillent à la petite semaine, dans un esprit purement spéculatif, et saccordent de prendre le plus rapidement possible, les quelques euros gagnés sur leurs larges positions.
En conclusion, nous recommandons de ne pas se laisser influencer par la morosité ambiante et par les quelques sottises qui accordent, pour lexemple, une valorisation à peine supérieure à 3 euros pour ce qui concerne le dossier NICOX.
En prenant soin de sobliger à une plus grande sélectivité, nous estimons les dossiers EXONHIT, TRANSGENE, INNATE PHARMA, CEREP et NICOX excessivement attractifs et porteurs de futures plus values conséquentes.
Nous recommandons également, comme nous le proposons depuis toujours, déviter les investissements intempestifs sur une seule valeur, mais de consacrer le montant des capitaux dédiés à plusieurs sociétés, en répartissant les pourcentages en fonction de ses préférences.
Le détail de nos avis à suivre en page « bourse » :
CEREP, radicalement sous évaluée, malgré une perte de 0.55 million d'euros, largement intégrée dans les cours. Le gros point positif reste la reprise du billet vert. Effet Dollar que nous ne constatons pas.
TRANSGENE, le décalage de commercialisation est largement provisionné dans la valorisation du groupe. Misez sur laccord prévisible du TG4010 d'ici la fin de l'année.
EXONHIT : tout reste à faire et tout est à venir. La valorisation actuelle est misérable et naccorde pas un seul centime au panel sécurisant des recherches entreprises.
NICOX qui a décidé denterrer le « Naproxcinod » >
INNATE PHARMA : une trésorerie quasi équivalente à la capitalisation boursière >
En ce qui me concerne je suis toujours positionné sur Nicox, et un grand merci au passage à Goldman Sachs pour avoir cassé la valeur, (je plaisante, bien évidemment), et dans quel but >>>
On a beaucoup dit sur le sujet : délit d'initié en prévision d'une OPA par Pfizer, ou de rachat d'actions à prix bradé >
L'avenir nous le dira... Mais ce qui est insupportable par dessous tout sont toutes ces analyses faites (bonnes ou mauvaises) avant les réunions ou décisions programmées. A ce que je sache pour Nicox, l'étude 302 sort à la fin septembre, il me semble ! Alors ...
Il y a des moments, Coluche me manque : vous vous souvenez quand il disait :
"quand on sait rien on ferme sa gueule !"
En voilà un parfait exemple.
Donc, pour Nicox je ne touche à rien avant les prochaines infos.
Sur ce, bonne fin de week-end et à la prochaine.