Grabuge en vue à l'assemblée de Coil.
Modrikamen monte au créneau
Mischaël Modrikamen remonte aux barricades. L'avocat qui représente Alucoat, une filiale d'Aliberico qui détient 10% de Coïl, estime en effet que l'entreprise est mal-gérée. Aliberico n'approuvera donc pas les comptes 2007 et votera contre la décharge au conseil. La société demandera également que des changements interviennent dans la gouvernance et le conseil d'administration de Coil.
Photo: Mischaël Modrikamen (Jerry De Brie)

Mischaël Modrikamen remonte aux barricades. L'avocat, qui s'est taillé une réputation dans la défense des actionnaires minoritaires, a maintenant Coil dans le viseur.

L'avocat qui représente Alucoat, une filiale d'Aliberico qui détient 10% de ce spécialiste de l'anodisation de bobines d'aluminium, estime en effet que l'entreprise belge est mal-gérée. "Des avantages indus ont été octroyés aux dirigeants et aux actionnaires de contrôle au détriment de l'entreprise et des autres actionnaires", indique l'avocat.

Aliberico n'approuvera donc pas les comptes 2007 et votera contre la décharge au conseil. La société demandera également que des changements interviennent dans la gouvernance et le conseil d'administration de Coil. L'assemblée annuelle du groupe aluminium, prévue pour le 4 juin prochain, s'annonce donc mouvementée.

Entre les deux sociétés, les rapports n'ont jamais été particulièrement cordiaux. Fin 2006, le groupe espagnol avait en effet débarqué sans crier gare dans le capital de la société belge et détient depuis une participation qui avoisine la dizaine de pourcents. Mais aucun contact entre les deux rivaux n'a jamais été établi.

Fin 2006, Alucoat Conversion avait signalé qu'il était susceptible de réaliser de nouvelles opérations d'achat, y compris une prise de contrôle, d'ici douze mois. Depuis, rien de neuf. Jusqu'à la lettre de Modrikamen envoyée ce vendredi au conseil d'administration de Coil.

Ce matin, le titre Coil s'échange à 8,5 euros sur Euronext Paris en hausse de 0,12%. En 2007, il avait franchi la barre des 16 euros, dopé par les achats de titre de la part du groupe madrilène.

Merci.
Je ne suis pas étonné ; l'arroseur arrosé à l'heure où l'économie espagnole est bien moins vigoureuse, on fait les fonds de tiroir ...

J'ai vendu ma dernière ligne en janvier 2007 (dieu merci elle m'a fait gagner pas mal d'argent !) mais je continue à gentiment la regarder.

Mes 2 plus grosses lignes sont O2i et Sqli, des sociétés en très forte croissance et avec une grande visibilité (pour 2008 tout au moins). Je suis particulièrement serein pour ces 2 lignes.

Sinon grosses dégringolades pour pas mal de titres en portif : DGM, Dolphin, Maximiles, Memscap, LNC...les temps sont durs !

Francois16