Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique (Securibourse)

par Bobo, vendredi 09 mai 2008, 22:32 (il y a 6036 jours)

Vendredi 09 mai 2008 - Investir n°1792

NOUVEAUTÉ. Ces produits d’investissement importés d’Angleterre offrent un fort effet de levier.

Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique

Encore peu connus et arrivés récemment en France (début novembre 2007), les CFD (contract for difference) sont beaucoup plus populaires dans d’autres pays (Royaume-Uni, Australie, Allemagne…). Ils permettent de miser sur l’évolution de toutes sortes de produits à la hausse comme à la baisse avec un effet de levier pouvant aller, selon les produits sous jacents, jusqu’à plus de 30 fois. Il s’agit en quelque sorte d’un SRD plus large,moins coûteux, plus souple mais aussi plus risqué puisque l’effet de levier est plus fort.

L’émetteur

Pour l’instant une seule société, IGMarkets, succursale du groupe anglais IGGroup coté sur le London StockExchange (LSE), a développé les CFD en France au travers de son site Igmarkets.fr. Il est donc impératif d’ouvrir un compte spécifique qui n’est pas un compte titres classique puisqu’il permet uniquement d’acheter des CFD et aucune autre valeur mobilière. Toutefois, l’ambition de la société est d’élargir l’audience des CFD et des discussions ont été entreprises avec les différents courtiers en ligne de la place pour que ceux-ci proposent des contrats à leurs clients en appliquant leur propre tarification. Un accord a déjà été signé avec l’un d’entre eux et des discussions avancées sont en cours avec deux autres.

Les sous-jacents

L’offre est extrêmement large. 7.650 actions européennes, américaines et asiatiques sont proposées, dont, en France, toutes les actions du SBF 250. S’ajoutent à cela tous les principaux indices boursiers mondiaux, 75 paires de devises, des matières premières industrielles,
agricoles…

Le mécanisme

Il est proche de celui du SRD ou desmarchés à terme. Il s’agit d’acheter ou de vendre avec un effet de levier un produit financier. La mise de départ, appelée deposit, représente selon les actifs sous-jacents entre 3% de l’investissement pour les opérations sur devises et 75% pour certains titres peu liquides. Pour la plupart des actions françaises, l’effet de levier est de 10 (deposit de 10%) ; il atteint même 20 (deposit de 5%) pour Axa, Sanofi-Aventis et Total. L’investisseur ouvre donc une position acheteuse, par exemple, sur 100 actions cotant 100 € avec un deposit de 10%, soit 1.000 €, et déboucle ensuite sa position quelques jours plus tard (la durée de détention moyenne est de 17 jours), lorsque l’action cote 105 €. Il empoche (en faisant abstraction des frais) la différence, 5 €,multipliée par le nombre d’actions, 100, soit 500 € pour une mise de départ de 1.000 €. Toutes les opérations se font en espèces, l’investisseur ne devenant jamais propriétaire du sous-jacent. Cette opération réalisée à la hausse peut tout aussi bien l’être à la baisse. Dans ce cas, l’investisseur met en place une position vendeuse.

Les frais

C’est un des atouts du système : ils sont très limités. Sur les actions françaises, alors que les cours retenus pour la transaction sont ceux
d’Euronext, les frais de courtage appliqués à l’achat comme à la vente sont de 0,1% TTC, avec un minimum de 10 €. Sur les actions américaines, ils sont de 2 cents par titre. Pour tous les sous-jacents hors action, les frais sont indirectement prélevés au travers de la fourchette achat-vente que propose IGMarkets. Pour le contrat France 40, qui porte sur 10 fois l’indice Cac 40, la fourchette est égale à 2 points d’indice. A ces frais de transaction s’ajoutent les éventuels appels de marge. Comme pour toutes les opérations à terme, des appels de marge peuvent, en effet, être réclamés en cas d’évolution négative du sousjacent. L’investisseur doit compléter son deposit s’il se retrouve dans une situation débitrice. Dans le cas contraire, sa position est liquidée. Pour l’investisseur qui met en place une position acheteuse, des frais de financement sont également facturés (il achète des titres qu’il ne détient pas). Ils sont égaux au taux Euribor augmenté de 250 points de base (2,5%). A l’inverse, dans le cadre d’une opération vendeuse, l’opérateur touche une rémunération égale au taux Euribor diminué de 250 points de base.

[image]

Les spécificités

En dehors des actions pour lesquelles les négociations ne sont possibles que lors des horaires classiques de cotation, IGMarkets offre la possibilité d’investir 24 heures sur 24 et 6 jours sur 7 (il n’y a pas de cotation le samedi) sur les différents sous jacents. Toutefois, les fourchettes entre l’achat et la vente de titres deviennent alors plus larges. Par ailleurs, en plus de la palette des ordres classiques, un ordre «stop garanti» est proposé. Contre le versement d’une prime de 0,3% pour les actions européennes, il garantit l’exécution de l’ordre au cours indiqué même si le sous jacent a fortement décalé et que le cours spécifié n’a jamais été coté.

La fiscalité

Elle est identique à celle des options ou des warrants : les gains sont imposés à 29% (prélèvements sociaux compris) dès le premier euro de plus value et donc sans prise en compte du seuil de cession.


Rémi Le Bailly

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Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique

par janot @, samedi 10 mai 2008, 15:00 (il y a 6036 jours) @ Bobo

eligible au PEA>


» Vendredi 09 mai 2008 - Investir n°1792
»
» NOUVEAUTÉ. Ces produits d’investissement importés d’Angleterre offrent
» un fort effet de levier.

»
» Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique
»
» Encore peu connus et arrivés récemment en France (début novembre 2007),
» les CFD (contract for difference) sont beaucoup plus populaires dans
» d’autres pays (Royaume-Uni, Australie, Allemagne…). Ils permettent de
» miser sur l’évolution de toutes sortes de produits à la hausse comme à la
» baisse avec un effet de levier pouvant aller, selon les produits sous
» jacents, jusqu’à plus de 30 fois. Il s’agit en quelque sorte d’un SRD plus
» large,moins coûteux, plus souple mais aussi plus risqué puisque l’effet de
» levier est plus fort.
»
» L’émetteur
»
» Pour l’instant une seule société, IGMarkets, succursale du groupe anglais
» IGGroup coté sur le London StockExchange (LSE), a développé les CFD en
» France au travers de son site Igmarkets.fr. Il est donc impératif d’ouvrir
» un compte spécifique qui n’est pas un compte titres classique puisqu’il
» permet uniquement d’acheter des CFD et aucune autre valeur mobilière.
» Toutefois, l’ambition de la société est d’élargir l’audience des CFD et
» des discussions ont été entreprises avec les différents courtiers en ligne
» de la place pour que ceux-ci proposent des contrats à leurs clients en
» appliquant leur propre tarification. Un accord a déjà été signé avec l’un
» d’entre eux et des discussions avancées sont en cours avec deux autres.
»
» Les sous-jacents
»
» L’offre est extrêmement large. 7.650 actions européennes, américaines et
» asiatiques sont proposées, dont, en France, toutes les actions du SBF 250.
» S’ajoutent à cela tous les principaux indices boursiers mondiaux, 75 paires
» de devises, des matières premières industrielles,
» agricoles…
»
» Le mécanisme
»
» Il est proche de celui du SRD ou desmarchés à terme. Il s’agit d’acheter
» ou de vendre avec un effet de levier un produit financier. La mise de
» départ, appelée deposit, représente selon les actifs sous-jacents entre 3%
» de l’investissement pour les opérations sur devises et 75% pour certains
» titres peu liquides. Pour la plupart des actions françaises, l’effet de
» levier est de 10 (deposit de 10%) ; il atteint même 20 (deposit de 5%)
» pour Axa, Sanofi-Aventis et Total. L’investisseur ouvre donc une position
» acheteuse, par exemple, sur 100 actions cotant 100 € avec un deposit de
» 10%, soit 1.000 €, et déboucle ensuite sa position quelques jours plus
» tard (la durée de détention moyenne est de 17 jours), lorsque l’action
» cote 105 €. Il empoche (en faisant abstraction des frais) la différence, 5
» €,multipliée par le nombre d’actions, 100, soit 500 € pour une mise de
» départ de 1.000 €. Toutes les opérations se font en espèces,
» l’investisseur ne devenant jamais propriétaire du sous-jacent. Cette
» opération réalisée à la hausse peut tout aussi bien l’être à la baisse.
» Dans ce cas, l’investisseur met en place une position vendeuse.
»
» Les frais
»
» C’est un des atouts du système : ils sont très limités. Sur les actions
» françaises, alors que les cours retenus pour la transaction sont ceux
» d’Euronext, les frais de courtage appliqués à l’achat comme à la vente
» sont de 0,1% TTC, avec un minimum de 10 €. Sur les actions américaines,
» ils sont de 2 cents par titre. Pour tous les sous-jacents hors action, les
» frais sont indirectement prélevés au travers de la fourchette achat-vente
» que propose IGMarkets. Pour le contrat France 40, qui porte sur 10 fois
» l’indice Cac 40, la fourchette est égale à 2 points d’indice. A ces frais
» de transaction s’ajoutent les éventuels appels de marge. Comme pour toutes
» les opérations à terme, des appels de marge peuvent, en effet, être
» réclamés en cas d’évolution négative du sousjacent. L’investisseur doit
» compléter son deposit s’il se retrouve dans une situation débitrice. Dans
» le cas contraire, sa position est liquidée. Pour l’investisseur qui met en
» place une position acheteuse, des frais de financement sont également
» facturés (il achète des titres qu’il ne détient pas). Ils sont égaux au
» taux Euribor augmenté de 250 points de base (2,5%). A l’inverse, dans le
» cadre d’une opération vendeuse, l’opérateur touche une rémunération égale
» au taux Euribor diminué de 250 points de base.
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» Les spécificités
»
» En dehors des actions pour lesquelles les négociations ne sont possibles
» que lors des horaires classiques de cotation, IGMarkets offre la
» possibilité d’investir 24 heures sur 24 et 6 jours sur 7 (il n’y a pas de
» cotation le samedi) sur les différents sous jacents. Toutefois, les
» fourchettes entre l’achat et la vente de titres deviennent alors plus
» larges. Par ailleurs, en plus de la palette des ordres classiques, un
» ordre «stop garanti» est proposé. Contre le versement d’une prime de 0,3%
» pour les actions européennes, il garantit l’exécution de l’ordre au cours
» indiqué même si le sous jacent a fortement décalé et que le cours spécifié
» n’a jamais été coté.
»
» La fiscalité
»
» Elle est identique à celle des options ou des warrants : les gains sont
» imposés à 29% (prélèvements sociaux compris) dès le premier euro de plus
» value et donc sans prise en compte du seuil de cession.
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» Rémi Le Bailly

Les CFD: un SRD plus souple et plus dynamique

par happé, dimanche 11 mai 2008, 11:43 (il y a 6035 jours) @ Bobo

Lien qui peut interesser certains :
http://www.cfdtrading.fr/

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