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Société exceptionnelle aux qualités exceptionnelles assurément.
Il reste à savoir si ces caractères exceptionnels méritent une prime de valorisation exceptionnelle également. On eut pu faire le même raisonnement sur l'Oréal en 2000. On sait depuis ce qu'il advint.
Dans un contexte de hausse des matières premières et de non progression des pouvoirs d'achat en Occident par non relèvement des salaires proportionnellement à l'inflation, ainsi que par effet de baisse sensible de l'impression de richesse, il me parait hautement improbable que toutes les sociétés à marges élevées et à valeur ajoutée essentiellement d'ordre publicitaire puissent continuer à les maintenir à ces niveaux. Au contraire, je suppose plutôt que pour faire face aux produits concurrents à plus faibles marges, rendus attractifs par la perte de pouvoir d'achat, et maintenir les ventes les hausses de prix à venir ne pourront pas compenser la hausse des prix à la production, et donc les marges baisseront. Ce qui n'enlève rien à la pertinence de sélectionner un tel titre mais sans doute ultérieurement si les cours baissaient sensiblement.
Cordialement et bon W-E.

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Graham

Merci pour cet avis.
Vous comparez avec l'Oréal de 2000, je veux bien, mais Reckitt Benckiser se traite à un per de 20 vs plus de 30 pour l'Oréal en 2000.
De plus, le potentiel à moyen terme de Reckitt Benckiser est exceptionnel et sa politique produits est vraiment excellente, avec un prix de vente très concurrenciel.
Pour faire souffrir Reckitt Benckiser, il faudrait une crise très profonde.