attention les Bears attaquent .......... (Securibourse)
par malfougasse, vendredi 29 février 2008, 09:45 (il y a 6108 jours)
MOSCOU, 29 février (Reuters) - Quatre bombardiers russes de type "Bear" ont effectué vendredi une mission d'entraînement au-dessus de l'océan Atlantique, dans le cadre de survols que les Etats-Unis assimilent à des tactiques de Guerre froide.
Le 9 février, des bombardiers stratégiques du même type, des quadrimoteurs de conception soviétique, s'étaient approchés du porte-avions américain Nimitz, dans le Pacifique, et avaient été interceptés par la chasse américaine.
Le Pentagone avait dénoncé une initiative aux relents de Guerre froide mais le Kremlin avait feint de s'étonner en soulignant que ses missions respectent le droit international.
"Tous les appareils volent en accord avec le droit international sur les eaux neutres et ne sont pas entrés dans le territoire d'autres Etats", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué vendredi.
Des chasseurs britanniques et norvégiens avaient escorté des bombardiers russes lors de missions similaires l'an dernier mais selon le ministère, les quatre "Bear" ont cette fois volé seuls pendant leur mission de dix heures.
oui mais...............
par kisscool, vendredi 29 février 2008, 09:51 (il y a 6108 jours) @ malfougasse
Les Chicago Bulls ont renoué avec la victoire. Après deux défaites, la franchise de l'Illinois est allée s'imposer 113-107 sur le parquet des Indiana Pacers
oui mais...............
par malfougasse, vendredi 29 février 2008, 10:44 (il y a 6108 jours) @ kisscool
» Les Chicago Bulls ont renoué avec la victoire. Après deux défaites, la
» franchise de l'Illinois est allée s'imposer 113-107 sur le parquet des
» Indiana Pacers
oui mais....les Bears sont aux ordres d'un certain Vladimir " Put in " ....
(.....et c'est qui qui donc qui va tout faire péter pour rester > ..... )
oui mais...............
par malfougasse, dimanche 02 mars 2008, 12:15 (il y a 6106 jours) @ kisscool
Les puissants Golden Bears de lUniversité de lAlberta ont réduit en miette leurs adversaires lors de la demi-finale du Championnat masculin de volleyball de SIC au PEPS de lUniversité Laval à Québec. Avec cette victoire en trois sets expéditifs de 25-13, 25-20 et 25-19 aux dépens du Wolpack de lUniversité Thompson Rivers, les Albertains accèdent à la grande finale canadienne pour une septième année consécutive.
Les Bears nont donc perdu aucune manche depuis le début du championnat. En quart de finale, ils avaient défait sans trop de misère les Carabins de lUniversité de Montréal.
attention les Bears attaquent ..........
par labadie , Chaloupe St-Leu, La Réunion, vendredi 29 février 2008, 14:04 (il y a 6108 jours) @ malfougasse
» MOSCOU, 29 février (Reuters) - Quatre bombardiers russes de type "Bear" ont
» effectué vendredi une mission d'entraînement au-dessus de l'océan
» Atlantique, dans le cadre de survols que les Etats-Unis assimilent à des
» tactiques de Guerre froide.
D'après le pentagone, ils ont pris leur ordre de mission sur sécuribourse
et ce forum est donc placé sous haute surveillance à compter d'aujourd'hui
http://securibourse.com/forum/index.php>id=30024
L'auteur de ce message se cacherait sur une île lointaine pour ne pas être inquiété.
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Je sais ou tu te caches...
par The Bull , Guinée, vendredi 29 février 2008, 19:13 (il y a 6108 jours) @ labadie
» L'auteur de ce message se cacherait sur une île lointaine pour ne pas être
» inquiété.
Je vais venir survoler tout ca avec un parapente
attention les Bears attaquent ..........
par Bobo, vendredi 29 février 2008, 19:52 (il y a 6108 jours) @ labadie
Merci Loïc!
Dis nous quand il faut vendre!
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attention les Bears attaquent ..........
par malfougasse, samedi 01 mars 2008, 11:36 (il y a 6107 jours) @ labadie
Quand tout va mal .....heureusement qu'il nous reste un peu d'humour.....
attention les Bears attaquent ..........
par malfougasse, dimanche 02 mars 2008, 13:02 (il y a 6106 jours) @ malfougasse
Petit rappel pour ceux qui ne sont toujours pas convaincu .....
Perspectives économiques américaines : Apocalypse Now
Alors que le dollar bat des records de faiblesse face à l'euro, les analyses de certains observateurs sont de plus en plus sombres. Dans une présentation à la Commission de Finances de la Chambre des représentants, le professeur Nouriel Roubini a décrit un tableau apocalyptique de la situation.
Nouriel Roubini est professeur d'économie à la Stern School of Business de la New York University.
Alors que le dollar bat des records de faiblesse face à l'euro, les analyses de certains observateurs sont de plus en plus sombres. Dans une présentation à la Commission de Finances de la Chambre des représentants, le professeur Nouriel Roubini a décrit un tableau apocalyptique de la situation.
Nouriel Roubini est professeur d'économie à la Stern School of Business de la New York University. C'est un homme respecté qui a eu le bonheur de prévoir les difficultés économiques américaines, notamment l'éclatement de la bulle immobilière et ses conséquences sur la sphère financière américaine.
Mardi, il a été invité par la Commission des Finances de la Chambre des Représentants à donner son avis sur la situation actuelle. Il a décrit en douze points la possibilité d'un effondrement systémique du système financier. En premier lieu, Nouriel Roubini remarque que la récession de l'immobilier est la pire de l'histoire américaine. Il envisage une baisse des prix des logements comprise entre 20% et 30% par rapport au niveau précédent l'éclatement de la bulle. Cela se traduirait par une évaporation de 4000 à 6000 milliards de dollars du patrimoine des ménages américains.
Dans l'hypothèse d'une baisse de 30% de la valeur des logements, 10 millions de ménages seraient dans une situation de "negative equity" : ils devraient à leur banque plus, voire beaucoup plus, que la valeur de leur maison. D'où des perspectives de faillites personnelles et de faillites de promoteurs immobiliers.
Deuxième point, l'estimation des pertes liées au crédit "subprime" sont comprises entre 250 et 300 millions de dollars. Toutefois, il y a un effet de contagion sur l'ensemble des crédits hypothécaires, surtout sur la partie titrisation. Comme ce marché est fermé, les banques ne peuvent pas distribuer du crédit, même aux bons emprunteurs. La crise n'est pas limitée aux Etats-Unis : elle s'est répandue mondialement.
Troisième point, la récession va provoquer des problèmes de défaut sur d'autres formes de crédit à la consommation : carte de crédit, prêt automobile, prêt étudiant, tous étant titrisés. Selon le sondage organisé par la FED auprès des directeurs de crédit des établissements bancaires, la raréfaction du crédit ("credit crunch") se répand sur les prêts à l'habitat, puis sur les crédits à la consommation, puis sur les grandes banques et enfin sur les petits établissements (même s'ils sont bien gérés).
Quatrième point, on ne peut pas exactement connaître les pertes que devront supporter les rehausseurs de crédit ("Monoline"). Elles sont certainement supérieures au package de recapitalisation (10 à 15 milliards de dollars) que les régulateurs tentent de mettre sur pied. D'après Nouriel Roubini, le rating AAA accordé aux "Monoline" n'est pas justifié. Cela peut se traduire par de nouvelles provisions bancaires de 150 milliards de dollars.
Cinquième point, l'immobilier commercial et d'entreprise va lui aussi s'effondrer. Les pratiques bancaires dans ce domaine étaient aussi insouciantes et dangereuses que dans l'immobilier résidentiel. Bientôt, plus personne ne va vouloir construire de surfaces commerciales, de bureaux et de magasins dans des villes devenues fantômes.
Sixième point, Nouriel Roubini n'écarte pas la faillite d'une grande banque américaine exposée au risque immobilier (déjà 200 préteurs "subprime" ont fait faillite). Et de craindre une évolution similaire à Northern Rock, en Grande Bretagne, avec une panique des déposants. La FED devra donc confirmer que la doctrine "too big to fail", (trop grosse pour faire faillite) sera respectée. Et de noter que Countrywide a reçu pour 55 milliards de dollars de financement de la Federal Home Loan Bank (FHLB), un organisme semi-public.
Septième point, les pertes des banques liées aux activités de financement des LBO ("leveraged buyout") sont déjà conséquentes et augmentent. Les établissements bancaires portent sur leur bilan des prêts qui, au mieux, valent 90% de leur valeur nominale et souvent moins. Les LBO réalisés avec un endettement représentant sept à huit fois le cash flow de l'entreprise pourraient être les premiers touchés.
Huitième point, avec la récession, le taux de défaut des entreprises (celles qui ne peuvent plus honorer leurs dettes) va augmenter. De 1971 à 2007, le taux moyen était de 3,8% mais entre 2006 et 2007, il est tombé à 0,6% (sans doute un effet de l'abondance de crédit pendant ces deux années). Or, généralement, le taux de défaut remonte à 10% pendant une récession classique. Aujourd'hui, Nouriel Roubini envisage un taux nettement supérieur avec un impact important sur le marché des dérivés de crédit (CDS, Credit Default Swap). L'encours des CDS est proche de 50.000 milliards de dollars ; les pertes potentielles seraient de 20 à 250 milliards de dollars.
Neuvième point, le système financier fantôme ("shadow financial system"), composé par les établissements ou organismes non-bancaires (donc non réglementés par la FED) va avoir des problèmes. Son principe ayant été d'emprunter des ressources à court terme pour financer des emplois (investissements) à long terme, il est maintenant acculé au mur. A la différence des banques, il n'a pas accès aux facilités de financement de la Réserve Fédérale, notamment le guichet de l'escompte. Son sauvetage en sera d'autant plus difficile et Nouriel Roubini n'écarte pas la faillite de plusieurs Hedge Funds, de plusieurs Sicav Monétaires (dites dynamiques), voire d'une ou deux banques d'affaires.
Dixième point, les marchés boursiers mondiaux vont s'ajuster aux perspectives d'une sévère récession américaine. Et de prévoir un marché baissier persistant (baisse de 28% de l'indice Standard and Poor's des 500 valeurs), la faillite de quelques Hedge Funds et une contagion globale sur les autres places boursières.
Onzième point, la raréfaction du crédit va s'amplifier et aura des conséquences néfastes sur la liquidité de plusieurs marchés financiers. Cela se traduira par une vive remontée du prix du risque (manque de confiance entre contrepartie, hausse des spreads interbancaires).
Douzième point, un cercle vicieux de pertes, réduction de capital, contraction du crédit, ventes forcées d'actifs provoquera d'autres phénomènes de contraction du crédit. Et de craindre que les prix des actifs financiers descendront à un niveau inférieur à leur valeur fondamentale. Le catalyseur d'un tel événement > La baisse de rating des assureurs "monoline" et l'effondrement des bourses.
Nouriel Roubini cite les estimations de Goldman Sachs pour qui une perte globale de 200 milliards de dollars des institutions financières se traduit par une contraction de crédit de 2000 milliards de dollars. La recapitalisation des banques par les fonds souverains (80 milliards de dollars) ne va pas endiguer le phénomène.
Une fois ce tableau dressé, Nouriel Roubini émet au moins une note optimiste. Il remarque que la FED, qui n'avait pas pris conscience de l'ampleur des problèmes, est maintenant alerte. Cependant, il doute qu'elle puisse endiguer le tsunami qui se prépare. Et il conclu par une dernière crainte : les ménages qui sont très endettés et qui subissent le phénomène de "negative equity) pourraient décider d'abandonner leur logement et le remboursement de leurs emprunts. Combien sont concernés > 10 à 15 millions selon Nouriel Roubini. Ce qui fait froid dans le dos.
attention les Bears attaquent ..........
par malfougasse, dimanche 02 mars 2008, 16:12 (il y a 6106 jours) @ malfougasse
L'inflation recommence à peser sur les consommateurs
par malfougasse, lundi 03 mars 2008, 12:20 (il y a 6105 jours) @ malfougasse
L'inflation recommence à peser sur les consommateurs aux États-Unis, au grand dam de la banque centrale qui doit parallèlement lutter contre la menace insistante d'une récession.
En janvier, les dépenses des ménages ont progressé de 0,4% par rapport à décembre, ce qui est en apparence une bonne nouvelle car les analystes s'attendaient à une hausse 2 fois moindre.
Mais une fois ajustées de l'inflation, les dépenses sont en fait restées stables pour le deuxième mois consécutif. Et le revenu disponible n'a progressé que de 0,1%, a annoncé vendredi le département du Commerce.
"Les consommateurs dépensent plus, mais le surplus est effacé par la hausse des prix", note Nigel Gault du cabinet Global Insight.
"Les dépenses ajustées de l'inflation devraient plus ou moins stagner au premier trimestre. Une petite baisse est même possible, ce qui ne s'était pas produit depuis 1991", ajoute-t-il. En effet l'inflation donne des signes d'impatience. L'indice des prix lié aux dépenses de consommation a augmenté de 0,4% en janvier et de 3,7% sur un an, ce qui est le niveau le plus élevé enregistré depuis juillet 1991.
En janvier, l'essentiel des achats des consommateurs s'est porté sur les biens de consommation courante et les services, alors que les dépenses pour les biens durables, comme voitures ou machines à laver, ont chuté.
La Réserve fédérale (Fed) fait le pari que le ralentissement de l'économie permettra de juguler l'inflation en cours d'année. Elle récuse un scénario catastrophe réitérant la "stagflation" des années 70, associant stagnation économique et envolée des prix. Cependant elle-même reconnaît que la menace inflationniste est de plus en plus gênante.
"Nous avons vu l'inflation atteindre 2% hors énergie et alimentation en 2007. Si on ajoute l'énergie et l'alimentation, on est plus autour de 3,5%, ce qui est évidemment un niveau d'inflation élevé, avec lequel nous ne sommes pas à l'aise", a reconnu le président de la Fed, Ben Bernanke.
Cela lui pose un problème car la priorité du jour reste de lutter contre la menace de récession. Si elle privilégie la croissance et baisse son taux directeur d'un demi-point supplémentaire, pour le ramener à 2,50% comme les marchés le prévoient, elle prend le risque de laisser la bride sur le cou à l'inflation.
Mais elle peut difficilement faire autrement alors que chaque jour ou presque apporte de mauvaises nouvelles sur la conjoncture.
L'immobilier, risque numéro un pour l'économie, s'enfonce dans la crise et l'année 2007 s'est soldée par la première baisse des prix depuis des décennies.