Une info en passant... (Jeu The Bull)

par bedseb @, Saint-Omer, mardi 19 février 2008, 21:33 (il y a 6126 jours)

MMGF : "Le dollar va s'effondrer d'ici l'automne et le CAC 40 est loin d'avoir touché le fond !"


ven 15 fév, 0h00 Envoyer par mail Envoyer via Y! Messenger Blog via Yahoo! 360 Imprimer

MMGF : 'Le dollar va s'effondrer d'ici l'automne et le CAC 40 est loin d'avoir touché le fond !'
Trader et gestionnaire du fonds or Mansa Moussa Gold Fund, (1,2 milliard de dollars d'encours), qui affiche une performance supérieure à 4% par mois depuis sa création en avril 2005, Mostafa Belkhayate avait parié lors de l'interview du 6 avril 2007 accordée à Capital.fr sur l'envolée de l'or ainsi que sur la chute du dollar et du CAC 40. Les investisseurs qui ont suivi ses conseils peuvent se frotter les mains… Le gérant marocain nous confie ses prévisions pour 2008.

Capital.fr : Le dollar évolue non loin de planchers historiques face à la monnaie unique et la devise nippone. Pensez-vous que le billet vert puisse franchir les seuils techniques et psychologiques de 1,50 dollar pour un euro et des 100 yens >

Mostapha Belkhayate : A moyen et long terme, le dollar américain va continuer de baisser, c'est certain à 200%. La question est de savoir s'il glissera avec régularité ou s'il tombera lourdement, provoquant une crise planétaire sans précédent… Je m'attends à une baisse brutale (supérieure à 10% en une semaine) avant l'automne 2008, un mouvement qui va affoler les places financières car les opérateurs auront la nette impression d'une perte de contrôle. Depuis quatre ans, je mets en garde les investisseurs contre la dévalorisation du billet vert qui, cette année, va être plombé par deux facteurs majeurs. D'une part, les chinois, qui financent l'économie américaine depuis 20 ans, vont commencer à diversifier leurs risques sur d'autres pays et devises, et s'attaquer aux secteurs du pétrole et de la défense, jusque là considérés comme chasse gardée par les américains. D'autre part, les banques centrales réduiront la part du dollar dans leurs réserves de change, largement constituées de billets verts (67% des réserves de devises au niveau mondial, contre 25% pour l'euro, 4% pour le yen et 4% pour la livre sterling). Les banques centrales (notamment asiatiques) ont beaucoup souffert de ce déséquilibre, et elles prennent conscience de l'importance de l'or, comme valeur refuge, dans la gestion de leurs réserves.

Capital.fr : L'once d'or a inscrit en janvier un nouveau sommet, à 930 dollars, battant ainsi le record de 850 dollars atteint en 1980. Maintenez-vous votre objectif de 1.000 dollars, les cours du métal jaune pouvant être affectés par le reflux des prix du pétrole, dans un contexte de dégradation de la conjoncture américaine >

Mostapha Belkhayate : L'or atteindra 1.450 dollars avant la fin de l'année et passera la barre des 2.000 dollars en 2009 ! Un mouvement qui sera indépendant de la conjoncture américaine, contrairement à ce que pourraient penser certains analystes. Le métal jaune va changer de dimension, quittant la sphère des matières premières pour celle des devises. A ce jour, la moyenne mondiale des stocks d'or dans les réserves de change est de 10%. Une proportion qui ne peut qu'augmenter, vu la tempête financière et monétaire qui s'annonce. Et un petit 1% de plus représenterait tous les lingots d'or disponibles à la vente. Ils se feront rares, les investisseurs arabes et asiatiques les achetant et ne les remettant plus sur le marché. Ils les stockent et les oublient, quel que soit le profit qu'ils peuvent en retirer à la vente. Enfin, le dollar et l'or sont de farouches concurrents dans les réserves de change, et leur cours évoluent en sens inverse. Si la baisse du dollar est certaine, alors la hausse de l'or est programmée.

Capital.fr : Comment miser sur la hausse des prix de l'or > Préconisez-vous d'investir dans les sociétés minières cotées >

Mostapha Belkhayate : Je ne recommande pas les actions de sociétés minières, qu'elles soient cotées ou pas. Comme je l'ai expliqué, les actions dans leur ensemble vont être plombées. Mieux vaut investir directement dans les lingots d'or, ou sur des titres permettant d'en acquérir. A cet égard, BNP Paribas et Société Générale ont lancé des produits intéressants.

Capital.fr : En 2007, vous annonciez que le CAC 40 tomberait prochainement à 4.600 points, un scénario qui s'est concrétisé en janvier. Depuis, l'indice s'est un peu repris. Pariez-vous sur une rechute >

Mostapha Belkhayate : Oui. Le CAC devrait casser la barre des 4.000 points avant l'automne prochain. Pour ma part, je suis positionné sur le marché à terme à 3.800 points !! La hausse du pétrole et de l'euro pèsera en effet sur l'économie française. Pour protéger son portefeuille d'actions, il faut penser aux marchés à terme, qui permettent d'initier des stratégies de couverture. Les gains générés par les positions prises compenseront les pertes provoquées par le décrochage attendu des marchés boursiers. Celui qui ne se protège pas parie en fait qu'il ne va pas perdre d'argent. Une attitude passive irresponsable.

Capital.fr : Dans la tourmente, quelles valeurs françaises pourraient tirer leur épingle du jeu >

Mostapha Belkhayate : Le secteur des matières premières et le compartiment de l'écologie devraient surperformer le marché parisien.

Propos recueillis par Nicolas Gallant

http://fr.biz.yahoo.com/14022008/103/mmgf-le-dollar-va-s-effondrer-d-ici-l-automne.html

Mr Belkayate a tous vue avant les autres sur les évenements que nous avons connu alors gardez ce post au chaud. @+

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Tu bégayes?

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, mardi 19 février 2008, 22:19 (il y a 6126 jours) @ bedseb

:lookaround:

--
jean-marie

Une info en passant...

par Bimbo, samedi 23 février 2008, 07:55 (il y a 6123 jours) @ bedseb

» MMGF : "Le dollar va s'effondrer d'ici l'automne et le CAC 40 est loin
» d'avoir touché le fond !"
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» MMGF : 'Le dollar va s'effondrer d'ici l'automne et le CAC 40 est loin
» d'avoir touché le fond !'
» Trader et gestionnaire du fonds or Mansa Moussa Gold Fund, (1,2 milliard
» de dollars d'encours), qui affiche une performance supérieure à 4% par
» mois depuis sa création en avril 2005, Mostafa Belkhayate avait parié lors
» de l'interview du 6 avril 2007 accordée à Capital.fr sur l'envolée de l'or
» ainsi que sur la chute du dollar et du CAC 40. Les investisseurs qui ont
» suivi ses conseils peuvent se frotter les mains… Le gérant marocain nous
» confie ses prévisions pour 2008.
»
» Capital.fr : Le dollar évolue non loin de planchers historiques face à la
» monnaie unique et la devise nippone. Pensez-vous que le billet vert puisse
» franchir les seuils techniques et psychologiques de 1,50 dollar pour un
» euro et des 100 yens >
»
» Mostapha Belkhayate : A moyen et long terme, le dollar américain va
» continuer de baisser, c'est certain à 200%. La question est de savoir s'il
» glissera avec régularité ou s'il tombera lourdement, provoquant une crise
» planétaire sans précédent… Je m'attends à une baisse brutale (supérieure à
» 10% en une semaine) avant l'automne 2008, un mouvement qui va affoler les
» places financières car les opérateurs auront la nette impression d'une
» perte de contrôle. Depuis quatre ans, je mets en garde les investisseurs
» contre la dévalorisation du billet vert qui, cette année, va être plombé
» par deux facteurs majeurs. D'une part, les chinois, qui financent
» l'économie américaine depuis 20 ans, vont commencer à diversifier leurs
» risques sur d'autres pays et devises, et s'attaquer aux secteurs du
» pétrole et de la défense, jusque là considérés comme chasse gardée par les
» américains. D'autre part, les banques centrales réduiront la part du dollar
» dans leurs réserves de change, largement constituées de billets verts (67%
» des réserves de devises au niveau mondial, contre 25% pour l'euro, 4% pour
» le yen et 4% pour la livre sterling). Les banques centrales (notamment
» asiatiques) ont beaucoup souffert de ce déséquilibre, et elles prennent
» conscience de l'importance de l'or, comme valeur refuge, dans la gestion
» de leurs réserves.
»
» Capital.fr : L'once d'or a inscrit en janvier un nouveau sommet, à 930
» dollars, battant ainsi le record de 850 dollars atteint en 1980.
» Maintenez-vous votre objectif de 1.000 dollars, les cours du métal jaune
» pouvant être affectés par le reflux des prix du pétrole, dans un contexte
» de dégradation de la conjoncture américaine >
»
» Mostapha Belkhayate : L'or atteindra 1.450 dollars avant la fin de l'année
» et passera la barre des 2.000 dollars en 2009 ! Un mouvement qui sera
» indépendant de la conjoncture américaine, contrairement à ce que
» pourraient penser certains analystes. Le métal jaune va changer de
» dimension, quittant la sphère des matières premières pour celle des
» devises. A ce jour, la moyenne mondiale des stocks d'or dans les réserves
» de change est de 10%. Une proportion qui ne peut qu'augmenter, vu la
» tempête financière et monétaire qui s'annonce. Et un petit 1% de plus
» représenterait tous les lingots d'or disponibles à la vente. Ils se feront
» rares, les investisseurs arabes et asiatiques les achetant et ne les
» remettant plus sur le marché. Ils les stockent et les oublient, quel que
» soit le profit qu'ils peuvent en retirer à la vente. Enfin, le dollar et
» l'or sont de farouches concurrents dans les réserves de change, et leur
» cours évoluent en sens inverse. Si la baisse du dollar est certaine, alors
» la hausse de l'or est programmée.
»
» Capital.fr : Comment miser sur la hausse des prix de l'or >
» Préconisez-vous d'investir dans les sociétés minières cotées >
»
» Mostapha Belkhayate : Je ne recommande pas les actions de sociétés
» minières, qu'elles soient cotées ou pas. Comme je l'ai expliqué, les
» actions dans leur ensemble vont être plombées. Mieux vaut investir
» directement dans les lingots d'or, ou sur des titres permettant d'en
» acquérir. A cet égard, BNP Paribas et Société Générale ont lancé des
» produits intéressants.
»
» Capital.fr : En 2007, vous annonciez que le CAC 40 tomberait prochainement
» à 4.600 points, un scénario qui s'est concrétisé en janvier. Depuis,
» l'indice s'est un peu repris. Pariez-vous sur une rechute >
»
» Mostapha Belkhayate : Oui. Le CAC devrait casser la barre des 4.000 points
» avant l'automne prochain. Pour ma part, je suis positionné sur le marché à
» terme à 3.800 points !! La hausse du pétrole et de l'euro pèsera en effet
» sur l'économie française. Pour protéger son portefeuille d'actions, il
» faut penser aux marchés à terme, qui permettent d'initier des stratégies
» de couverture. Les gains générés par les positions prises compenseront les
» pertes provoquées par le décrochage attendu des marchés boursiers. Celui
» qui ne se protège pas parie en fait qu'il ne va pas perdre d'argent. Une
» attitude passive irresponsable.
»
» Capital.fr : Dans la tourmente, quelles valeurs françaises pourraient
» tirer leur épingle du jeu >
»
» Mostapha Belkhayate : Le secteur des matières premières et le compartiment
» de l'écologie devraient surperformer le marché parisien.
»
» Propos recueillis par Nicolas Gallant
»
» http://fr.biz.yahoo.com/14022008/103/mmgf-le-dollar-va-s-effondrer-d-ici-l-automne.html
»
» Mr Belkayate a tous vue avant les autres sur les évenements que nous avons
» connu alors gardez ce post au chaud. @+

Déjà vu, déjà lu. Il a pas quelque chose de plus récent, le Mostapha >>>

Une info en passant...

par bedseb @, Saint-Omer, dimanche 24 février 2008, 20:33 (il y a 6121 jours) @ Bimbo

Désolé oui je begaye mais ça me semble tellement important que j'ai voulu le mettre sur les deux forums du site pour que ça se sache. Je joue completement dans son sens. L'or, la chute du cac sur 3800, la chute du dollar sur 1,60 pour 1 euro et je rajoute la hausse du pétrole sur les 120 $, le cuivre aussi qui est repartie en forte hausse sous des stock qui fondent tous les jours. MLZAM toujours...

Pour ceux qui est des actions je vais sortir complétement sous peu pour tout ça.

Mostapha est vraiment trés bon et il vaut mieux être réaliste, la crise est là et les supbrimes ne sont pas encore terminer. Regardez la banque Suisse

http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp>id=85963

Encore une fautes de trader -) A qui le tour..

En repassant...

par bedseb @, Saint-Omer, dimanche 24 février 2008, 21:48 (il y a 6121 jours) @ bedseb

a Vie Financière N°3269 / Vendredi 01 Fevrier 2008 à / Catégorie : Interview


Pour avoir anticipé le krach de 1987 et la bulle japonaise en 1989, Felix Zulauf fait autorité dans le cercle des meilleurs gestionnaires suisses. Il redoute une crise économique longue.

Felix Zulauf, président fondateur de Zulauf Asset Management


Vous aimez commencer vos analyses par l'étude des grands cycles >

F. Z. Oui, les boursiers ont tendance à se focaliser sur le très court terme et ne voient pas toujours les tendances de fond. Commençons par les taux : ils baissent depuis près d'un quart de siècle ! Nous sommes proches des plus-bas de 2003, à environ 3 % pour les emprunts à dix ans américains, contre près de 15 % en 1987. Non seulement il n'y a plus rien à gagner sur les obligations, mais un des grands facteurs de soutien des marchés d'actions va disparaître. Dans peu de temps, les taux repartiront à la hausse, partout dans le monde et pour de longues années.

Et les actions >

Après près de vingt ans de hausse, de 1982 à 2000, les marchés américains et européens sont entrés dans une phase de consolidation. Ils connaîtront de fortes variations cycliques, mais il n'y pas grand-chose à attendre pour les dix années qui viennent. Les marchés émergents, stimulés par leur croissance à long terme, pourront tirer leur épingle du jeu.

Pourquoi tant de pessimisme pour les pays développés >

Les excès sont importants. La crise immobilière dans les pays anglo-saxons ne peut se résoudre avant plusieurs années à cause des stocks considérables d'invendus. Dans certaines régions qui ont connu une forte activité spéculative, il faudra au moins quatre ans pour résorber le stock. En Floride, j'ai vu de véritables villes fantômes. La baisse a déjà commencé. L'indice très large de l'immobilier américain, le S&P/Case-Shiller, a déjà perdu 7 % mais, dans beaucoup de régions, les prix ont déjà chuté de 20 %. Seuls les biens d'une qualité tout à fait exceptionnelle peuvent trouver acquéreur. L'immobilier commercial sera également touché. En France, les prix ont grimpé plus qu'aux Etats-Unis. Ils baisseront donc également.

Et le marché hypothécaire >

Les boursiers commencent à comprendre l'étendue du problème des subprimes, mais ils sous-estiment considérablement celui des CDS. Le marché non régulé des credit default swaps est gigantesque. Il est beaucoup plus important que celui des subprimes (environ 9 000 milliards de dollars). La créativité des financiers s'est attaquée à tout l'univers du crédit. Une banque achète un package de crédits et l'assure auprès d'un hedge fund ou d'une autre entité, mais ces derniers n'ont pas les capitaux adéquats pour ce type de risque, ce qui déclenche des faillites en chaîne. Les Etats devront intervenir en créant toujours plus de liquidités. Enfin, les finances du consommateur américain, qui contribue pour 70 % au PIB, sont à un plus-bas historique. Le taux d'épargne des ménages, qui était de 13 % en 1982, est maintenant négatif. Les Américains vont devoir reconstituer leur épargne.

C'est la cause du ralentissement américain >

C'est une récession américaine qui se profile. Elle ne prendra pas la forme d'un V (baisse suivie rapidement d'une remontée) comme en 1990 ou en 2000, mais celle d'un L (forte baisse de l'activité sans reprise rapide). Au contraire, la contraction économique sera longue, dure et profonde.

L'Europe peut-elle tirer son épingle du jeu >

Ceux qui croient cela croient aux contes de fées. L'Europe entrera en récession d'ici douze mois. Le Japon sera moins vulnérable car il a déjà purgé ses excès, tandis que les marchés émergents continueront à progresser mais avec des taux de croissance plus faibles.

Les Bourses, faiblement valorisées, peuvent-elles tirer leur épingle du jeu >

Oui ! Les Bourses ne sont pas très chères mais les bénéfices des sociétés sont à un plus-haut historique et ils baisseront. Je crois à une poursuite de la baisse des actions pour le début de ce semestre avec une reprise dès que les gouvernements annonceront des programmes de grands travaux et des mesures fiscales de relance. La baisse des taux va se poursuivre, mais elle ne sert pas à grand-chose. Nous sommes dans une période de contraction du crédit. Et ce n'est pas parce que le coût de l'argent sera moins élevé que les banques pourront relancer leur activité de prêt. A terme, le conflit entre les forces de déflation venant des pays émergents et les forces inflationnistes dues à l'augmentation des masses monétaires partout dans le monde verra malheureusement la victoire des secondes. L'inflation reviendra.

C'est bon pour les matières premières et pour l'or >

L'or fera mieux que les actions, c'est certain. Les matières premières terminent leur correction. Leur hausse peut encore se poursuivre dix ans. Le pétrole peut corriger vers 70 dollars mais, à terme, il faudra compter avec l'or noir à 300 dollars le baril.


Claude Bejet

En repassant...

par a66b @, dimanche 24 février 2008, 21:58 (il y a 6121 jours) @ bedseb

plus de detail sur les produits BNP/SG sur l'or dont il a ete evoqué>

Pour ma part je suis place depuis un bon moment sur le OR700CBP1208 Et vous>

Cordialement.

Complement

par bedseb @, Saint-Omer, dimanche 24 février 2008, 22:23 (il y a 6121 jours) @ a66b

» plus de detail sur les produits BNP/SG sur l'or dont il a ete evoqué>
»
» Pour ma part je suis place depuis un bon moment sur le OR700CBP1208 Et
» vous>
»
» Cordialement.


Je ne joue pas les produit BNP et SG mais commerzbanq a bouche dite "ouverte" sans limite de temp pour l'or le 4859Z pour le silver le 4458z puis bientot le 4796z sur l'eur/$ et aussi le 2116z sur le cac. Je garde ma ligne de mlzam (30 % de portif en LT) j'aime bcp euro ressource mais je revend sous peu pour complété mon portif en or, silver et maintenant en turbo call euro/$ et turbo put cac comme le prédit Mr Belkayate qui a vue exactement la situation actuel avant tout le monde et tout va dans sont sens.

J'ai trouver ça aussi d'intéressant >

Une dernière tasse de thé avant l’attaque >

L’histoire paraît incroyable, et pourtant elle est bien réelle: des représentants de l’Iran et des Etats-Unis se sont bel et bien rencontrés, fort récemment, et c’est à Paris que ça s’est passé. Pour mémoire, rappelons que les Etats-Unis et l’Iran n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis... 1979 et l’affaire des otages de l’ambassade américaine qui s’était terminée par un désastre militaire, les hélicoptères envoyés pour délivrer les prisonniers subissant panne sur panne, l’un d’entre eux heurtant au sol son Hercules C-130 de soutien, provoquant la mort de huit soldats américains. Qu’est-ce qui a pu faire que nos deux pays et leurs dirigeants, qui ne ratent jamais une occasion de s’envoyer des fleurs, aient soudainement eu envie de se parler> Et pourquoi donc est-on obligé de l’apprendre aujourd’hui par la bande, alors que la rencontre s’est passée sur notre territoire national>

La réponse à la seconde question est vite trouvée. Notre président gesticulateur n’ayant pas trop la cote auprès de ses propres électeurs, en ce moment, on comprend que le Quai d’Orsay ne va pas aller claironner partout que les deux nations censées se détester arrivent à s’entendre, étant donné les propos présidentiels sur la dangerosité de l’Iran et un côté va-t-en guerre qui plaît tant à sa droite dure. Comme les derniers sondages, en prime, démontrent que notre président jouit encore d’une certaine popularité sur les questions de politique extérieure, ce n’est surtout pas le moment de briser cette belle image en annonçant que l’Iran et les Etats-Unis sont en train de prendre tranquillement le thé ensemble à quelques kilomètres du palais de l’Elysée. Le président a suffisamment de mauvaises nouvelles comme ça, avec ses députés qui n’obéissent pas, un fiston qui n’en fait qu’à sa tête et une première dame de France, elle aussi, gaffeuse. A moins d’une autre gaffe d’un spécialiste comme Bernard Kouchner, officiellement, donc, nous ne sommes pas au courant de l’événement.
Les discussions ont pourtant eu lieu le 24 janvier dernier à l’état-major de la FATF (Financial Action Task Force ou GAFI pour Groupe d’action financière, en français), un organisme financier regroupant trente-quatre nations, dont aujourd’hui la Chine, qui se charge de faire la chasse à l’argent sale dans le monde et aux pays fournisseurs d’argent aux terroristes. "Le GAFI a été institué en juillet 1989 lors d’un sommet du Groupe des Sept (G7) à Paris, initialement pour étudier et concevoir des mesures destinées à lutter contre le blanchiment de capitaux". L’adresse du GAFI est celle des bureaux de l’OCDE, rue André Pascal, dans le 16e, au bord du périphérique Ouest, en face de l’hippodrome de Longchamp, pas très loin de... Neuilly.

"Le GAFI est un organisme intergouvernemental dont la mission consiste à élaborer des normes internationales ainsi qu’à concevoir et à promouvoir des politiques, tant au niveau des États qu’au plan international, afin de lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme."

Selon plusieurs sources, la demande de réunion a été le fait de... l’Iran, qui ne fait pourtant pas partie des trente pays, afin de répondre aux accusations portées contre lui de blanchiment d’argent et d’être le pays banquier des terroristes... alors que l’Iran souhaite établir une Bourse du pétrole, reliée directement aux principales banques du pays. La réunion a donc eu lieu entre... banquiers... Quand on sait que certains d’entre eux ont leurs entrées directes dans les banques françaises et en même temps à la CIA, on peut se dire que cette réunion peut difficilement rester ignorée des deux gouvernements respectifs en cause. Beaucoup d’observateurs financiers ont vu dans cet entretien une occasion pour les Etats-Unis de dire une dernière fois aux Iraniens de ne pas mettre en œuvre leur projet de Bourse de pétrole, axée sur des échanges en Rial, la monnaie du pays, et en euro, et non en dollar, sur laquelle pourrait se précipiter tous les pays producteurs, ce qui représente un danger immense pour les Etats-Unis, qui bénéficient depuis toujours des échanges exclusivement dans leur monnaie. La réunion était présidée par les Etats-Unis et l’Italie, le représentant américain étant Daniel Glaser, le secrétaire d’Etat au Trésor chargé des financements du terrorisme et de la jurisprudence financière. L’Iran étant représenté par sa banque nationale, la Markazi Bank, et un ou plusieurs membres du gouvernement. Une réunion officiellement confirmée quelques jours après par Andrew DeSouza, le porte-parole du Trésor américain. Au même moment, un autre signe de détente apparaissait à Davos, où l’ambassadeur américain aux Nations unies, Zalmay Khalizad, était vu en compagnie du ministre des Affaires étrangères iranien, alors que son statut le lui interdisait en raison de la rupture diplomatique entre les deux pays. Les Etats-Unis faisaient pression depuis des mois pour inscrire l’Iran au ban des nations, en le déclarant "pays non coopératif"... alors qu’à ce jour plus aucun dans le monde ne figure sur la liste du GAFI, comme le montre le dernier rapport en date de l’organisme.

L’initiative de l’Iran de participer à des rencontres semble bien avoir pris de court totalement les Etats-Unis, qui peinaient à le diaboliser davantage depuis plusieurs mois. Chose que semble pourtant bien avoir retenu le GAFI, en déclarant fin janvier que tout échange devait être interrompu avec quatre organismes bancaires iraniens : les banques Sepah, Melli, Mellat et Saderat, ainsi que les transactions avec les Guardiens de la Révolution et le ministère iranien de la Défense. Les Etats-Unis en rajoutant une couche question insécurité financière en citant les chiffres du chômage et de l’inflation dans le pays des mollahs : "Both unemployment and inflation rates in Iran are on the rise, with independent experts estimating the unemployment rate to be roughly twice the 11 percent claimed by the regime" et en réitérant leur demande au GAFI de "confirming the extraordinary systemic risks that Iran poses to the global financial system."... L’attaque américaine n’est donc pas que militaire : l’offensive actuelle se situe au cœur même du fonctionnement économique du pays, où la décision de créer cette fameuse Bourse du pétrole de Téhéran est perçue pour ce quelle est, à savoir un très grand danger économique pour les Etats-Unis, qui feront tout pour en empêcher le fonctionnement, qui passe, on le rappelle, par des transactions mondiales circulant le long des câbles internet.

Les Etats-Unis ont décidé d’étrangler l’Iran économiquement avant même de lancer une quelconque offensive militaire. L’Iran, venu négocier des accords de la dernière chance, peut craindre dans les jours à venir pour le démarrage même de sa Bourse, qui devrait en ce cas précipiter une action militaire qui piaffe d’impatience depuis des mois. La date de lancement était initialement fixée au 27 février prochain, puis a été repoussée au 20 mars prochain. Les Etats-Unis, à l’économie chancelante, n’ont pas les moyens de se permettre l’éclosion de nouveaux échanges pétroliers qui leur échapperaient. L’annonce iranienne peut donc être perçue par les Etats-Unis comme un casus belli véritable. Un sentiment renforcé par des préparatifs de guerre américains fort longs, essentiellement de stocks de carburant pour avions et bateaux d’assaut, dont le pic principal correspond à la fin du mois de février. Les mois de mars et avril s’annoncent comme ceux de tous les dangers dans la région du golfe d’Ormuz. Depuis l’échec des négociations françaises du GAFI, tous les voyants sont au rouge. Voilà qui devrait redonner un peu de baume au cœur aux partisans de l’intervention armée en Iran... dont la personne citée au début de cet article, qui n’a pas fait mystère de ses penchants pour une intervention armée.

Le seul qui pourrait venir jouer les trublions dans cette inexorable montée vers le conflit est le même qui aurait pu empêcher l’attaque de l’Irak en 2003. El Baradeï, "La bête noire de Washingon" qui devrait logiquement et malheureusement rejouer le même rôle dans un scénario similaire, en annonçant aujourd’hui ou dans les jours à venir que le nucléaire iranien n’est pas une réelle menace nucléaire militaire. On sait comment il a été écouté en 2003, on peut à partir de là tout craindre à nouveau... Le 14 février dernier, plutôt discrètement, un homme politique a bien tenté une dernière pression sur celui qui doit remettre ce rapport qui dédouanerait l’Iran. Le même homme qui a déjà parlé de guerre, voici quelques mois. Avec les événements qui vont survenir bientôt, je ne pense pas que dans les semaines à venir notre président va garder son avance dans les sondages sur sa politique extérieure. Un prix Nobel de la paix va faire bientôt chuter sensiblement sa cote, qui sera réduite à néant en cas de conflit. On ne peut en même temps dire que "le nucléaire civil" est "la principale énergie du futur" et qu’elle "ne peut être réservé aux seuls pays occidentaux", et en même temps l’offrir à la Libye, aux Emirats... et la refuser... à l’Iran.


http://www.agoravox.fr/article.php3>id_article=36163

En repassant...

par deneb, vendredi 29 février 2008, 01:21 (il y a 6117 jours) @ a66b

»
» Pour ma part je suis place depuis un bon moment sur le OR700CBP1208 Et
» vous>
»
» Cordialement.

1446S
4179S
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