Pas de récession chez Disney (Securibourse)
Extrait du blogue de Bernard Mooney
http://www.lesaffaires.com/nouvelles/opinion/blogues/blogue.fr.html>handle=BernardMo...
Les investisseurs tentent d'identifier le plus de signes possibles concernant l'état de l'économie américaine.
Dans ce sens, les résultats financiers de Walt Disney étaient attendus. Parmi toutes les activités de Disney, c'est celui du secteur des parcs thématiques qui est en principe le plus sujet aux aléas de l'économie.
Or, Disney vient de publier des excellents résultats affichant une belle progression et surpassant les attentes des analystes.
Les revenus de Disney sont en hausse de 9 % à son premier trimestre clos le 29 décembre (on s'attendait plutôt à 4-5%) et les profits par action ont bondi de 29 % à 0,63 $ US (excluant les postes non récurrents). C'est 0,11 $ US de mieux que prévu!
Les revenus de ses activités médiatiques ont progressé de 10 % et ceux des parcs thématiques de 11 %, ce qui devrait calmer les craintes que Disney soit frappée par la supposée récession américaine.
Lors de son appel conférence du trimestre précédant, la direction de Disney mentionnait aux analystes, timidement, qu'elle ne voyait pas de signes de ralentissement, ni d'impact en provenance du contexte économique.
Bernard Mooney
Quand tout va mal... acheter les distilleries !
Il y a deux grand secteurs qui marchent quand tout va mal... : l'entertainment au sens large (Disney est rentre exactement dans le créneau) et les alcools. Historiquement, ces deux secteurs restent les derniers qui marchent toujours, meme lorsque les gens n'ont plus d'argent.
Cete observation n'est pas nouvelle, elle remonte a la grande dépression de 1929-1935 aux USA. Depuis, cette constante s'est toujours vérifiée.
Pernod-Ricard ?
» Il y a deux grand secteurs qui marchent quand tout va mal... :
» l'entertainment au sens large (Disney est rentre exactement dans le
» créneau) et les alcools. Historiquement, ces deux secteurs restent les
» derniers qui marchent toujours, meme lorsque les gens n'ont plus
» d'argent.
»
» Cete observation n'est pas nouvelle, elle remonte a la grande dépression
» de 1929-1935 aux USA. Depuis, cette constante s'est toujours vérifiée.
Of course...
C'est LA valeur CAC de fond de portefeuille a détenir (avec Air Liquide).
Of course...
» C'est LA valeur CAC de fond de portefeuille a détenir (avec Air Liquide).
disney et pernod ricard >
Of course...
sans connaitre edl
elle fait toujours des pertes et si benef il y a c'est d'abord pour la maison mere, non>
pmg comme disent les vignerons d'un vin..
Mac Donald aussi !!
» disney et pernod ricard >
Non je parle d'Air Liquide et Pernod Ricard en tant que valeur type père de famille au sein du CAC.
Je ne met pas Disneyland Paris dans le lot de valeurs 'tranquiles'...
Pour l'entertainment, seul New York offre un choix suffisamment varié d'actions.
Pour les valeurs qui marchent quand tout va mal, on peut mettre aussi Mac Do, qui est en train de devenir LA soupe populaire américaine... mais à l'échelle mondiale. Une sorte de 'soupe populaire globale'. Les résultats de Mac Do en 2007 sont tout simplement époustoufflant, ce qui pour moi est un indicateur avancé de l'appauvrissement des classes moyennes, qui viennent rejoindre les rangs déjà serrés des pauvres aux USA qui venaient habituellement "bouffer" au Mac Do.
Pour être plus clair : plus Mac Do gagne de l'argent, moins les gens en ont !
Mac Donald aussi !!
» Pour être plus clair : plus Mac Do gagne de l'argent, moins les gens en
» ont !
et inversement...
Mac Donald aussi !!
Les chinois ne vont donc pas manger chez Mac Do si on te suit.
Je ne connais pas la réponse mais pas sur que cela soit juste.
LVMH, VIVENDI c'est également de l'amusement non >
Mac Donald aussi !!
» Les chinois ne vont donc pas manger chez Mac Do si on te suit.
Je ne comprends pas. Explique.
» Je ne connais pas la réponse mais pas sur que cela soit juste.
La non plus. Rien compris.
» LVMH, VIVENDI c'est également de l'amusement non >
Lorsque je parle amusement, j'évoque ce qu'il y a de plus fondamental, le cinéma ou la télé, les jeux et les casinos, les vacances etc...
LVMH c'est du luxe a 100%. La aussi, curieusement, ca marche aussi. C'est l'autre bout de la chaine. Mais comme c'est beaucoup moins mass market avec des marges brutes a 20% c'est beaucoup plus sensible a la conjoncture, donc beaucoup plus volatile boursierement parlant.
Vivendi, c'est ma valeur fétiche, rentable, en croissance, décotée, c'est LA valeur du CAC, surtout a 26euros. Je l'ai en portif depuis 5 ans, avec un rendement nickel. Je ne suis pas pret de la lacher.
Mickey ne connait toujours pas la crise
Pour l'instant, le média TV dans une Amérique "en crise" performe bien, déjouant les prognostics des analystes les plus pessimistes.
Il semblerait que nous ne soyons pas en crise puisque, en référence aux remarques du haut de la file, l'alcool ne marche pas si bien. Belvédère souffre, Rémy Cointreau déçoit, Grand Marnier progresse à peine. Par contre Pernod-Ricard anticipe sans doute une grande dépression puisque pour 5,69 milliards d'euros, il se paye la vodka Absolut. Au dire de son directeur financier: "même dans les années difficiles, le consommateur protège ce qui constitue pour lui une valeur plaisir." Souhaitons-lui de voir juste pour le plus grand bien de l'humanité parce qu'avec un endettement financier de près de 12 milliards d'euros si sa prévision était déjouée, il ne trinquera plus avec un verre de jaune mais goutera plûtôt l'amertume de l'eau salée.
Walt Disney - Résultats du T3 en hausse grâce à la télévision
LOS ANGELES, 30 juillet (Reuters) - Walt Disney a annoncé mercredi une hausse légèrement plus marquée que prévu des résultats du troisième trimestre de son exercice 2007-2008, à la faveur d'un bénéfice exceptionnel et des bonnes performances de ses activités dans la télévision, dont la chaîne ESPN.
RESULTATS
Sur les trois mois à fin juin, le géant américain du divertissement a fait état d'un bénéfice net de 1,28 milliard de dollars soit 0,66 dollar par action, contre 1,18 milliard de dollars (0,57 dollar) un an plus tôt et une prévision moyenne des analystes de 0,61 dollar selon Reuters Estimates.
Les résultats du troisième trimestre 2007-2008 ont été dopés par un bénéfice exceptionnel de 0,04 dollar par action, lié à l'achat des magasins Disney Stores en Amérique du Nord, la vente de Movies.com et la résolution favorable de certains litiges fiscaux.
Le chiffre d'affaires a augmenté de 2% à 9,24 milliards de dollars sur la période.
CONTEXTE
L'action Walt Disney a accusé une baisse de 11% sur les trois mois à fin juin, les investisseurs redoutant l'effet de la cherté du pétrole et du ralentissement économique sur la fréquentation des parcs à thème du groupe et, plus généralement, sur les dépenses des consommateurs.
Tom Staggs, directeur financier de Walt Disney, a déclaré que les réservations d'hôtel dans les parcs de loisirs situés sur le sol américain étaient stables sur le trimestre en cours, tout en ajoutant qu'elles étaient "en très légère hausse" par rapport à il y a un an.
COMMENTAIRE
"Dans l'ensemble, ces résultats sont conformes à nos attentes. Le tout est de savoir de quoi sera fait l'avenir", a estimé Rich Greenfield, analyste chez Pali Capital.
PARCS A THEME
Cette activité a enregistré une hausse de 5% de son chiffre d'affaires et une progression de 3% de son résultat opérationnel, grâce à des fréquentations en hausse aux parcs Walt Disney World Resort et Disneyland Resort Paris.
TELEVISION
Cette activité, dans le sillage des bons résultats de la chaîne de télévision ESPN, a connu les meilleures performances du groupe, avec des ventes en hausse de 8% et un bénéfice opérationnel en hausse de 9%.
STUDIOS
Le chiffre d'affaires des studios, sous le coup de moins bonnes entrées du deuxième volet des "Chroniques de Narnia", a reculé de 19% et le bénéfice opérationnel, affecté par les coûts du film issu des studios Pixar "Wall-E", de 49%.
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Graham