vu par le littéraire mais toujours intéressant Marc Aragon,
à confronter avec l'opinion de Labadie sur la déflation.

http://www.marc-aragon.net/article-14326144-6.html#anchorComment.

Les poussées inflationnistes venant d'Orient par les salaires, les politiques occidentales ne paraissent avoir nul moyen pour en empêcher la contagion généralisée, sauf à supposer que les difficultés des institutions bancaires seraient tellement gênées qu'elles limiteraient plus fortement encore le financement/refinancement de l'économie toute entière.
Il y a beaucoup d'avantages à solder la dette par de l'inflation et ce malgré le rehaussement fort prévisible des taux longs. Enfin, si cela se réalisait, nous aurions une situation à priori théoriquement paradoxale pendant une période courte (2-4 ans): baisse forte des prix immobilier parallèlement à une inflation croissante. Ce ne serait jamais que le scénario inversé de ce que nous venons de vivre: inflation modérée parallèlement à une bulle des actifs. Le dégonflement de la bulle immobilière serait résolu avec des dommages relativement restreint et limités à une frange minoritaire de ménages. Les dommages collatéraux seraient, entre autres, la fragilisation des sociétés fortement endettées et/ou nécessitant de forts investissements corporels de renouvellement ainsi que d'importants BFR.

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Graham