SSII

par doccrm, dimanche 16 janvier 2005, 11:35 (il y a 7254 jours) @ marco

» Quelle ssii me conseillez vous pour 20005 >

Vu sur le site MVVA de janvier 2005 (adresse www.mieuxvivre.fr)
Reproduit en deux parties :

1ère partie

Le retour d’une croissance modérée du marché européen et les rapprochements en vue sont favorables à l’évolution boursière du secteur pour 2005.

Les investissements informatiques ont repris dès 2003 aux Etats-Unis, portés par le retour aux profits des entreprises. Un nouveau cycle de croissance s’est ainsi amorcé. Toujours à la traîne du grand frère américain, le marché européen n’a démarré, pour sa part, qu’au deuxième trimestre 2004. Les anticipations des directeurs de services informatiques se sont toutefois améliorées au fil des mois avec, désormais, une croissance attendue de 5% dans ce secteur pour 2005. Elle sera soutenue par l’arrivée d’un cycle de remplacement dans les logiciels d’application d’entreprises, près de six ans après les investissements massifs de 1999.

Forte dans l’infogérance, la demande s’élargit à l’intégration de systèmes et au conseil, au-delà de la simple gestion de l’infrastructure. Ces besoins de plus en plus importants nécessitent, pour les sociétés de service informatique, une taille critique que peu d’acteurs possèdent en Europe continentale. Voilà de quoi favoriser un nouveau mouvement de concentration dans un domaine où celle-ci reste modeste, en dépit des récentes opérations. L’acquisition de l’un des grands groupes européens par un américain est cependant improbable pour le moment, selon les analystes de la Société Générale. En raison, en particulier, de la faiblesse du billet vert. Et les mariages entre sociétés installées de part et d’autre de l’Atlantique ne laissent pas que de bons souvenirs… Ainsi, la rentabilité de Capgemini souffre encore de la fusion difficile avec Ernst&Young. Une opération pourtant supposée donner naissance à un géant mondial ! Mieux vaut donc anticiper une poursuite du mouvement de consolidation au sein d’entreprises européennes. De grands groupes pouvant se rapprocher de structures plus petites, à l’image de Capgemini avec Transitiel ou d’Atos Origin avec Sema. Une analyse partagée par les spécialistes d’Ixis Securities qui voient dans la faiblesse des valorisations une autre justification des manœuvres à venir.

Atos Origin
Un nouveau leader
L’acquisition en 2003 des services informatiques de Schlumberger a considérablement renforcé le poids du groupe au Royaume-Uni. Conséquence : cette zone pèse maintenant plus de 20% du chiffre d’affaires. Atos Origin a aussi une position dominante en France et en Hollande. L’intégration de Sema lui a déjà permis de répondre à des appels d’offre pour des contrats d’infogérance de plus grande taille. Il a ainsi entamé la conquête du marché allemand, avec la reprise d’une partie des services informatiques de KartstadtQuelle. Il doit enfin développer le conseil pour le faire monter à 20% du chiffre d’affaires, contre 9 % aujourd’hui. Pourquoi pas par la reprise des activités de conseil de Capgemini > Beaucoup de projets, donc, pour Atos Origin qui devrait dégager une marge d’exploitation annuelle d’au moins 7%, grâce à la rationalisation des activités reprises. La décote actuelle du groupe par rapport à ses pairs européens nous semble injustifiée.
Code Isin : FR0000051732


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