Nicox (encore) par Pzp (Securibourse)
Le bureau d'études maintient son avis à "renforcer" en estimant la probabilité de réussite à 70%...
Dans une note adressée à ses clients, l'analyste de la Société de Bourse Portzamparc réitère son conseil de renforcer la position sur NicOx, valorisée 19 euros par actions en l'état actuel du dossier. Dans l'hypothèse de la conclusion d'un accord autour du médicament naproxcinod fondé sur le partage des droits de commercialisation avec un partenaire (NicOx se réservant par exemple une partie du marché, lié à des praticiens spécialistes) le bureau d'études valoriserait alors le dossier à 25 euros.
Portzamparc constate que la valorisation de NicOx est suspendue à son médicament phare, naproxcinod, qui représente 60% de la VAN par molécule. Toutefois, l'analyste juge que l'aboutissement du programme clinique est proche avec une probabilité de réussite élevée (70%), le risque étant que les résultats des études 302 et 303 soient moins positifs à l'égard de la tension artérielle que ceux obtenus avec l'étude 301. En cas de succès, naproxcinod pourrait faire l'objet d'un accord relativement inédit dans l'univers des biotechs. Contraint par l'abandon d'AstraZeneca à poursuivre seul le développement de la molécule, le groupe sophipolitain se trouve aujourd'hui avec un produit en phase III alors que la plupart des deals sont signés avant ce stade. "En portant le développement de naproxcinod jusqu'à maturité, NicOx porte l'essentiel du risque de développement ce qui le place en position de force pour négocier la commercialisation", écrit le bureau d'études. NicOx pourrait choisir de partager les droits avec un ou plusieurs partenaires (en conservant une partie des droits pour un circuit de distribution spécialisé par exemple)."Cette approche peu classique présente l'inconvénient de mettre en place une structure de distribution avec les risques opérationnels associés, mais cela pourrait permettre à Nicox de capter deux fois plus de cash flow que par le biais d'un accord global classique".
Au fil des 25 pages de son étude, l'analyste évoque également le reste du portefeuille de produits en développement, dont plusieurs recèlent un potentiel important à ses yeux (projet dans la BPCO avec la start-up canadienne Topigen, antihypertenseur avec Merck & Co., traitement du glaucome avec Pfizer).