Sur la polémique des investisseurs qualifiés.... (Securibourse)

par nols, samedi 20 octobre 2007, 11:47 (il y a 6239 jours)

Pour plus de lisibilité voir la source: l'excellent blog de Bernard Auger
http://bourse-action-pour-tous.blogbourse.com/article-186757.html


Voici dans son intégralité un communiqué de presse de l'AMF. Pas toujours très clair pour le commun des actionnaires. C'est pourquoi je me suis permis de le commenter "en bleu". Il est probable que les règles pour Alternext seront également appliquées au Marché Libre avec une différence de taille : il n'y a pas, pour le ML, de compartiment "EA, comme pour Alternext !

Service de la Communication

Communiqué de presse

Paris, le 15 octobre 2007

Placement privé sur Alternext : l’Autorité des marchés financiers précise les règles

La transposition (1) de la directive « prospectus (2) » dans le code monétaire et financier a modifié la définition de l’appel public à l’épargne. Désormais, outre le placement auprès d’un nombre restreint d’investisseurs, échappe aux obligations applicables aux émetteurs en cas d’appel public à l’épargne, tout placement réservé à des investisseurs qualifiés, tels que définis à l’article D. 411-1 du code monétaire et financier, lorsque ces investisseurs agissent pour compte propre.

Dans le cadre de ce nouveau dispositif, un certain nombre de sociétés ont procédé à l’inscription de leurs titres sur le marché d’Alternext, à la suite d’un placement réservé à des investisseurs qualifiés ; ces émetteurs se sont placés délibérément hors du champ de l’appel public à l’épargne ; Euronext-Paris, gérant le marché Alternext, distingue expressément sur sa cote, les sociétés qui relèvent de l’appel public à l’épargne et celles qui n’en relèvent pas.

Voir mon article du 4 septembre, dans la catégorie "Réglementation, Fiscalité" qui vous donne un lien pour trouver la liste des valeurs concernées (compartiment EA).

L’AMF a été interrogée sur le point de savoir si, une fois intervenue l’inscription initiale de sociétés dont les titres ont fait l’objet d’un placement réservé à des investisseurs qualifiés, il était possible à n’importe quel investisseur de se porter acquéreur des titres en cause, en transmettant à cette fin un ordre à son intermédiaire financier.

En réponse à cette interrogation, l’AMF précise que la mise d’instruments financiers sur le marché dans le cadre d’un placement réservé à des investisseurs qualifiés ne prive pas les autres investisseurs du droit d’acquérir de tels instruments financiers.

Après la 1ère cotation de "l'introduction directe", tout le monde peut acheter ou vendre les titres des sociétés concernées "sous condition" !

Toutefois, avant de prendre en charge, pour transmission à un membre du marché ou pour exécution, un ordre émanant d’un investisseur non qualifié et portant sur un instrument financier relevant de cette catégorie, le prestataire de services d’investissement doit avoir fait toute diligence pour s’assurer que l’investisseur est bien au fait des risques particuliers que comporte ledit instrument financier.

Cela signifie que votre "profil d'investisseur" devra être parfaitement connu par votre intermédiaire financier qui devra, à mon avis, être un dépositaire de votre compte (voir mon article du 11 octobre dans la rubrique "Réglementation, Fiscalité".)

En l’état actuel des textes, cette exigence relève de l’article 321-48 du règlement général de l’AMF.

A partir du 1er novembre 2007, compte tenu de la transposition de la directive marché d’instruments financiers, cette exigence s’inscrira dans le cadre des précautions prévues aux articles 314-43 et suivants, destinées à garantir que la transmission pour exécution ou l’exécution d’un ordre est bien appropriée au degré d’expérience et de connaissance du client lui permettant d’appréhender les risques spécifiques d’un tel instrument financier.

En tout état de cause, les actionnaires cédants comme les prestataires de services d’investissement doivent s’abstenir de toute commercialisation notamment sous forme de publicité ou démarchage, à destination des investisseurs particuliers. Ces derniers devront, au contraire, être avertis des particularités de ce marché par le prestataire auquel ils prendront l’initiative éventuelle de s’adresser pour transmettre ou exécuter un ordre.

(1) Loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005.

(2) Directive 2003/71/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 novembre 2003 concernant le prospectus à publier en cas d’offre au public de valeurs mobilières ou en vue de l’admission de valeurs mobilières à la négociation, et modifiant la Directive 2001/34/CE.

Sur la polémique des investisseurs qualifiés....

par Graham ⌂ @, dimanche 21 octobre 2007, 00:47 (il y a 6239 jours) @ nols

Merci pour cet article intéressant ainsi que le lien au blog qui l'est autant.
Il me semble que la confusion n'est pas prête de cesser, du moins tant qu'un texte réglementaire ne posera pas des règles nettes applicables en toute sécurité par les intermédiaires.
En attendant ceux qui voudraient investir sur des sociétés n'ayant pas fait appel à l'épargne publique risquent encore d'être déçus par leurs courtiers.

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Graham

lien au document

par Graham ⌂ @, lundi 22 octobre 2007, 00:26 (il y a 6238 jours) @ Graham

http://www.amf-france.org/documents/general/7964_1.pdf

Avec la nouvelle réglementation qui entrera en vigueur le 01 novembre, il est évident que pendant quelques temps les opérations sur titres réservés aux investisseurs qualifiés risquent d'être empêchées pour tous les autres, investisseurs non professionnels, qui bénéficient d'une protection renforcée que doivent appliquer tous les intermédiaires.

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Graham

Bonjour, graham?

par velise, lundi 22 octobre 2007, 09:09 (il y a 6238 jours) @ Graham

ou les autres
ou en etes vous sur Bx>:-| :-|

BX4

par Bobo, lundi 22 octobre 2007, 10:42 (il y a 6238 jours) @ velise

» ou les autres
» ou en etes vous sur Bx>:-| :-|

Vendu ce matin avec un petit benef.
J'attends une éventuelle remontée du CAC à 6000 pour recharger plein pot.

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BX4

par labadie ⌂ @, Chaloupe St-Leu, La Réunion, lundi 22 octobre 2007, 11:38 (il y a 6238 jours) @ Bobo

» » ou les autres
» » ou en etes vous sur Bx>:-| :-|

Je suis toujours aussi bear, et je garde pour le LT, en espérant la validation d'une ETE avec objectif (intermédiaire) 4500 pts.
Les nouvelles sont plutôt bonnes pour les BX avec la dégradation de l'immo qui se poursuit tranquillement, l'aversion au risque qui revient en force depuis une semaine sur les créances titrisées et cette analyse réconfortante (pour les bears :-P ) de caterpillar :
http://news.independent.co.uk/business/news/article3084326.ece

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par Graham-, lundi 22 octobre 2007, 13:27 (il y a 6237 jours) @ Graham

Bonjour Velise,

Je n'utilise pas de BX4. Si je suis convaincu qu'à un terme incertain mais inéluctable (sauf modification des moeurs, etc.) que j'imagine inférieur à 20 ans, la société et l'économie américaines imploseront, si je suis certain encore que les conditions pour cela préexistent déjà en forte latence, j'ai cependant l'opinion que le déclencheur de tels évènements est entier contenu dans la confiance des agents. Je ne suis pas persuadé que la grave crise actuelle suffise à remettre en cause nos paradigmes et la confiance qui en résulte. Je pense que les faits naissent d'abord dans l'esprit des hommes avant de se réaliser. Pour ébranler en profondeur nos paradigmes (qui durent depuis deux siècles!!), il faut bien plus que des inquiétudes. Il faut que le mouvement soit durablement entamé. Nous n'en sommes pas là. Et c'est pourquoi, je ne mise pas sur le BX4.
Techniquement, le produit est faillible, notamment en cas de forte volatilité. Mais aussi, il faut bien avoir conscience du risque de contrepartie défaillante. Si la crise est si grave que nous le pensons, ce danger grandit considérablement.
J'ai tendance à croire que le meilleur moyen pour se prémunir d'un krach boursier suivi d'une récession reste de liquider les actifs et de converir cela en produits monétaires surs. Pour éviter encore plus le risque de contreparetie défaillante que nous avons rencontré sur les sicavs monétaires, un bon moyen consiste à acheter des obligations d'Etats à échéance courte (pas moyennes, ni longues, les risques de tension sur les taux sont trop importants). La garantie d'état reste le meilleur moyen de préserver son patrimoine tout en attendant d'y voir plus clair pour agir comme il conviendra au moment opportun.

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