Pour chris : bravo pour M6 (Securibourse)
MMT + 11 % ce matin
Pour chris : bravo pour M6
Merci. Je commençais à avoir des doutes sur ma surpondération sur le secteur médias.
A noter les fortes hausses de TF1, Canal+ et NRJ. Par contre, Vivendi ne réagit pas, encore pénalisé par la baisse des prix à venir sur les terminaisons téléphoniques.
Quelques précisions sur la prochaine loi sur les médias, qui devrait faciliter la recomposition des médias.
Je pense que le groupe TF1 en particulier retrouve un vrai aspect spéculatif.
Réforme de l'audiovisuel : les actions TF1, M6 et Canal+ dopées
Challenges.fr | 09.10.2007 | 10:03 |
Une réforme viserait à assouplir les règles de l'audiovisuel.
Les actions des groupes de télévision TF1 et M6 et de la chaîne Canal+ ont décollé, mardi 9 octobre à la Bourse de Paris, grâce au projet de réforme de l'audiovisuel annoncé lundi par Christine Albanel, la ministre de la Culture et de la Communication, présente au Mipcom, le marché de l'audiovisuel.
Vers 10 heures (8 heures GMT), Canal+ prenait 7,23% à 8,45 euros, TF1 7,44% à 20,37 euros et M6 Metropole TV 6,91% à 22,43 euros, dans un marché parisien en baisse de 0,34%.
Assouplissement des règles de concentration
Les Echos indiquent que le gouvernement veut transposer une directive européenne visant à assouplir les règles de concentration dans le secteur privé.
Le projet prévoit également de relever le plafond de la participation maximale autorisée dans le capital d'un groupe télévisuel, actuellement à 49%, et de libéraliser le secteur.
Pour ce faire, les limitations publicitaires et de financement de la production indépendante seront allégées.
Optimisme
Oddo Securities a salué mardi dans une note à ses clients un "changement en vue dans l'audiovisuel, notamment le plafond des 49%".
"TF1 et M6 vont bien réagir à cet article qui est la continuité du discours de Nicolas Sarkozy sur la réforme de l'audiovisuel. L'augmentation du volume publicitaire pourrait se chiffrer à quelques dizaines de millions d'euros de chiffre d'affaires publicitaire supplémentaire pour les deux groupes", a souligné de son côté Natixis.
Pour chris : bravo pour M6
M6 trop chère à mon goût maintenant, mais c'est une belle société
J'ai également acheté du VIV en septembre dans les 29 e.
Je me tate pour NRJ, que je trouve pas chère, et pour cause (diversification plutôt ratée...).
A noter qu'elle est également en forte hausse aujourd'hui.
Que penses-tu de
Total (vers les 53 )
Air France (cours actuels) ; PER pas cher mais FCF/CA vraiment minable...c'est lié au secteur du transport aérien >
Pour chris : bravo pour M6
» Je me tate pour NRJ, que je trouve pas chère, et pour cause
» (diversification plutôt ratée...).
NRJ a un intérêt spéculatif lié à un retrait de la cote et/ou avec un groupe de médias.
Mais je ne crois pas à l'avenir de la radio. Je lisais notamment un article peu rassurant dans Courrier international sur le déclin des radios US : les jeunes font aujourd'hui leur propre programmation musicale. Ces radios s'orientent vers l'information locale.
NRJ a conscience de ce déclin, mais a bien du mal à faire évoluer son modèle économique.
Graham est plus positif que moi sur le titre
» Que penses-tu de
» Total (vers les 53 )
J'ai actuellement une préférence pour Maurel. Mais Total reste une valeur intéressante à ce niveau de valorisation, même si les objectifs de production ne sont pas tenus. Je crois à une augmentation des cours du pétrole à long terme, mais le problème réside dans les relations de plus en plus difficiles avec les pays ayant du pétrole... A noter quand même que Total est positionné dans le GNL, et peut être à l'avenir dans le nucléaire.
» Air France (cours actuels) ; PER pas cher mais FCF/CA vraiment
» minable...c'est lié au secteur du transport aérien >
C'est vrai que Air France n'a jamais été très bien valorisé dans un secteur en partie sinistré, surtout aux Etats-Unis. Côté Air France, la fusion avec KLM tient ses promesses et les résultats sont bons.
Inconvénients : le secteur est cyclique et très sensible aux attentats et aux cours du baril ; la concurrence du low-cost est de plus en plus forte ; les taxes aériennes sont attendues en forte hausse...
A noter que le dernier Capital consacre un dossier au transport aérien et ses évolutions (A380, avions propres,...).
A court terme, l'éventualité d'un rapprochement avec Alitalia (AF fait partie des six candidats) pèse sur le cours.
NRJ: quelques remarques en vrac
» » Je me tate pour NRJ, que je trouve pas chère, et pour cause
» » (diversification plutôt ratée...).
»
» NRJ a un intérêt spéculatif lié à un retrait de la cote et/ou avec un
» groupe de médias.
» Mais je ne crois pas à l'avenir de la radio. Je lisais notamment un
» article peu rassurant dans Courrier international sur le déclin des radios
» US : les jeunes font aujourd'hui leur propre programmation musicale. Ces
» radios s'orientent vers l'information locale.
» NRJ a conscience de ce déclin, mais a bien du mal à faire évoluer son
» modèle économique.
» Graham est plus positif que moi sur le titre
Je connais le fond de cet article. Il est intéressant. La publicité "fuit" la radio pour .... les webradios, ou plutôt radios et webradios deviennent complémentaires aux yeux des publicitaires. L'initiative de NRJ avec le développement intensif de ses webradios est à ce propos intéressante, même si le succès n'est pas garanti. Je me suis amusé à les écouter, il y en a pour tous les goûts, on peut facilement imaginer des développements plus audicieux avec une part sélective accrue pour l'auditeur. Radio et Webradio ou les deux ensembles ont encore un grand avenir (on passe encore bcp de temps en voiture par exemple ou à écouter la radio seul à la maison et autres encore...). C'est aussi sans compter à venir sur la puissance de nuisance de Tower Cast à l'encontre des webradios innovantes. La difficulté conjoncturelle est ailleurs: c'est l'audimat. NRJ, ChérieFM,Rire et Chansons se ringardisent. Ce n'est pas trop le cas de Nostalgie qui a ses auditeurs assez fidèles. Ce point est effectivement le plus délicat. Difficile de prédire l'avenir quant à cela. Cela dépendra de la capacité d'NRJ à déceler et à promouvoir les talents de demain (comme jadis).
Sur le mobile, je ne suis pas aussi pessimiste que la plus part. Il est certain que les débuts ont été plus que laborieux. NRJ accuse beaucoup de retard, difficile à rattraper. Le soutien du CM-CIC me plait bcp. Le coût de démarrage pour l'activité mobile est considérablement supporté par les capitaux mis par CM-CIC lors des AK pour un coût presque nul pour NRJ (pas mal, développer une activité avec un coût capitalistique faible!!!c'est dire que la marque vaut quelque chose). Le réseau de commercialisation et les capacités techniques du CM-CIC (notamment pour absorber des rivaux) sont un avantage. Le fait que NRJ possède la propriété du répertoire de sa clientèle aussi au moment de la structuration des opérateurs virtuels (ce qui n'est pas le cas de m6 par exemple). Cela étant, je ne m'attends pas à des revenus bénéficiaires dans 5 ans exceptionnels, si seulement il y en a.
Quant à la TNT, laissons le temps au temps. Il y a un an, les analystes valorisaient BFMTV à plus de 100m. Il suffit de se représenter une part d'audience de 4% dans la TNT généralisée à l'ensemble de la population en comparaison proportionnelle de ce que font actuellement M6 ou TF1 pour se dire que cette évaluation n'est pas si haute que cela. Et là aussi, NRJ 12 essuyera encore bien des revers et des déconvenues. Mais qu'importe, c'est inévitable et normal. A LT, cela a peu d'effet.
Donc crise de croissance, comme le dit le DG, Marc Pallain. Est-ce bien grave> Je ne pense pas tant qu'il faille déjà jeter NRJ aux orties. Et puis, il faut bien le dire, il n'y a plus grand chose à retrancher à la valorisation pour qu'elle devienne décote franche.
On oublie les 130m de trésorerie.
On oublie les revenus futurs de licence dans les radios étrangères.
On oublie la puissance future de Tower Cast, cette formidable petite machine à cash et machine de contrôle une fois la libéralisation dans la diffusion pleinement réalisée.
Il me semble qu'il n'y a pas grand risque sur NRJ à 5 ans au cours actuel. Bien moins que sur TF1 par exemple en comparaison. Par contre le potentiel est là. J'envisage des revenus d'exploitation autour de 200m d'ici 7ans. C'est le pari de la réussite de la stratégie multimédias. Le concept me séduit. Certes c'est très loin d'être assuré. Cependant j'y crois comme je crois provisoire la crise de croissance qu'évoque Marc Pallain.
Par contre, je ne crois aucunement à un rachat de Baudecroux. Les liquidités excédentaires seront utiles pour la TNT surtout. J'ai plutôt l'impression que le rachat du restant du capital grâce à cette trésorerie serait pour Baudecroux destructeur de valeur. Cela fragiliserait l'entreprise. Baudecroux est encore jeune et surtout plein d'NRJ! (c'est le mot). Je ne l'imagine pas ne pas relever le challenge, ni ne pas se donner les meilleurs moyens pour le réussir.
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Graham