De prime abord, pour moi, les baisses du taux des FED FUNDS et du taux d'escompte de 0,5% ne changent rien fondamentalement aux difficultés actuelles:

-pour le taux d'escompte: le problème du refinancement des banques n'est pas un problème d'élévation ou non de taux d'intérêt, mais un problème de confiance des agents bancaires entre eux. La baisse du taux de l'escompte n'augmentera pas cette confiance. Elle permet juste aux banques d'avoir à moins souffrir du refinancement par l'intermédiaire des banques centrales qui jouent le rôle de régulateur d'un marché désorienté. Ce qui s'est passé pour la Northern Rock, la mesure extraordinaire de la BoE, ce qui s'est passé pour les marchés monétaires avec l'injection extraordinaire de liquidité dans le système pour éviter son enrayer et ce depuis plus d'un mois, ce qui se passe maintenant avec l'abaissement brutal des taux, ce qui s'est passé début septembre pour Calyon ne sont que des signes de la gravité de la situation. Rien n'a été anticipé. Rien n'est controlable, pas même au niveau des banques centrales.

-pour le taux des FED FUNDS: la pression du crédit sur les ménages est provisoirement atténuée. Cela n'aura aucun effet positif sur la croissance. Le mal est endémique, seulement endormi. L'endettement reste, il devra être résorbé quelque soit le niveau des taux.

Avec ces baisses importantes, le dollar sera fragilisé. Des tensions inflationistes surgiront aux USA (les produits extérieurs seront plus chers, dont l'énergie). Il y a risque de non rentrée de capitaux étrangers, voire de reflux. Cela se voit déjà. La dette rentre. Les dollars sont vendus. Dévaluation de la monnaie> je ne sais pas, mais cela y ressemble. L'Amérique s'appauvrit brusquement. Elle ne consommera pas.

Voilà mon point de vue à chaud, j'attends vos avis pour qu'ensemble nous essayons d'y voir plus clair.

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Graham

Oui mais si les banques US publient des résultats potables, comme Lehmann, cela peut modifier un peu la donne >
Mais quel crédit peut on effectivement accordé aux résultats (trimestriels) de ces banques....

c'est reculer pour mieux.......
cette baisse va permettre aux petits amers loques de respirer pour qq tps
et kom cela un grand respiration des marches, mais a terme avec ou sans longue baguette il faudra payer...

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» Avec ces baisses importantes, le dollar sera fragilisé. Des tensions
» inflationistes surgiront aux USA (les produits extérieurs seront plus
» chers, dont l'énergie). Il y a risque de non rentrée de capitaux
» étrangers, voire de reflux. Cela se voit déjà. La dette rentre. Les
» dollars sont vendus. Dévaluation de la monnaie> je ne sais pas, mais cela
» y ressemble. L'Amérique s'appauvrit brusquement. Elle ne consommera pas.
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Bonsoir,
si la FED ne fait rien, il y a un grand risque de récession. Si récession, cela entrainera un plongeon du dollar (bien plus qu'une baisse des taux).
Par contre en maintenant la croissance, la FED maintient le dollos, même sous perfusion et antidepresseur.
Ce n'est que mon avis
Cdt

Cette action montre deux choses :
1- les US craignent une récession, et en abaissant les taux si fortement, mettent au grand jour une économie fébrile
2- malheur au USD, le différentiel de taux entre EUR et USD s'affaiblit, donc la devise américaine devrait continuer à dégringoler car manque d'atractivité (avant le différentiel permettait de couvrir la faiblesse de la devise)

Apocalypse now >
Qui ne se souvient de cette scène hallucinatoire du film de Francis Ford Coppola ou des hélicoptères américains attaquant un village nord-vietnamien au son de la chevauchée des Walkyries de Richard Wagner >Hé bien, le capitalisme américain, c'est un peu cela aujourd'hui : une guerre sans idéal et sans fin dont le seul but, plus ou moins inavoué, et in fine absurde, est de faire monter les prix des actifs et ce de manière perpétuelle...
La seule différence est que les hélicoptères ne larguent pas des bombes ou du napalm mais des billets de banque et qu'ils ne sont pas placés sous les ordres d'un mythomane fanatique de surf mais de Ben Bernanke.
Il est vrai que ce dernier a le mérite d'une réelle cohérence: n'avait-il pas déclaré, bien avant son investiture, qu'il n'hésiterait pas à larguer des billets de banque par hélicoptère pour lutter contre la déflation>
En baissant les taux de 50 points de base hier, Helicopter Ben a donc simplement tenu promesse ; le hic, c'est que l'on ne voit pas très bien où est cette fameuse déflation : le S&P 500 est au plus haut historique, l'immobilier a finalement à peine baissé et le coût de la vie ne cesse d'augmenter !
La réalité est bien ailleurs : la Fed, consciente - et pour cause ! - de l'énormité du risque systémique, loin de lutter contre l'inflation, la favorisera de crainte de voir le château de cartes s'écrouler.
Hausse de l'inflation, baisse du dollar : dans un contexte aussi délétère, comment les cours des matières premières pourraient-ils ne pas continuer à monter en tendance > L'or, désormais au plus haut depuis 1980, et le pétrole à plus de 82 dollars ne disent pas autre chose.
Quant aux hélicoptères, ils finissent toujours par déserter le champ de bataille, comme les malheureux habitants de Saigon s'en sont rendus compte un petit matin de 1975...
Apocalypse Now > Non... Plutôt, pour reprendre les derniers mots du colonel Kurz, « horror...horror... »

» Apocalypse now >
» Qui ne se souvient de cette scène hallucinatoire du film de Francis Ford
» Coppola ou des hélicoptères américains attaquant un village
» nord-vietnamien au son de la chevauchée des Walkyries de Richard Wagner
» >Hé bien, le capitalisme américain, c'est un peu cela aujourd'hui : une
» guerre sans idéal et sans fin dont le seul but, plus ou moins inavoué, et
» in fine absurde, est de faire monter les prix des actifs et ce de manière
» perpétuelle...
» La seule différence est que les hélicoptères ne larguent pas des bombes ou
» du napalm mais des billets de banque et qu'ils ne sont pas placés sous les
» ordres d'un mythomane fanatique de surf mais de Ben Bernanke.
» Il est vrai que ce dernier a le mérite d'une réelle cohérence: n'avait-il
» pas déclaré, bien avant son investiture, qu'il n'hésiterait pas à larguer
» des billets de banque par hélicoptère pour lutter contre la déflation>
» En baissant les taux de 50 points de base hier, Helicopter Ben a donc
» simplement tenu promesse ; le hic, c'est que l'on ne voit pas très bien où
» est cette fameuse déflation : le S&P 500 est au plus haut historique,
» l'immobilier a finalement à peine baissé et le coût de la vie ne cesse
» d'augmenter !
» La réalité est bien ailleurs : la Fed, consciente - et pour cause ! - de
» l'énormité du risque systémique, loin de lutter contre l'inflation, la
» favorisera de crainte de voir le château de cartes s'écrouler.
» Hausse de l'inflation, baisse du dollar : dans un contexte aussi délétère,
» comment les cours des matières premières pourraient-ils ne pas continuer à
» monter en tendance > L'or, désormais au plus haut depuis 1980, et le
» pétrole à plus de 82 dollars ne disent pas autre chose.
» Quant aux hélicoptères, ils finissent toujours par déserter le champ de
» bataille, comme les malheureux habitants de Saigon s'en sont rendus compte
» un petit matin de 1975...
» Apocalypse Now > Non... Plutôt, pour reprendre les derniers mots du
» colonel Kurz, « horror...horror... »

» » Apocalypse Now > Non... Plutôt, pour reprendre les derniers mots du
» » colonel Kurz, « horror...horror... »

Ben voilà, on cite le colonel Kurz et comme lui on devient maboule et on se répète

Cependant tu aurais pu citer Guillermo Villas : "Han, han" pour illustrer la lutte pour la survie du gang des BX, ahanant pour nous refourguer leur tas de ferraille citronopipotesque.

Et oui, même avec un horizon catastrophique, les amerlos nous font monter le Dow. Sont balèzes tout de même