USA/Subprime: Bush va annoncer des mesures pour endiguer les défauts de paiement

Le président américain George W. Bush à Reno le 28 août 2007
© AFP Mandel Ngan

Le gouvernement Bush va proposer vendredi des mesures pour aider les ménages ayant souscrit à des prêts hypothécaires immobiliers à risque, afin d'endiguer la vague de non recouvrements à l'origine de l'actuelle crise financière mondiale, a annoncé le Wall Street Journal.

Il s'agit des premières mesures prises aux Etats-Unis pour résoudre la crise du secteur immobilier à risque ("subprime").

Parmi les annonces attendues, le président américain devrait assouplir le fonctionnement de la Federal Housing Administration (FHA), organisme dépendant du secrétariat au Logement qui gère des programmes d'assurances relatives aux emprunts hypothécaires, en collaborant avec des institutions de crédit, rapporte le quotidien économique sur son site internet.

La FHA pourrait garantir les emprunts de propriétaires en difficultés --avec au moins 90 jours de retards de paiement-- en leur proposant des solutions de refinancement à des taux plus favorables, indique le quotidien économique. Les personnes en défaut de paiement pourraient ainsi éviter la saisie de leur résidence.

Seraient concernées par ce programme les personnes avec un prêt à taux variable, dont les mensualités augmentent chaque mois, massivement souscrit entre 2004 et 2006, précise de son côté le Washington Post.

La FHA pourrait ainsi aider 80.000 propriétaires en 2008, en plus des 160.000 qui doivent bénéficier de l'aide de l'organisme cette année.

Plus de 2 millions de prêts immobiliers vont voir leur taux d'intérêt augmenter d'ici 2009, rappelle le WSJ.

M. Bush va également soumettre au Congrès de suspendre, sur une période limitée, une taxe de l'Internal Revenue Service (collecte des impôts), qui pénalise les ménages renégociant leur prêt pour tenter de réduire leur endettement ou dont la résidence a été saisie.

Le président américain va charger le secrétaire du Trésor Henry Paulson et le secrétaire au Logement, Alphonso Jackson, de déterminer les causes de la crise immobilière et d'empêcher qu'elle se reproduise, en collaborant avec les assureurs et les banques notamment. Un recensement des emprunteurs en difficulté est également prévu.

La Fed prête à agir pour l'économie mais pas pour les prêteurs

Vendredi 31 août 2007 / 15h41

JACKSON HOLE, Wyoming (Reuters) - La Réserve fédérale des Etats-Unis est prête à agir si nécessaire pour limiter l'impact économique de la crise financière mais ne procédera pas au sauvetage des investisseurs qui auraient pris de mauvaises décisions, déclare le président de la Fed, Ben Bernanke.

"Le comité continue de surveiller la situation et agira si nécessaire pour limiter les conséquences défavorables sur l'économie en général qui pourraient découler des perturbations des marchés financiers", a déclaré Ben Bernanke lors d'un discours à un symposium organisé par la Réserve fédérale de Kansas City.

Mais la banque centrale n'est pas prête à exonérer de leur responsabilité les investisseurs qui ont perdu de l'argent en raison de décisions erronées, a-t-il ajouté.

"Il n'est pas de la responsabilité de la Réserve fédérale - ce ne serait d'ailleurs pas approprié - de protéger les prêteurs et les investisseurs de leurs décisions financières", a-t-il dit.

En revanche, les effets négatifs que pourraient avoir la baisse du marché de l'immobilier résidentiel et la forte hausse des défauts de paiement des emprunteurs immobiliers à risque sont de nature à modifier la façon de penser de la Fed, a expliqué Ben Bernanke.

"Ce qui se passe sur les marchés financiers peut avoir des effets économiques ressentis par de nombreux agents hors du marché et la Réserve fédérale doit prendre ces effets en compte lors de la prise de ses décisions de politiques monétaire", a déclaré le patron de la banque centrale.

L'économie américaine a continué à se développer à un rythme modéré cet été malgré la forte baisse du marché de l'immobilier de logement, a ajouté le président de la Fed.


Vendredi 31 août 2007 / 15h41

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31/08/2007 (16:24) NEW YORK, 31 août (Reuters)

REACTIONS au discours de Ben Bernanke

Premières réactions d'économistes et de professionnels des marchés financiers au discours prononcé vendredi par Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine, sur l'immobilier et la politique monétaire.

Il a déclaré que la banque centrale était prête à agir en cas de besoin pour limiter l'impact des turbulences financières sur l'économie, mais qu'elle n'avait pas vocation à renflouer les investisseurs affectés par des choix malheureux.

TOM SOWANICK, DIRECTEUR DES INVESTISSEMENTS, CLEARBROOK FINANCIAL:

"Ben Bernanke continue de souligner qu'en dehors de l'immobilier, l'économie continue de croître à rythme modéré. Il a aussi très clairement dit que la Fed n'était pas là pour renflouer les investisseurs."

JOEFF HALL, CHEF ECONOMISTE AMERIQUE DU NORD, THOMSON IFR:

"On s'achemine vers un scénario dans lequel ils vont baisser (les taux) de 25 points de base. Après quoi, je serais favorable à une pause. S'il n'y a pas d'impact sur l'économie réelle, alors la Fed n'aura pas intérêt à une baisse offensive. Mais elle reste prête à agir si nécessaire et nous avions besoin que cela soit réaffirmé."

MEG BROWNE, STRATEGE DEVISES, BROWN BROTHERS HARRIMAN:

"Il apparaît légèrement 'colombe', laissant entrevoir la possibilité d'une baisse (de taux) en septembre. Le marché est préoccupé par les conditions de crédit et les premières informations montrent que Bernanke est lui aussi un peu plus préoccupé qu'on le pensait.

"Cela profite au dollar parce que cela incite de fait certains à déboucler des 'carry trade'. Mais le marché avait porté l'euro assez haut avant le discours, il y a donc aussi un peu de correction."

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http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml>&news=4562821

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Les taux longs européens se tendent, le marché refroidi par Bernanke

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_taux.phtml>&symbole=1rPKN...

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La Fed impuissante face à chute de l'immobilier -économiste 31/08/2007 21:20

JACKSON HOLE, Wyoming (Dow Jones)--La baisse des prix de l'immobilier aux Etats-Unis risque de se poursuivre encore longtemps, et certaines régions pourraient même assister à une chute de moitié de la valeur des logements, affirme l'économiste Robert Schiller, créateur d'un indice très suivi des prix de l'immobilier, dans un article publié vendredi.
Et la Fed pourrait bien se trouver désarmée face à un tel phénomène, étant donnée la corrélation historiquement faible entre les taux officiels et l'investissement immobilier résidentiel, argumente Shiller dans ce papier, qu'il a remis vendredi aux dirigeants de la Réserve fédérale, Ben Bernanke compris.
Après la course folle des prix à la fin des années 1990, "il n'est pas improbable de voir se développer un mouvement analogue de baisse, et sur plusieurs années, dans les villes qui avaient connu les plus fortes progressions", avance l'économiste dans son papier, présenté lors du séminaire de la Fed de Kansas City au cours duquel s'est exprimé Ben Bernanke.
"Le nombre de villes impliquées dans la dernière expansion dépasse largement ce qu'on avait pu voir auparavant. La baisse des prix pourrait en conséquence continuer bien au-delà des 15% enregistrés lors de la dernière crise immobilière, au début des années 90", poursuit l'économiste.
Selon l'indice Case-Shiller, les prix moyens des logements américains ont reculé de 3,2% au deuxième trimestre, par rapport au deuxième trimestre 2006.
Déterminer si les cours de l'immobilier sont sur le point de se stabiliser, de reculer modestement ou de s'effondrer, est peut-être la question la plus importante qui se pose aujourd'hui à la Fed.
Sur les fronts de l'emploi, de l'investissement et de la consommation, l'économie américaine semble résister pour le moment. Mais lapropagation des problèmes immobiliers américains au système financier mondial démontre les répercusions que peut avoir ce secteur sur le reste de l'économie.
Selon M. Shiller, même en abaissant son taux directeur, ce qui pourrait être fait dès le mois de septembre, la Fed aura du mal à influer sur un marché qui repose autant sur des facteurs psychologiques que sur les fondamentaux économiques.
-Brian Blackstone, Dow Jones Newswires

Magazine Challenges | 30.08.2007

http://www.challenges.fr/business/20070830.CHAP1020012/ala_crise_risque_de_durer_au_moi...

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» La Fed impuissante face à chute de l'immobilier -économiste 31/08/2007
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» JACKSON HOLE, Wyoming (Dow Jones)--La baisse des prix de l'immobilier aux
» Etats-Unis risque de se poursuivre encore longtemps, et certaines régions
» pourraient même assister à une chute de moitié de la valeur des logements,
» affirme l'économiste Robert Schiller, créateur d'un indice très suivi des
» prix de l'immobilier, dans un article publié vendredi.
» Et la Fed pourrait bien se trouver désarmée face à un tel phénomène, étant
» donnée la corrélation historiquement faible entre les taux officiels et
» l'investissement immobilier résidentiel, argumente Shiller dans ce papier,
» qu'il a remis vendredi aux dirigeants de la Réserve fédérale, Ben Bernanke
» compris.
» Après la course folle des prix à la fin des années 1990, "il n'est pas
» improbable de voir se développer un mouvement analogue de baisse, et sur
» plusieurs années, dans les villes qui avaient connu les plus fortes
» progressions", avance l'économiste dans son papier, présenté lors du
» séminaire de la Fed de Kansas City au cours duquel s'est exprimé Ben
» Bernanke.
» "Le nombre de villes impliquées dans la dernière expansion dépasse
» largement ce qu'on avait pu voir auparavant. La baisse des prix pourrait
» en conséquence continuer bien au-delà des 15% enregistrés lors de la
» dernière crise immobilière, au début des années 90", poursuit
» l'économiste.
» Selon l'indice Case-Shiller, les prix moyens des logements américains ont
» reculé de 3,2% au deuxième trimestre, par rapport au deuxième trimestre
» 2006.
» Déterminer si les cours de l'immobilier sont sur le point de se
» stabiliser, de reculer modestement ou de s'effondrer, est peut-être la
» question la plus importante qui se pose aujourd'hui à la Fed.
» Sur les fronts de l'emploi, de l'investissement et de la consommation,
» l'économie américaine semble résister pour le moment. Mais lapropagation
» des problèmes immobiliers américains au système financier mondial démontre
» les répercusions que peut avoir ce secteur sur le reste de l'économie.
» Selon M. Shiller, même en abaissant son taux directeur, ce qui pourrait
» être fait dès le mois de septembre, la Fed aura du mal à influer sur un
» marché qui repose autant sur des facteurs psychologiques que sur les
» fondamentaux économiques.
» -Brian Blackstone, Dow Jones Newswires

C'est le moment de s'installer aux States les hommes Déjà que les prix se cassent la gueule de 50 % (enfin c'est prévu, c'est dit plus haut), ya la parité euro/dollar qui n'a jamais été aussi favorable à un achat aux States (vaut aussi pour les actions). Le tout étant d'éviter les ouragans, les tornades, les inondations, les tremblements de terre, les attentats, les tueurs fous, les tueurs en série, les chauffards, et surtout les américains

Bon voilà je vous ai dégoté une bicoque de rêve pour 250 000 euros. 5 plumards à touze, et 3 salles de bains avec bidet (bidet, bidet ... ça me rappelle un titre de Mickael Jasson). Foncez avant que les prix ne remontent trop. Le Wyoming c'est tip-top pour ceux qui aiment la verdure et la calmetitude (comme dirait Ségolène).

http://www.arizonahomes.com/content/listdetail.html/55877262>proppos=4&proptype=...

» Bon voilà je vous ai dégoté une bicoque de rêve pour 250 000 euros. 5
» plumards à touze, et 3 salles de bains avec bidet (bidet, bidet ... ça me
» rappelle un titre de Mickael Jasson). Foncez avant que les prix ne
» remontent trop. Le Wyoming c'est tip-top pour ceux qui aiment la verdure
» et la calmetitude (comme dirait Ségolène).
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» http://www.arizonahomes.com/content/listdetail.html/55877262>proppos=4&proptype=...

275 000 euros (rectif) pour 245 mètres carrés habitables . Ca peut faire réfléchir ceux qui habitent un placard à balai dans le XVI ème

» http://www.arizonahomes.com/content/listdetail.html/55877262>proppos=4&proptype=...
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» 275 000 euros (rectif) pour 245 mètres carrés habitables . Ca peut
» faire réfléchir ceux qui habitent un placard à balai dans le XVI ème

Appliances
Dishwasher, Disposal, Microwave, Range/Oven, Refrigerator

Exterior Features
Parking (2 car Garage/oversized), Patio (Covered), Spa (Spa/Jet tub)

Ils vendent les maisons déjà équipées aux US>

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» » faire réfléchir ceux qui habitent un placard à balai dans le XVI ème
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» Appliances
» Dishwasher, Disposal, Microwave, Range/Oven, Refrigerator
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» Exterior Features
» Parking (2 car Garage/oversized), Patio (Covered), Spa (Spa/Jet
» tub)
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» Ils vendent les maisons déjà équipées aux US>

D'après le descriptif, la bicoque a 2 ans (construite en 2005). Comme en France, les vendeurs laissent des trucs. Casper est la seconde ville du Wyoming avec une cinquantaine de milliers d'habitants. Casper est donc loin d'être une ville fantôme . Apparemment la baraque a une vue imprenable sur les montagnes du coin, et il y a 750 mètres carrés de terrain en sus .

Il est clair que ce type de bien n'est probablement pas représentatif de l'ensemble des acquisitions possibles aux States, mais si le Wyoming n'est pas la Californie, ce n'est pas non plus la Nouvelle-Orléans, la Louisiane ou l'Alaska. Comme ça, vite fait sul gaz, j'ai du mal à percevoir la surévaluation du bien (même en dollars). .

Si on va faire un tour en Californie, et à moins de vouloir habiter Beverley Hills, on a des prix qui ressemblent à ce qu'on trouve dans la banlieue ouest de la Région Parisienne (550 000 dollars soit 400 000 euros pour une bicoque récente de 100 mètres carrés habitables). Le Californos aurait-il un niveau de vie inférieur à notre banlieusard à lotissement >>> Possible après tout...