Raison de la hausse d'arcelor ? (Securibourse)

par Bobo, samedi 25 août 2007, 15:39 (il y a 6296 jours) @ jacopini

» OK mais pourquoi Merrill Lynch a relevé vendredi sa recommandation sur
» Arcelor-Mittal de "neutre" à "achat" >

Voici la 'news flow' depuis décembre (Source: Investir Hebdo)

Semaine 33:
Arcelor-Mittal trouve une issue à un conflit social en Algérie
Selon le quotidien Les Echos, Arcelor-Mittal aurait signé mardi un accord avec les syndicats algériens des aciéries Mittal Steel Annaba, permettant d’éviter une grève. A l’issue d’un conflit très médiatisé dans le pays, un modus vivendi a été trouvé concernant les conditions de départ à la retraite
de 1.200 des 8.000 salariés de cette filiale, dont Arcelor détient 70 %.
La production des sites algériens, attendue cette année à 1,4 million de tonnes par le géant de l’acier, ne devrait pas être pénalisée (code mnémo : MTP).

Semaine 31:
[image]

Semaine 29:
[image]

Semaine 22:
Arcelor-Mittal sort de sa coentreprise russe.
Arcelor-Mittal a annoncé, vendredi 25 mai, la cession de sa participation minoritaire de 25% détenue dans Severgal, une coentreprise d’Arcelor avec le sidérurgiste russe Severstal. Ce dernier, qui avait tenté, en vain, de jouer
les chevaliers blancs pour contrer l’offre publique d’achat de Mittal Steel sur Arcelor l’an passé, va racheter les parts de son ex-partenaire.
Situé sur le site de Severstal à Cherepovets, en Russie, Severgal avait été créé pour servir le marché automobile des pays d’Europe de l’Est, mais approvisionne aujourd’hui essentiellement le marché domestique russe, en pleine croissance.
Arcelor-Mittal et Severstal ont « convenu de poursuivre séparément
leurs plans de développement relatifs au marché automobile » (code mnémo : MTP).

Semaine 20:
[image]

Semaine 9:
Arcelor-Mittal se renforce dans le minerai de fer
Le sidérurgiste va investir environ 2,2 milliards de dollars (soit 1,67 milliard d’euros) au Sénégal pour développer des activités d’extraction de minerai de fer dans la région de Falémé, au sudest du pays.
Arcelor-Mittal a signé un accord avec les autorités lui conférant une licence d’exploitation de vingt-cinq ans pour quatre sites, dont les réserves totales sont estimées à quelque 750 millions de tonnes de minerai de fer.
Les mines devraient entrer en production en 2011, et produiront, à terme, entre 15 millions et 25 millions de tonnes par an. Cet accord permet à Arcelor- Mittal d’avancer vers son objectif d’être autosuffisant à 64 % en minerai de fer en 2010, alors qu’il l’est aujourd’hui à 47 %, en produisant 69 millions de tonnes. Cela lui permettra de desserrer l’étreinte des producteurs de minerais, qu’une situation de quasimonopole autorise à passer de conséquentes hausses de prix (code mnémo : MTP).

Semaine 8:
Les perspectives s’améliorent pour Arcelor-Mittal
OPTIMISME. Si ses résultats ont baissé en 2006,
le sidérurgiste promet une meilleure année 2007,
en partie grâce à la bonne tendance du marché.

Il y a un an, en plein bras de fer boursier, Arcelor et Mittal avaient transformé l’annonce de leurs résultats 2005 en compétition, avec une surenchère de chiffres. Mercredi 21 février, pour la première publication annuelle du groupe fusionné, l’exercice a été bien plus sobrement expédié.
Désormais aux commandes du sidérurgiste en tant que président et directeur financier, les Mittal, père et fils, ont reconnu que la fin d’année avait été plutôt décevante, en raison d’un environnement difficile en Amérique du Nord, où le groupe a réduit sa production pour protéger ses prix. Résultat :
au quatrième trimestre, la marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) s’établit à 17,7 %, contre 19,7 % au trimestre précédent, alors que le chiffre d’affaires a progressé de 5,1 %. Sur l’année entière, la rentabilité est aussi à la baisse : en incluant Arcelor depuis le 1er janvier 2006, les ventes du groupe ont augmenté de 10,5 %, alors que sa marge d’Ebitda
a reculé, passant de 18,7 % en 2005 à 17,2 % en 2006. Le résultat net s’est légèrement replié de 3,5 %, pour s’établir à 7,97 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros). Pour 2007, cependant, Arcelor-Mittal se montre optimiste. L’environnement évolue dans un sens favorable, avec, en particulier, des
exportations chinoises moins agressives. Le groupe vise donc un Ebitda
supérieur à celui de 2006 (15,3 milliards de dollars) et confirme son objectif de 20 milliards de dollars pour 2008. Il s’appuie notamment pour cela
sur les synergies entre les deux groupes, qui ont déjà permis de dégager 269 millions de dollars d’économies au 31 décembre, sur 1,6 milliard attendu fin 2008. <> Clémence Dunand

NOTRE CONSEIL
Comme tout mariage de raison, l’union d’Arcelor et de Mittal n’est pas taillée pour faire des étincelles, mais pour résister à tout et durer.
Ce qui est un bon choix dans un secteur en pleine concentration.
Compte tenu de ses projets de croissance et de l’amélioration des perspectives du marché de l’acier, nous repassons à l’achat, en visant 45 € (code mnémo : MTP).

[image]

Encore des chantiers en cours
Si l’intégration effective d’Arcelor et de Mittal est en bonne voie (même si elle ne sera effective d’un point de vue purement légal qu’au mois de juillet), dégageant les synergies attendues, d’autres dossiers restent encore
ouverts. A commencer par celui qui concerne la cession d’actifs en Amérique du Nord pour respecter les règles américaines anti-monopole. Mittal voulait céder le canadien Dofasco, tout juste acquis par Arcelor au moment où le
groupe a lancé son OPA. Mais le sidérurgiste de droit luxembourgeois l’ayant mis hors d’atteinte, à l’abri d’une fondation de droit néerlandais, Mittal a donc dû explorer d’autres options pour satisfaire les autorités américaines de
la concurrence. Celles-ci recommandent désormais la vente de son unité de Sparrow Point, l’un de ses sites les plus importants aux Etats-Unis.
Autre point en suspens : l’affaire du rachat des minoritaires d’Arcelor Brésil. Mittal pensait dans un premier temps ne pas avoir à lancer d’offre sur les actionnaires minoritaires de la filiale d’Arcelor au Brésil, jusqu’à ce que le régulateur boursier brésilien en décide autrement. Le groupe a donc proposé en octobre 12,12 € par titre, payables en numéraire, ou en titre et numéraire, pour un total de 2,6 milliards d’euros. Pas suffisant pour l’autorité boursière brésilienne, qui a relevé mardi 12 février le prix de
50 %, à 18,90 €. Mittal conteste la méthode de calcul et étudie actuellement
« toutes les options ».

22 décembre 2006
Arcelor-Mittal fait feu de tout bois
PAYS ÉMERGENTS. Le numéro un mondial de la sidérurgie a racheté le mexicain Sicartsa, lance un projet d’usine géante en Inde et s’intéresserait au russe MMK.

Plus rapidement qu’on ne l’imaginait, Arcelor-Mittal est reparti à l’offensive alors qu’il aurait été logique qu’une pause soit marquée pour réussir la fusion entre les deux géants de l’acier. Ainsi, il vient d’acquérir pour 1,44 milliard de dollars (1,1 milliard d’euros) le mexicain Sicartsa, à la tête d’une capacité de production d’aciers longs de 2,7 millions de tonnes. Le groupe, qui possède déjà dans ce pays Mittal Steel Lazaro Cardenas, deviendra ainsi le numéro un au Mexique, où la croissance annuelle du marché est estimée à 6% par an pour les dix prochaines années. Arcelor-Mittal rachète par la même occasion des réserves de minerai de fer représentant 160 millions de tonnes, point important pour son approvisionnement en matières premières. Après cette opération de croissance
externe, la structure financière restera saine, puisque, au 30 septembre dernier, les fonds propres s’élevaient à 47 milliards de dollars et l’endettement net à 22,8 milliards. Arcelor-Mittal va également investir
9 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros) dans l’est de l’Inde pour construire une usine géante d’une capacité de production de 12 millions de tonnes. Curieusement, alors que Lakshmi Mittal est indien, le sidérurgiste n’était pas encore présent sur le sous-continent indien. Pourtant, ce marché est l’un des plus dynamiques de la planète avec une croissance à long terme estimée à plus 7% par an, contre une moyenne mondiale de 4%.
Enfin, des rumeurs prêtent à Arcelor-Mittal des vues sur le deuxième producteur russe d’acier, MMK. Un rachat semble cependant difficile, car des appuis politiques sont nécessaires pour racheter un groupe local important.
Or, Mittal Steel s’était opposé il y a quelques mois au russe Severstal pour prendre le contrôle d’Arcelor. <> Pascal Estève

NOTRE CONSEIL
Nous conservons le titre avec un objectif inchangé de 35€ (code mnémo : MTP).

[image]

--
[image]


Fil complet:

 Fil RSS du sujet

powered by my little forum