Portefeuille actuel (Securibourse)

par Graham ⌂ @, vendredi 17 août 2007, 20:44 (il y a 6303 jours)
édité par Graham, vendredi 17 août 2007, 20:48

Mon portefeuille correspond à mon patrimoine. J'ai vendu toute la composante immobilière (60%), il y a un peu plus d'un an. Mon patrimoine est toujours en recomposition. Après ma concentration en actions Acadomia, il y a moins d'un an, pour profiter de ce que je pensais être une grosse anomalie, j'ai essayé de me diversifier. Je connaissais les risques intrinsèques du marché. J'ignorais par contre quand ils se produiraient. J'ai essayé de surfer sur la vague d'un marché haussier. Bien mal m'en a pris. J'ai agi avec trop de légèreté. Cela me servira de leçon. Ainsi, j'ai essuyé pas mal de pertes ces derniers temps, comme tout le monde. Considérant que les risques sont trop élevés depuis et ne voyant toujours pas de nettes opportunités selon mes critères (hormis quelques rares entreprises) et considérant que la menace d'une nette réévaluation des valorisations par le marché était trop grande, j'ai liquidé en perte toutes mes positions chères. Avant de partir pour quelques jours en vacance, je fais un bref topo:

IMMO: 0%
OBLIGATIONS: 0%
MONETAIRES: 0%
LIQUIDITES: 48,9%
ACTIONS: 51,1%

Décomposition portefeuille actions (par rapport au patrimoine global):
----------------------------------
* Acadomia: 13,8%
* NRJ : 11,4%
* MarocTél: 5,5%
* RDShell : 5,6%
* Cife : 5,3%
* LaCie : 3,1%
* Nestlé : 2,6%
* MTG : 2,4%
* Divers : 1,4%

Commentaires succints:
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Ma grosse ligne en actions ING (sup. à 10%) a été liquidée en perte de 11%. J'avais acheté le titre en partie pour sa basse valorisation et pour son rendement des capitaux propres. Considérant que je n'étais pas en mesure d'estimer les effets de la crise financière sur les comptes, considérant les risques élevés, j'ai préféré liquidé en perte cette ligne.
J'ai liquidé intégralement ma position Installux (environ 3,5%) en perte de 5%. La société est faiblement valorisée et a un bon bilan et de bonnes marges. Cependant, j'ai anticipé la baisse d'activités sur son marché. Le titre peut refluer de 20% encore et ne devrait guère se revaloriser prochainement.
Allégement de ma position en Acadomia. Non que je crois que la société ne réalisera pas de bons résultats les prochains exercices mais pour éviter le risque de réévaluation des ratios de valorisation sur toutes les smalls caps dans les mois à venir ainsi que l'arbitrage par le marché des small caps vers les big caps.

Toutes ces ventes ont été motivées par une raison sous-jacente majeure: dégager des liquidités. En effet, je considère que les risques actuels sont très grands à deux ans. Je pense toujours que de nombreux titres souffriront de corrections fortes, notamment les titres dont les ratios de valorisation ont intégré trop fortement la croissance hypothétique future. Je pense que le marché dévissera encore et que de nombreuses opportunités nettes surgiront. Aujourd'hui, je ne vois toujours pas de franches opportunités.

Acadomia: je conserverai cette proportion sauf si l'action dévisse sans raison valable.
NRJ: la sanction du titre me parait excessive. Les résultats semestriels qui seront annoncés en septembre seront mauvais. Le titre risque de continuer sa chute jusqu'à 9€. En ce cas, je me renforcerai.
MarocTélécom: je considère qu'il n'y a aucun risque sur l'activité et que la société devrait facilement poursuivre sa croissance. Je n'envisage pas de me renforcer.
RoyalDutchShell: je la préfère à Total malgré sa moindre rentabilité capitalistique, d'une part parce qu'elle est moins chèrement valorisée et ensuite parce que sa puissance financière est plus importante. Je n'ai pas trop d'inquiétudes sur l'évolution des marchés du pétrole et gazier à LT. Je continuerai à me renforcer en cas de baisse à petites doses sans dépasser 10%-12% du portefeuille
Cife: pour les mêmes raisons que les intervenants du forum malgré la possible baisse à CT du batiment
Lacie: action très risquée mais faiblement valorisée. En cas de récession aux USA, avec baisse de l'activité de 20% (ce qui est largement envisageable) le bénéfice de Lacie se trouverait réduit à néant. Cependant l'importante trésorerie devrait permettre de supporter jusqu'à 3 exercices déficitaires. Je ne compte pas me renforcer.
Nestlé: action en portefeuille pour le très long terme quelques soient les évènements.
Metrologic: faiblement valorisée, faible potentiel
Autres: toutes les sociétés que j'apprécie énormément mais dont j'attends la baisse de la valorisation. Dedans sont quelques small caps assez peu liquides que je ne veux pas dévoiler.

Pour l'instant, je sauve les meubles, ma performance réelle depuis le début d'année, qui est quasiment la même que celle à un an, est de +70%

A bientôt

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Graham

Portefeuille actuel

par nols, vendredi 17 août 2007, 21:12 (il y a 6303 jours) @ Graham

Je m'interroge sur le choix de tes small...
Lacie est une société pour moi arriver à maturité, de plus son businness est hyper concurrenciel. Tu avoues toi meme que les US pourrait peser, et dans les derniers communiqués on lit:
"LaCie: chiffre d'affaires annuel quasi-stable (+0.5%), ventes américaines en repli"
"LaCie résiste à la guerre des prix"
Ces vrais qu'elle a de bons ratios, mais pour une techno la croissance est trop faible et l'incertitude sur les marges trop grande
MTG:Tu le dis toi meme: "faiblement valorisée, faible potentiel" Alors pk l'acheter>

Acadomia: Tu la connais certainement 10x mieux, mais après son beau parcours, je pense qu'il y a mieux ailleurs.

Je te propose plutot: Recylex (ces comparables se traite à un PER de 15, c'est plutot 6 pour l'instant), abc arbitrage (les CR de l'AG avait l'air très positif), proximania (de meme le CR de l'AG était plus que positif, dommage qu'elle ne baisse pas celle là)...ou d'autres...Bien sur je ne suis pas sur qu'il faut rester investis pour l'instant, ce n'est que des propostions small caps au cas ou tu veux rester investis contre vent et marrée

» Décomposition portefeuille actions (par rapport au patrimoine global):
» ----------------------------------
» * Acadomia: 13,8%
» * NRJ : 11,4%
» * MarocTél: 5,5%
» * RDShell : 5,6%
» * Cife : 5,3%
» * LaCie : 3,1%
» * Nestlé : 2,6%
» * MTG : 2,4%
» * Divers : 1,4%
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» Acadomia: je conserverai cette proportion sauf si l'action dévisse sans
» raison valable.
» NRJ: la sanction du titre me parait excessive. Les résultats semestriels
» qui seront annoncés en septembre seront mauvais. Le titre risque de
» continuer sa chute jusqu'à 9€. En ce cas, je me renforcerai.
» MarocTélécom: je considère qu'il n'y a aucun risque sur l'activité et que
» la société devrait facilement poursuivre sa croissance. Je n'envisage pas
» de me renforcer.
» RoyalDutchShell: je la préfère à Total malgré sa moindre rentabilité
» capitalistique, d'une part parce qu'elle est moins chèrement valorisée et
» ensuite parce que sa puissance financière est plus importante. Je n'ai pas
» trop d'inquiétudes sur l'évolution des marchés du pétrole et gazier à LT.
» Je continuerai à me renforcer en cas de baisse à petites doses sans
» dépasser 10%-12% du portefeuille

» Lacie: action très risquée mais faiblement valorisée. En cas de récession
» aux USA, avec baisse de l'activité de 20% (ce qui est largement
» envisageable) le bénéfice de Lacie se trouverait réduit à néant. Cependant
» l'importante trésorerie devrait permettre de supporter jusqu'à 3 exercices
» déficitaires. Je ne compte pas me renforcer.
» Nestlé: action en portefeuille pour le très long terme quelques soient les
» évènements.
» Metrologic: faiblement valorisée, faible potentiel
» Autres: toutes les sociétés que j'apprécie énormément mais dont j'attends
» la baisse de la valorisation. Dedans sont quelques small caps assez peu
» liquides que je ne veux pas dévoiler.

Echelle des risques par secteurs (SBF 250)

par Bobo, vendredi 17 août 2007, 21:21 (il y a 6303 jours) @ Graham
édité par Bobo, vendredi 17 août 2007, 21:32

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Le retour en force de la rotation sectorielle

par Bobo, vendredi 17 août 2007, 21:34 (il y a 6303 jours) @ Graham

17-08-2007 Investir Hebdo

ARBITRAGE. Les investisseurs ne font pas dans le détail face à la crise du marché du crédit immobilier aux Etats-Unis.
Un danger dont personne ne peut estimer aujourd’hui le coût financier. Des secteurs entiers sont vendus.

L’onde de choc provoquée par la crise du marché du crédit immobilier aux Etats-Unis s’est propagée à l’ensemble des places financières mondiales.
A Paris, le Cac 40 a ainsi dévissé de 13,2 % depuis que les inquiétudes liées au subprime ont resurgi le 20 juillet (variation arrêtée au 16 août en clôture).
Mais, bien sûr, les actions se comportent de façon différente suivant leur degré d’exposition à cette crise.
Les écarts entre les vingt secteurs composant le SBF 250 sont même colossaux.
Dans ce dossier, nous avons donc classé les vingt secteurs que nous retenons habituellement dans Investir en fonction du risque lié à la crise du marché des crédits immobiliers américains (voir illustration ci-contre), sachant qu’aujourd’hui aucun expert n’est capable de mesurer précisément l’ampleur des dégâts financiers et l’impact sur des entreprises, voire sur des secteurs.
Pour l’instant, les investisseurs ne s’appuient donc pas sur des analyses financières mais plutôt sur une logique de bon sens.
Dans ces conditions, il s’opère une rotation sectorielle alors que depuis des mois on ne parlait plus que de stock-picking (choix de valeurs au cas par cas).
Le secteur le plus touché est la banque et les déclarations de Dexia, qui martèle qu’elle ne fera aucune perte même en cas de poursuite de la détérioration
du marché du subprime américain, n’empêchent pas le titre de chuter. A l’autre extrémité de l’échelle du risque, les télécommunications retrouvent un statut de valeurs refuges qu’elles avaient perdu depuis des années. Elles ne sont, en effet, pas affectées par cette crise compte tenu de leur métier local et à forte visibilité. Dans notre classement, les secteurs qui ont le plus dévissé ne sont pas forcément ceux qui sont le plus sensible à la crise du marché des crédits.
Les équipementiers technologiques ont, par exemple, cédé 20,1 % sur la période en raison notamment de la publication de très mauvais résultats trimestriels d’Alcatel-Lucent. En une séance, le titre avait chuté de 9,3 %. Surtout, ce sont les valeurs solides qui ont fortement chuté jeudi, les investisseurs prenant leur plus-value sur de beaux dossiers.
Pour résumer, six grandes raisons peuvent expliquer les mouvements de cours provoqués par la crise immobilière aux Etats-Unis sur les secteurs du SBF 250, au cours des dernières semaines.

1 - Exposition au marché du crédit immobilier

Il est impossible de mesurer l’étendue des dégâts chez les banques et les assurances qui sont, a priori, les plus touchées.
Dans le doute, les investisseurs se sauvent donc, redoutant de très mauvaises performances dans les fonds monétaires dynamiques et chez les hedge funds.

2 - Exposition directe au marché immobilier

Face à une chute de 23 % des ventes de logements neufs aux Etats-Unis en l’espace d’un an, les groupes de BTP et de matériaux de construction sont forcément boudés en Bourse même si les grands acteurs français sont très diversifiés géographiquement.
Le secteur immobilier est touché par ricochet, les investisseurs s’interrogeant sur un risque de propagation de la crise immobilière en France, sur un
relèvement des conditions de financement des foncières et sur une baisse globale de la valorisation de ce secteur dans le monde.

3 - Arrêt temporaire des fusions et des acquisitions

La crise immobilière conduit les banques à être plus sélectives en matière d’octroi de crédit. C’est le raisonnement que se font les experts en ce moment.
La période est donc moins propice aux LBO. Les bancaires vont accorder des prêts à des conditions plus strictes aux holdings pour financer leurs OPA.
L’arrêt temporaire des opérations nuit aux SSII, un secteur animé par de nombreuses rumeurs d’acquisitions depuis le début de l’année.

4 - Attention aux entreprises endettées

Les sociétés de services aux entreprises, généralement très endettées, risquent de refinancer leur dette à des conditions moins avantageuses qu’elles pouvaient l’espérer avant l’arrivée de cette crise.

5 - Prises de bénéfices sur les actifs qui ont le plus monté

Pour couvrir leurs opérations hasardeuses dans l’immobilier à haut risque, les hedge funds ont pris des bénéfices sur le marché des matières premières et notamment le pétrole, où ils avaient réalisé d’énormes plus-values.
Il en résulte une baisse des cours sur ces matières et, par ricochet, sur les valeurs pétrolières et les produits de base.
Les investisseurs se sont mis également à prendre des bénéfices sur l’automobile, qui affiche encore d’excellentes performances annuelles.

6 - Les secteurs refuges

Les valeurs de Luxe, télécommunications, pharmacie, alimentation résistent pour l’instant très bien (voir illustration).


François Monnier (Investir Hebdo)

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Portefeuille actuel

par Graham ⌂ @, vendredi 17 août 2007, 21:36 (il y a 6303 jours) @ nols
édité par Graham, vendredi 17 août 2007, 21:42

Acadomia: je suis très favorable à 3-4 ans, croissance organique forte. Je ne crois pas du tout à tout le baratin sur la concurrence et les dépenses publicitaires pour perpétuer le CA (je me suis longuement expliqué dans d'autres posts sur cela), pour moi à l'horizon annoncé: aucun risque (autre que fiscal) pour un potentiel de doublement ou plus
Lacie: sa croissance se fait par à coup. Je pense qu'elle sera en décroissance l'an prochain, pour un à trois ans, avec résultats tout juste à l'équilibre voire négatifs. Mais possède une capacité de résistance et des équipes de qualité dans un envirronement de marché hyperconcurrentiel. Tous les concurrents seront affectés. Si elle résiste, sa croissance rentable repartira de plus belle brusquement. Sans doute erreur de tempo pour une rentrée dans la valeur. Suis en perte de 20%. Mais faiblement valorisée. Pari risqué mais qui s'il éussit sera très profitable
Metrologic: parmi les techonologiques, très défensive, ne devrait pas souffrir du ralentissement. Faiblement valorisée. Potentiel faible mais des suprises sont possibles.
ABC arbitrage: je me suis expliqué dans le post un peu plus bas. Pour moi, risques intrinsèques à l'activité insuffisamment rémunérés.
Proximania: je n'ai pas approfondi. Ca pue l'embrouille et l'arnaque. Tant qu'à faire autant aller sur Socopi qui est considérablement moins valorisé.
Recylex: me sens pas capable d'évaluer les sociétés comme elle, Jacquet et comparables.

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Graham

Portefeuille actuel

par nols, vendredi 17 août 2007, 22:16 (il y a 6303 jours) @ Graham

» Acadomia: je suis très favorable à 3-4 ans, croissance organique forte. Je
» ne crois pas du tout à tout le baratin sur la concurrence et les dépenses
» publicitaires pour perpétuer le CA (je me suis longuement expliqué dans
» d'autres posts sur cela), pour moi à l'horizon annoncé: aucun risque
» (autre que fiscal) pour un potentiel de doublement ou plus
» Lacie: sa croissance se fait par à coup. Je pense qu'elle sera en
» décroissance l'an prochain, pour un à trois ans, avec résultats tout juste
» à l'équilibre voire négatifs. Mais possède une capacité de résistance et
» des équipes de qualité dans un envirronement de marché hyperconcurrentiel.
» Tous les concurrents seront affectés. Si elle résiste, sa croissance
» rentable repartira de plus belle brusquement. Sans doute erreur de tempo
» pour une rentrée dans la valeur. Suis en perte de 20%. Mais faiblement
» valorisée. Pari risqué mais qui s'il éussit sera très profitable
» Metrologic: parmi les techonologiques, très défensive, ne devrait pas
» souffrir du ralentissement. Faiblement valorisée. Potentiel faible mais
» des suprises sont possibles.
» ABC arbitrage: je me suis expliqué dans le post un peu plus bas. Pour moi,
» risques intrinsèques à l'activité insuffisamment rémunérés.
» Proximania: je n'ai pas approfondi. Ca pue l'embrouille et l'arnaque. Tant
» qu'à faire autant aller sur Socopi qui est considérablement moins
» valorisé.
» Recylex: me sens pas capable d'évaluer les sociétés comme elle, Jacquet et
» comparables.
"Le modèle économique de Recylex repose sur l'intégration de toutes les étapes du recyclage.
Il ne faut pas comparer jacquet et recilex.
"La mission de Recylex s'inscrit dans une démarche environnementale forte et responsable : Recycler, Transformer, Valoriser. Recycler le plomb, le zinc et le plastique dans le respect de l'environnement ; transformer et fondre la matière usagée pour en renouveler l'utilisation ; valoriser ce savoir-faire inégalé au service de nos clients et de nos partenaires."

Proxi: ce ue je vois c'est que socopi n'a plus de croissance,proxi annonce 100M, elle va faire au moins 120M cet année (amha +), + croissance externe encore attendue avant la fin de l'année et objectif à 5 ans de 500M...Mais chuut j'en ai plus

Portefeuille actuel

par terps, dimanche 19 août 2007, 11:43 (il y a 6302 jours) @ Graham

METROLOGIC !!!!!!!!!!!!

02.08.2007 : Metrologic revoit à la baisse son obj. de chiffre d'affaire pour l'excercice en cours après un T en baisse de 8 % ...

MTG - Metrologic

par Bobo, dimanche 19 août 2007, 13:43 (il y a 6302 jours) @ terps

» METROLOGIC !!!!!!!!!!!!
» 02.08.2007 : Metrologic revoit à la baisse son obj. de chiffre d'affaire
» pour l'excercice en cours après un T en baisse de 8 % ...

03-08-2007 16h19 (Investir.fr) CONSERVER / VERS UNE STABILITÉ DES BÉNÉFICES

Metrologic Group a enregistré un chiffre d'affaires à neuf mois de 17 millions d'euros, en hausse de 4,6%, malgré un recul de l'activité au troisième trimestre. Il revoit à la baisse son objectif annuel de croissance de chiffre d'affaires.

Metrologic Group publie son chiffre d’affaires à neuf mois clos au 30 juin, en hausse de 4,6%, à 17 millions d’euros. Après un premier trimestre dynamique, avec des facturations de 6,9% en progression de 18,3%, l’activité a ralenti au deuxième trimestre (+1,7%) pour décliner au troisième trimestre, avec un chiffre d’affaires en repli de 8% à 4,7 millions d’euros.

Le groupe spécialisé dans l'édition et la commercialisation de logiciels dédiés aux systèmes de contrôle tridimensionnel explique le recul des facturations au troisième trimestre par un " report ponctuel de commandes sur l’exercice prochain ". Il compte cependant renouer avec son rythme de croissance au quatrième trimestre mais, au vu du décalage des commandes, revoit à la baisse son objectif annuel de hausse de son chiffre d’affaires entre +5 et 7% (contre +12% annoncé en mai dernier).

Metrologic Group confirme toutefois son objectif d'une marge nette de 40% pour l'ensemble de l'exercice. Il confirme aussi sa volonté de " doubler son chiffre d’affaires au cours des cinq prochaines années " en s’appuyant que des gains de part de marchés dans le segment " haut de gamme ", la conquête du marché de la sous-traitance et la pénétration de nouvelles zones géographiques, notamment l’Asie.

Compte tenu de ces nouvelles prévisions, nous attendons désormais un chiffre d’affaires compris entre 23,1 et 23,5 millions d’euros pour un résultat net part groupe compris entre 9,2 et 9,4 millions d’euros, contre 9,5 millions l'an dernier.

Après un début d'exercice dynamique, Metrologic Group a accusé une baisse de son activité au troisième trimestre. Malgré son optimisme à long terme, le groupe est contraint de réviser à la baisse ses prévisions de croissance de chiffre d'affaires tout en maintenant son objectif d'une marge nette de 40%. On conservera le titre.

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