J’aimerais comprendre… (Securibourse)

par JanNo1, samedi 11 août 2007, 01:57 (il y a 6309 jours)

Je ne l’invente pas, je ne fais que recopier :

« La crise a pour origine le dégonflement de la bulle du marché immobilier américain, qui a entraîné une baisse des prix des maisons et des défauts de remboursements nombreux dans la catégorie des crédits "subprime", consentis par des banques et établissements spécialisés à des acquéreurs sans garantie. »

« L'origine de la crise est à trouver sur le marché des crédits immobiliers américains à risque, les prêts "subprime" accordés aux personnes à solvabilité douteuse. L'effet domino a mis quelque temps à atteindre l'Europe, et notamment l'Allemagne. » etc….
Vous remarquez que j’apprécie le terme de solvabilité douteuse.

Si je comprends bien, se serait donc la faute au « pauvre bougre » qui essaye d’acheter son appartement ou sa maison, peut-être et sûrement trop cher ; mais comment faire quand cela augmente sans cesse, et à qui la faute >

Je ne l’invente toujours pas : lire… « L'immobilier serait la bulle du siècle, entre 1997 et 2006, le prix d'un logement ayant augmenté de 100 % aux Etats-Unis, de 127 % en France, de 192 % en Grande-Bretagne, de 252 % en Irlande, de 327 % en Afrique du Sud ».

Salaud de pauvre !!! Il ne manque plus que cela.

Pour revenir un peu en France, qui a permis et laisser cette hausse inconsidérée et continuelle du loyer en général.
J’habite à la campagne loin de Paris, et les terrains ont fait x6 en 4 ans (je ne suis pas sûr du x6, je crois que c’est un peu plus… mais dans le doute, je laisse…). Le terrain, ce n’est pas tout, il faut aussi construire. Et oui, il fallait le trouver ! Quand on regarde le prix des matériaux, c’est aussi hallucinant. Bientôt, on va pouvoir trouver sur Internet « échange une brique Imerys de 20 contre une bouteille de St Emilion grand cru »

Et qui accorde des crédits à 20,25 voir 30 ans et plus. Il ne faut surtout pas tomber malade ou perdre son emploi. Et les banques, pour bien les nommer, n’hésite pas à vous conseiller de prendre des crédits à taux révisables.
En contre partie, je n’ai pas vu les revenus augmenter de la même façon.

Ce qui doit ou devais arriver est tout à fait logique ; je ne vois pas comment cela pouvais continuer ainsi. Personnellement, cela fait des années que je considère cette situation comme scandaleuse. Nos pauvres jeunes ! Je ne vois pas comment ils pourront se loger. J'oubliais ! Ils pourront obtenir des prêts révisables à 50 ans...
En clair, je ne crois pas en une crise de confiance comme le prétendent tous ces beaux parleurs de politicards, ou (et) financiers véreux, complices de ce système, mais d'une crise immobilière ou l’eau du vase est en train de déborder.

Alors que faire maintenant !

Je continue à lire…

Les banques centrales du monde entier ont injecté plus de 325 milliards de dollars de liquidités dans le marché monétaire ces dernières 48 heures pour empêcher une pénurie de crédit "credit crunch" à grande échelle. La BCE a mis cette fois-ci 61,05 milliards d'euros à la disposition des banques via à un appel d'offre rapide sur trois jours. La veille, elle avait déjà injecté 94,8 milliards d'euros pour remédier à une pénurie de liquidités.

Je croyais qu’il n’y avait plus d’argent…..
En effet, on n’arrête pas d’entendre qu’il n’y a plus d’argent, et en deux jours on arrive à récolter 325 milliards de dollars >>>

Et pourquoi les donner aux banques >>>
On ne pourrait tout simplement pas les confier aux « pauvres bougres »….

No comments.


A bientôt, et que cela ne nous empêche pas de passer un bon week-end. ;-)

J’aimerais comprendre…

par pasca711, samedi 11 août 2007, 14:00 (il y a 6309 jours) @ JanNo1

et oui janno1.;-)
d ou l importance de ce forum .
encore merci a LABADIE et BULL .

Evitons la démagogie

par bpr1, samedi 11 août 2007, 14:33 (il y a 6309 jours) @ JanNo1

» Je ne l’invente pas, je ne fais que recopier :

D'où par curiosité >

»
» Salaud de pauvre !!! Il ne manque plus que cela.

Evitons de tomber trop facilement dans la démagogie des pauvres contre les vilains politicards et les affreux banquiers avec couteau entre les dents.
Les premiers sont issus de nos rangs et élus par nous ... C'est pas une population à part née avec ce privilège particulier. Chacun peut apporter sa pierre à l'édifice.


» Et qui accorde des crédits à 20,25 voir 30 ans et plus. Il ne faut surtout
» pas tomber malade ou perdre son emploi. Et les banques, pour bien les
» nommer, n’hésite pas à vous conseiller de prendre des crédits à taux
» révisables.

Les assurances existent contre ces deux risques et sont obligatoires.

» En contre partie, je n’ai pas vu les revenus augmenter de la même façon.

C'est vrai. En contrepartie, si l'immobilier baisse eux ne baisseront pas.

»
» Ce qui doit ou devais arriver est tout à fait logique ; je ne vois pas
» comment cela pouvais continuer ainsi. Personnellement, cela fait des
» années que je considère cette situation comme scandaleuse. Nos pauvres
» jeunes ! Je ne vois pas comment ils pourront se loger. J'oubliais ! Ils
» pourront obtenir des prêts révisables à 50 ans...
» En clair, je ne crois pas en une crise de confiance comme le prétendent
» tous ces beaux parleurs de politicards, ou (et) financiers véreux,
» complices de ce système, mais d'une crise immobilière ou l’eau du vase est
» en train de déborder.

Attendre. La solution au problème est dans l'énoncé. l'immobilier devrait baisser sinon très brusquement, au moins dans le temps. Il ne peut pas y avoir sur le long terme discordance entre le prix des logements et l'enrichissement moyen en terme de PIB. La corrélation entre les deux s'effectuant notamment via le prix du loyer. Il faut remarquer cependant que cette forte hausse à eu lieu après une baisse sévère. D'autre part, les taux d'intérêts demandés pour des "actifs sans risque" ayant baissés, le rendemnt demandé pour un achat locatif a également baissé ce qui a entrainé une demande des investisseurs.

» Je continue à lire…
»
» Je croyais qu’il n’y avait plus d’argent…..
Les banques centrales regorgent d'argent et c'esdt relativement connu... D'ailleurs elles ont la faculté de le créer.


» Et pourquoi les donner aux banques >>>

Il n'est pas donné, il est prêté.

» On ne pourrait tout simplement pas les confier aux « pauvres bougres »….

Non là ca marche pas très longtemps comme système. Et a qui donner d'ailleurs >

Evitons la démagogie

par JanNo1, dimanche 12 août 2007, 18:00 (il y a 6308 jours) @ bpr1

Bonjour à vous tous,

A défaut de l'intérêt du sujet, cela a le mérite d'inquiéter et de se pencher un peu plus sur les remèdes.

Tout d’abord, je n’en veux pas spécialement aux banquiers même si je les écorne un peu ; mais il s’agit plus d’un coup de gueule à tout ce système qui ne fragilise pas que les plus faibles. Le coût du loyer, (locatif, accession à la propriété (terrain – maison), devient tellement prohibitif qu’on se demande qui aujourd’hui peut se permettre le LUXE de se loger. Alors il ne faut pas être surpris de voir le particulier (même celui qui travaille) qui n’arrive plus à rembourser ses dettes (dette que je localise au niveau de la simple habitation). Je ne parle pas de crédit à la consommation concernant l’achat de véhicule, équipement pour la maison (lave linge, lave vaisselle etc…), l’étude des enfants etc…

» » Je ne l’invente pas, je ne fais que recopier :
»
» D'où par curiosité >
»


Pour revenir sur ma lecture, je lis un peu partout, notamment ici :

Sur Bourso :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml>&news=4497559

http://www.boursorama.com/international/detail_actu_intern.phtml>&news=4497482


LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6244 - 04/08/2007- PAGE 7

Vers un retour des années 1930 > Par Philippe Sassier

Qu'il s'agisse du climat, de la grippe aviaire, de la pénurie de pétrole, des excès de la croissance chinoise ou de la bulle immobilière américaine, le catastrophisme soulève toujours un puissant intérêt. Dans la série « Chérie fais-moi peur », La Crise des années 1930 est devant nous (éditions Perrin) mérite cependant une place à part, car son auteur ne se contente pas de nous faire claquer des dents, mais chatouille notre imagination. François Lenglet, directeur de la rédaction d'Enjeux-Les Echos, multiplie les analogies, ou du moins celles qu'il recense comme telles, entre les événements et les personnages des années 1930 et ceux d'aujourd'hui.
Ainsi, derrière la moustache de José, on retrouverait le visage des réactionnaires d'avant-guerre qui préconisaient le retour à la terre, Baverez tremperait sa plume dans l'encre de Robert Aron et d'Arnaud Dandieu, auteurs de La Décadence de la nation française, les déséquilibres financiers auraient un parfum de 24 octobre 1929, l'Europe, après l'euphorie de l'euro, serait en proie à un doute et à des dissensions qui évoqueraient la montée des périls après la disparition d'Aristide Briand et qui, après l'Union, la conduiraient à la désintégration.
Bien évidemment, l'argent sous toutes ses formes tient une place importante dans ce livre. La masse des dollars en circulation progresserait de 18 % chaque année, Greenspan à la Fed et Duisenberg à la BCE ayant conjuré la crise de 2000 en baissant les taux et en ouvrant les vannes du crédit, il serait aussi difficile aujourd'hui de maîtriser ce flot de capitaux que de faire rentrer un dentifrice dans le tube dont il est sorti.
L'indice des marchés émergents a progressé de 250 % depuis 2003, la seule Bourse de Shanghai a vu ses cours tripler, l'année 2006 a été un record pour les fusions-acquisitions. L'immobilier serait la bulle du siècle, entre 1997 et 2006, le prix d'un logement ayant augmenté de 100 % aux Etats-Unis, de 127 % en France, de 192 % en Grande-Bretagne, de 252 % en Irlande, de 327 % en Afrique du Sud. Nous sommes là, il est vrai, dans l'actualité et dans les événements qui agitent les marchés. Dommage que, parallèlement à ces chiffres, l'auteur ne nous propose pas une réflexion sur la solidité des actifs face au montant de l'endettement qui a permis leur acquisition.
Les pays européens ont-ils tiré la leçon des années 1930 en ce qui concerne leurs rapports politiques et économiques et financiers > A lire Lenglet, non ! « Au seuil du troisième millénaire, l'Europe se trouve exactement dans la même situation qu'en 1929, et c'est la principale réussite européenne, l'Union monétaire, qui renferme les difficultés à venir et les menaces de désintégration. »
Explication : l'euro, au lieu de rapprocher les économies européennes, les éloigne les unes des autres... 35 heures en France contre progrès de productivité en Allemagne, déresponsabilisation des gouvernements dépensiers, concurrence fiscale exacerbée, en cas de crise économique et sociale grave, un pays sortira de l'euro, affirme Lenglet. L'Union monétaire connaîtrait ainsi le même sort que le Bloc or des années 1930. La démonstration est sans nuance, mais le propos agite, il est vrai, certains milieux bancaires et financiers.
Et le fascisme, dont la montée marqua les années 1930 > Il aurait pris la forme de la démagogie et du populisme, qui consiste pour les journaux, notamment télévisés, à demander son avis au peuple sur tout et en toute circonstance. Madame Michu a été promue experte, la « michucratie » serait le fascisme d'aujourd'hui.
Bien sûr, on peut trouver des arguments contraires à ceux utilisés par François Lenglet, son livre relève peut-être plus du pamphlet que de la démonstration scientifique, mais il se lit agréablement et pose des questions qui méritent réflexion.

Sur ce, à la prochaine. En espérant retrouver un peu plus de sérénité sur les marchés.

Cordialement.

J’aimerais comprendre…

par Bobo, dimanche 12 août 2007, 10:53 (il y a 6308 jours) @ JanNo1

C'est pourtant facile: tout le monde veut une part du gâteau!
Ceux qui ont les plus gros couteaux (banques, financiers) sont de loin les plus gourmands et ils prêtent à ceux qui n'en ont pas, des tout petits couteaux en leur demandant de leur couper de grosses parts!
Comme ceux qui n'ont pas de couteaux ne savent plus réfréner leur boulimie, ils préfèrent se damner que de se priver, ou de se contenter de se qu'ils ont, en attendant de pouvoir s'offrir un petit couteau pour manger eux-mêmes une petite part du gâteau.

je vous renvoie à ces mails d'à côté qui expliquent en détail les mécanismes diaboliques (d'où le terme 'damner' ci-dessus) de la tentation.

http://www.boursorama.com/forum/message.phtml>file=359569798&pageForum=1

Quant à l'environnement économico-financier ce lien vous donnera quelques prospectives particulièrement inquiétantes:

http://www.boursorama.com/forum/message.phtml>file=363471519&pageForum=1

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J’aimerais comprendre…

par Bobo, dimanche 12 août 2007, 16:08 (il y a 6308 jours) @ Bobo

Les 'subprimes' ne seraient que l'arbre qui cache la forêt!

http://www.easybourse.com/Website/article/3394-subprime-les-brokers-soupconnes-de-dissi...

Un bon conseil: lundi matin levez vous de bonne heure et parcourez les infos sur le web!

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OUF!...à moins que...propos rassurants?

par Bobo, dimanche 12 août 2007, 18:48 (il y a 6308 jours) @ Bobo

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