Une bonne valeur défensive (Securibourse)
France Télécom résiste bien en France et se restructure progressivement.
Une part importante de l'activité est aujourd'hui réalisée à l'étranger (Royaume-Uni, Espagne, Pologne, pays émergents). Cette part est même très majoritaire dans le mobile.
Le rendement du titre est de 6 %.
Le mobile et l'internet dopent les résultats de France Télécom
par Cyril Altmeyer
PARIS (Reuters) - France Télécom fait état de résultats supérieurs semestriels aux attentes grâce à la progression de ses revenus dans la téléphonie mobile et dans l'internet à haut débit et dit s'attendre à un niveau d'activité comparable au second semestre.
L'action du groupe, qui a confirmé ses principaux objectifs financiers, a ouvert en hausse de 2,64% à 20,18 euros, ramenant son recul depuis le début de l'année à environ 4,5% depuis le début de l'année, après un recul de 0,2% en 2006.
"Les chiffres sont plutôt bons dans l'ensemble, légèrement supérieur aux attentes, et les objectifs semblent assez réalistes", a déclaré Stefan Borscheid, analyste chez WestLB. "L'un dans l'autre, c'est positif pour l'action".
L'opérateur télécoms a enregistré un résultat net part du groupe en hausse de 41,0% à 3.308 millions d'euros, alors que les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 2.290 millions.
Le chiffre d'affaires ressort en hausse de 2,1% à 25.913 millions d'euros, contre 25.808 millions attendus, porté par un gain de 5,0% dans la téléphonie mobile et une bonne tenue de la téléphonie fixe (+0,4%).
Le directeur financier, Gervais Pellissier, a déclaré lors d'une conférence téléphonique qu'il s'attendait à un niveau d'activité comparable au second semestre par rapport au premier semestre. "Nous n'attendons pas un fléchissement de l'activité au second semestre comme cela a été le cas en 2006", a-t-il dit.
La marge brute opérationnelle, dont le groupe confirme attendre la "quasi-stabilisation" sur l'exercice, a progressé au premier semestre de 1,7% à 9.416 millions, à comparer à un consensus de 9.305 millions. Le taux de marge brute opérationnelle est de 36,3%, contre 36,05% attendu par les analystes et 36,5% contre au premier semestre 2006.
En France, le chiffre d'affaires du pôle de communications personnelles (téléphonie mobile) a quasiment stagné à 4.828 millions d'euros sous le coup de la baisse des terminaisons d'appel - versées par un opérateur à un autre pour l'utilisation de son réseau - dont l'impact est évalué à 153 millions d'euros.
Orange a gagné 117.000 clients sur le trimestre, à 23,40 millions de clients en France au 30 juin auxquels s'ajoutent 1,1 million de clients à des opérateurs mobiles sans réseau (MVNO). SFR a gagné 97.000 clients, à 17,98 millions au premier semestre. Bouygues (EN) publiera le 9 août les chiffres de Bouygues (EN) Telecom.
Gervais Pellissier a évalué l'impact de la mise en place cet été des plafonds du "roaming" - tarifs des appels passés et reçus à l'étranger avec un mobile - à 60 millions d'euros au second semestre sur la marge brute.
ESSOR CONFIRMÉ DE L'ADSL
Les communications résidentielles - téléphonie fixe et internet - ont vu leur chiffre d'affaires progresser de 1,4% à en France à 8.838 millions d'euros, l'essor de l'internet à haut débit compensant l'érosion des communications fixes. Le revenu moyen par abonné (Arpu) progresse à 29,2 euros contre 28,6 euros au 31 mars.
Orange revendique 6,575 millions de client à l'ADSL en France au 30 juin contre 6,329 millions au 31 mars, pour une part de marché stable à 49,2% fin mars.
L'opérateur profite également, dans une moindre mesure, d'un doublement du nombre de clients à la "voix sur IP" (téléphonie par internet) à 3,017 millions et à un triplement de ses clients à la télévision sur ADSL, qui sont 837.000.
Les ventes du segment des entreprises ont reculé de 0,5% à 3.800 millions d'euros, confirmant le ralentissement de la baisse entamé au second semestre 2006.
La dette nette du groupe se creuse légèrement à 42.113 millions d'euros au 30 juin, contre 42.017 millions au 31 décembre. Le groupe prévoit toujours un ratio dette nette/MBO inférieur à 2 d'ici fin 2008, à comparer à 2,25 fin juin 2007.
Gervais Pellissier a précisé que les négociations se poursuivaient avec Deutsche Telekom (DTEL), "acheteur pressenti" d'Orange Netherlands - pour un montant de 1,3 milliard d'euros évoqué par des sources proches du dossier. France Télécom a de son côté annoncé début juin le rachat à l'allemand du fournisseur d'accès à internet espagnol ya.com pour 320 millions d'euros.
France Télécom, qui a généré un cash flow organique de 3,26 milliards d'euros au premier semestre, presque entièrement consacré au versement du dividende versé au titre de 2006, a maintenu son objectif de 6,8 milliards d'euros pour l'année.
2007 Reuters
Une bonne valeur défensive
j'aime aussi FTE, c'est une de mes principales lignes desormais. on observe un semblant de révision de statut qui a de bonnes chances de perdurer.c'est le titre le plus décoté d'un secteur lui même décoté. la caractère défensif du placement est affirmé : rendement élevé, forte génération de cash, faible exposition aux aléas internationaux actuels.
Le cac
Globalement les valeurs du cac annoncent des résultats plutot supérieurs aux attentes. Meme les financières n'ont pas l'air d'etre plus affectuée que ca et à part les canards boiteux habituels que sont alcatel et thomson, et le secteur difficile des medias où contrairement à certains je ne metterais jamais un sous, ca se passe plutot pas mal...
croissance chiffres d'affaire au S1:
tf1: 3.2%
M6:6.8%
NRJ:-8.9%
Lagardere: 6.8%
Havas:1.3%
Publicis:1.6%
Des croissances pareils, je donne max un PER de 13 et on en est loin..Fin je ne connais pas le secteur et il y a surement des gros point positif, mais je ne regarde meme pas, ca me parait trop cher payé...Avec la concurrence du net, ca ne risque d'ailleurs pas de s'arranger...
La capitalisation de EDF m'etonne aussi: 2.25x le CA,croissance de 2.2%, Per 2006 de 23.4,je sais c'est un monopole et elle possède des actifs plus qu'interessant pour l'avenir mais quand meme...
Le cac
» La capitalisation de EDF m'etonne aussi: 2.25x le CA,croissance de 2.2%,
» Per 2006 de 23.4,je sais c'est un monopole et elle possède des actifs plus
» qu'interessant pour l'avenir mais quand meme...
Decodage personnel d'EDF
Cela signifie que le prix de l'electricite va augmenter, beaucoup, les benefs aussi, et la capi va se maintenir
Les Français consommeront moins d'electricité et la France EDF vendra du nucleaire de base aux allemands qui en ont besoin car ils ferment leurs centrales nucleaires et construisent des eoliennes erratiques en production
Pour finir l'Etat fera ce qu'il a mal fait avec France Telecom: vendre EDF au plus haut.
Donc EDF a le vent en poupe
--
Hubisan
Investisseur GARP : growth at reasonable price
edf
A terme, si la percée technologique des energies renouvelables continue à etre portée par des liquidités debordantes, je vois plutot l'electricité etre produite pour un cout moins elevé qu'aujourd'hui...Une dependance au vent, au soleil et à l'eau en quantité illimité me parait moins couteux à un horizon lointain qu'une dependance au charbon, au petrole et à l'uranium. Donc l'Allemagne à une grande avance au niveau des infrastructures mais aussi de la mentalité ...Et c'est peut etre elle qui vendra de l'electricité à edf.
» Decodage personnel d'EDF
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» Cela signifie que le prix de l'electricite va augmenter, beaucoup, les
» benefs aussi, et la capi va se maintenir
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» Les Français consommeront moins d'electricité et la France EDF vendra du
» nucleaire de base aux allemands qui en ont besoin car ils ferment leurs
» centrales nucleaires et construisent des eoliennes erratiques en
» production
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» Pour finir l'Etat fera ce qu'il a mal fait avec France Telecom: vendre EDF
» au plus haut.
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» Donc EDF a le vent en poupe
Le cac
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» Donc EDF a le vent en poupe
Si EDF a le vent en poupe, qu'il fabrique donc des éoliennes. Ceci dit, c'est effroyablement laid une éolienne et ça couvre davantage de surface qu'une bonne belle centrale nunucléclé pour un rendement de peanuts ! Hein, non >>>
assez dubitatif concernant FT
Sans vouloir jouer les rabats-joies, Chris et Tristus, je suis assez circonspect sur la valeur de FT. Par principe, j'exclue toute société qui a un endettement important. Donc je ne connais vraiment pas bien FT. Je comprends fort bien que son rendement important en fait dans le contexte actuel un titre recherché. Cependant l'endettement financier ajouté à la CB n'en fait pas une valeur particulièrement bon marché. Sauf à supposer un progrès des marges et des résultats. Mais les caractéristiques fondamentales de FT semblent à première vue assez matures. Donc peu d'espoirs de progrès sensibles. Des actifs cachés et mal valorisés qui seraient vendus et qui allégeraient la dette, un peu comme a fait Vivendi. Possible mais je ne les discerne pas. Aussi dans un contexte de crise se prolongeant dans le temps, de hausse des taux et de défiance accrue envers toute société endettée, je ne vois pas comment FT pourrait se revaloriser. De plus considérant que FT verse quasiment l'intégralité de son excédant d'exploitation en dividende, j'aurais plutôt tendance à penser qu'une tension sur les taux serait de nature à provoquer à horizon de 1 ou 2 ans la baisse de ce dividende. Et là, plus de parachute à la baisse et risque d'un fléchissement de la valeur de l'action sous les 15.
Vraiment, hormis le dividende que je ne crois pas assuré, je ne vois pas ce qui justifie que FT soit aussi cher dès lors que l'on ajoute l'endettement à la valorisation. D'où l'appriori assez négatif concernant cette valeur. Mais je suppose que vous avez de biens meilleures raisons que je ne connais pas.
cordialement,
--
Graham
assez dubitatif concernant FT
bonjour graham,
quelques pistes à creuser en deux mots
l'endettement n'est pas un problème compte tenu du cash flow considérable dégagé par FTE. Il permet de financer sans problème les investissements, le dividende et de poursuivre le désendettement.l'EBITDA 2007 représente 2 ans de dette nette, il couvre 7 fois les frais financiers.c'est assez raisonnable et cela doit se retrouver dans les conditions de crédit faites à FTE qui n'a plus le même profil de risque qu'en 2002. pour les chiffres détaillés, je te laisse regarder graham car je crois que tu aimes cela.
évidemment, ces observations n'ont d'intérêt que si FTE s'avère en mesure de préserver sa marge d'exploitation. les résultats du S1 montrent une robustesse très intéressante des marges, pour ne pas dire inespérée au regard des commentaires faits il y a un an sur les perspectives de l'opérateur.les analystes ne s'y trompent pas et passent à l'achat petit à petit . lorsque FTE fera l'unanimité, il sera temps d'examiner une sortie mais ce n'est pas d'actualité. FTE reste la valeur la plus décotée d'un secteur historiquement décoté. C'est la même observation de bon sens qui m'a conduit à acheter du sanofi.
de mon point de vue, le véritable actif caché de FTE, c'est la marque "crétin.com"(merci bimbo) qui lui permet malgré tout ce qu'on dit d'augmenter son CA dans le fixe et de maintenir sa part de marché à près de 50 % dans l'adsl.le risque principal me semble de nature politique et réglementaire. L'etat a placé du papier comme un sagouin il y a quelques semaines au plus grand profit des fonds speculatifs. et les "mines" sont continuelles (4ème opérateur UMTS, baisse imposée des tarifs mobiles etc.)
Peut etre une réserve de productivité ?
Bien que je n'ai pas encore la valeur, je la surveille. Pour moi, il y a probalement, comme cela est pour les banques que je connais bien, une importante réserve de gains de productivité que permettront les départs à la retraite qui ne devraient pas manquer dans les prochaînes années. Les sociétés publiques sont plus gérées dans le but d'éviter des conflits sociaux que dans celui d'optimisation des profits.
Quelqu'un connait-il de l'intérieur >
Dans les banques, par exemple, on remplace à tour de bras du personnel de back-office par des jeunes displomés (commerciaux, informatique, ...) pratiquement pour le même coût...
Peut etre une réserve de productivité ?
» Quelqu'un connait-il de l'intérieur >
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» Dans les banques, par exemple, on remplace à tour de bras du personnel de
» back-office par des jeunes displomés (commerciaux, informatique, ...)
» pratiquement pour le même coût...
La tendance de fond est de remplacer tous les éléments chers par des pas chers, sans tenir compte de rien (diplômes ou expérience). Il faut un bac +2 pour tenir un balai, le camion est désormais au main d'un polonais payé comme en Pologne, la secrétaire vous répond de Roumanie, la communication payant son salaire horaire. C'est formidable les gains de productivité