Si Loïc m'annonce qu'il est redevenu bull, (Securibourse)
c'est simple: je vends tout!
J'ai rarement vu un tel consensus sur l'avenir radieux des actions...
Reuters le 18/07/2007 17h27
L'appétit pour les actions se prolonge /Enquête Merrill
par Natsuko Waki
LONDRES, 18 juillet (Reuters) - Les investisseurs et les gérants de fonds continuent à renforcer la part des actions dans leurs portefeuilles et leurs liquidités sont au plus bas, d'après l'enquête mensuelle de Merrill Lynch sur le sujet publiée mercredi.
Selon les économistes de la banque d'affaires américaine, la communauté financière se montre sceptique au sujet d'une éventuelle propagation des difficultés du secteur du crédit immobilier à risque américain au reste de l'économie.
Les 186 acteurs économiques interrogés, qui gèrent quelque 618 milliards de dollars d'actifs, estiment que le yen est sous-évalué, un facteur positif pour les actions japonaises, mais jugent que la livre est chère.
"Les investisseurs sont très favorables aux actions et délaissent les obligations. Leur appétit du risque augmente", souligne David Bowers, consultant auprès de Merrill Lynch.
"Nous observons un paradoxe : on s'inquiète des risques sur le crédit sans s'interroger sur le cycle économique. Pour les investisseurs, la thématique du 'subprime' est propre à Wall Street, pas à l'économie", ajoute-t-il.
L'étude de Merrill Lynch a été menée entre le 6 et le 12 juillet. Sur les 186 intervenants sondés, 69% d'entre eux avaient davantage d'actions que d'obligations, contre 66% en juin.
Les gérants de fonds se positionnent de préférence sur les secteurs afférents sont au plus haut depuis près d'un an.
La part du cash dans leurs avoirs atteint actuellement 3,4%, niveau le plus bas depuis 1998, année au cours de laquelle ce type d'enquête a commencé à être mené.
Les pays émergents sont encore une fois les principaux bénéficiaires de cet engouement pour le risque.
Au sein des pays développés, les investisseurs penchent plus pour les actions japonaises, au détriment des actions européennes et américaines.
INSTABILITE A L'HORIZON >
Si les gérants ne semblent pas s'inquiéter outre mesure des possibles débordements du "subprime", 78% d'entre eux estiment tout de même que les emprunts immobiliers qui font actuellement tant parler d'eux présentent des dangers élevés pour la stabilité du système financier.
Les préoccupations liées au "subprime" affectent d'ailleurs le dollar depuis plusieurs semaines. Mercredi, le billet vert a touché en séance un nouveau plus bas historique contre l'euro et enfoncé un plancher de 26 ans contre la livre ./MB
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jean-marie