17-05-2007 - 10h30
Achat, Objectif 250 euros
UN MILLIARD D'EUROS POUR DES ACQUISITIONS
Vallourec a l'intention de réaliser quelques acquisitions et dispose, dans ce but, d'une enveloppe d'un milliard d'euros. Pierre Verluca, le président du groupe, juge favorables les perspectives de la société, mais reconnaît la présence de quelques facteurs d'inquiétude.

Vallourec envisage de faire des acquisitions et dispose, pour ce faire, de plus d'un milliard d'euros. Dans un entretien accordé hier à Reuters, Pierre Verluca, le président du directoire du fabricant de tubes sans soudure, explique que son groupe a des critères d'investissement très stricts et qu'il n'entend pas payer n'importe quel prix. " Il faut qu'il y ait des synergies, que ce soit en termes de coûts ou d'un point de vue commercial ", a-t-il indiqué.

Au cours de cet entretien, Pierre Verluca n'a pas voulu commenter les dernières rumeurs d'une reprise du groupe par Lakshmi Mittal ou le russe Roman Abramovich, précisant que la meilleure défense du groupe est d'améliorer sa valeur. " Premièrement, nous faisons tout notre possible pour faire progresser notre capitalisation boursière. Deuxièmement, nous n'avons besoin de personne pour mettre en oeuvre notre stratégie ", a-t-il précisé.

Enfin, le président de Vallourec a confirmé que les perspectives du groupe restent favorables grâce à une demande soutenue du secteur pétrolier et gazier, mais aussi dans le domaine électrique. Le groupe attend, cette année, une croissance de 7% à 10% de ses ventes ainsi qu'une marge d'Ebitda de près de 30% au premier semestre. Pierre Verluca a toutefois mis l'accent sur deux sujets d'inquiétude : la réduction des stocks des distributeurs américains, qui servent d'intermédiaires entre Vallourec et ses clients finaux, et l'évolution de la parité euro-dollar.

Le marché est visiblement rassuré par les projets de croissance externe du groupe. Le titre avance de 1,80% à 223,98 euros, en tête de l'indice Cac 40.

Vallourec a des projets de croissance externe ciblée et les moyens pour financer de telles opérations. La qualité du dossier n'est plus à démontrer et entretient les rumeurs d'intérêt d'Arcelor Mittal ou de Roman Abramovich. Nous sommes acheteurs pour viser 250 euros.
Christine Cousseau
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