Le pétrole recule malgré une nouvelle baisse des stocks d'essence US

Les prix du pétrole ont reculé mercredi, en dépit d'une nouvelle baisse des stocks de pétrole américains, les courtiers s'attendant à une reconstitution de ces réserves grâce à une amélioration du taux de fonctionnement des raffineries.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin a cédé 72 cents, clôturant à 63,68 dollars. Les cours, qui avaient ouvert la séance en légère baisse, ont accentué cette tendance après la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole américains, qui a pourtant fait état d'une nouvelle baisse des réserves d'essence.
Ces réserves sont les plus surveillées par le marché à l'approche, fin mai, du début de la saison des grands déplacements en voiture. Depuis début février, elles ont fondu de 34,1 millions de barils et évoluent bien en-deça de leur moyenne des cinq dernières années pour cette période de l'année. La baisse des cours mercredi était donc peut-être "un peu exagérée", a jugé Antoine Halff, analyste de la Fimat. Les réserves d'essence ont toutefois baissé un peu moins que prévu au cours de la semaine achevée le 27 avril, reculant de 1,1 million de barils contre des attentes de 1,3 million de barils. Surtout, les raffineries ont fonctionné un peu plus que la semaine précédente, tournant à à 88,3%, un taux supérieur de 0,5 point à la semaine précédente.
"Le taux de raffinage reste très faible pour cette période de l'année, mais le marché a peut-être interprété ce chiffre comme le tournant qui préfigure une reconstitution des stocks d'essence", a analysé M. Halff. "De faibles stocks d'essence pourraient donner lieu à des pénuries localisées", a prévenu de son côté Phil Flynn, d'Alaron Trading.

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Les sanctions contre l'iran

Accord des Six sur les sanctions contre l'Iran
[ 16/03/07 ]

Les Etats-Unis et leurs alliés européens, France, Grande-Bretagne et Allemagne, ont finalement réussi hier à se mettre d'accord avec la Chine et la Russie sur une résolution durcissant les sanctions de l'ONU contre l'Iran en raison du refus de ce dernier de suspendre son programme d'enrichissement nucléaire. Ce texte, qui devrait être adopté officiellement la semaine prochaine par le Conseil de sécurité, prévoit que, si Téhéran ne suspend pas d'ici à deux mois ce programme soupçonné de permettre la production d'armes nucléaires, il subirait des sanctions venant s'ajouter à celles décidées par la résolution 1737 de décembre dernier, qui interdisait seulement l'exportation vers l'Iran de certains matériels associés aux activités nucléaires. La Banque mondiale et diverses organisations financières internationales seraient désormais tenues de suspendre leurs crédits à l'Iran, sauf pour des opérations humanitaires. Les achats d'armes iraniennes seraient interdits. Les actifs à l'étranger d'une banque publique, la Sepah, seraient gelés, de même que ceux des Gardiens de la révolution, la garde prétorienne du régime. Moscou était opposé à des sanctions trop sévères contre l'Iran, son allié dans la région, tout comme Pékin, qui importe de plus en plus de pétrole iranien. Mais le Kremlin a durci le ton contre Téhéran en début de semaine en faisant valoir qu'il n'irait pas jusqu'à écorner sa crédibilité internationale pour soutenir le régime iranien. Le président Mahou Ahmadinejad a estimé hier que le Conseil de sécurité de l'ONU n'avait « aucune légitimité » pour s'opposer à l'Iran, et s'est félicité d'avoir « isolé totalement les grandes puissances ».
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le cours du brut va monter ...

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