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ça date de janvier mais bon, concerne Sam (Securibourse)

par mareva @, Barjac, lundi 05 mars 2007, 11:18 (il y a 6418 jours)

08 janvier 2007
SAM
En reconquête de parts de marché
CA Marge. R.N.pdg B.P.A. PE Gearing Net
(M€) Expl. Publié Corrigé (x) (%) Div
(%) (M€) (€) (€)
12/04 32,2 6,3 1,3 3,48 7,0 x -0,6% 0,8
12/05 33,0 5,8 1,3 3,29 9,1 x -11,4% 0,9
12/06e 33,0 5,0 1,1 2,91 10,4 x -9,9% 0,9
12/07e 34,5 6,2 1,4 3,77 8,1 x -13,1% 1,0

• Sam est un généraliste qui opère sur le marché de l’outillage à main pour les professionnels (outils de serrage et de vissage, de coupe, de mesure et de
rangement, etc.).
• Sam évolue dans un environnement économique difficile caractérisé par la
présence d’un leader Facom, qui détient 50% de pdm, par un marché mature en
Europe et par la menace d’un nombre limité de fabricants asiatiques. Dans ces
conditions, il semble difficile pour ce numéro deux du secteur de prendre des
parts de marché.
• Pour autant, le groupe détient une position favorable liée notamment aux
faiblesses du leader qui a vu sa part de marché baisser de 10% sur les trois
dernières années mais également à ses compétences qui associent notoriété de la marque, qualité du service aux clients, profondeur de son portefeuille de
référence, réseau de distribution ample, élargissement de sa couverture
géographique et maîtrise des coûts.
• Les résultats 2005 sont caractérisés par une baisse de la performance
opérationnelle de 0,5 point à 5,8% liée à la hausse des matières premières. Le
groupe dispose d’une structure financière saine sans aucun endettement net
financier (trésorerie nette de 2,1 M€).
• L’exercice 2006 sera marqué par le retrait de la rentabilité (-0,8 point à 5%) faute d’appels d’offres à l’International. À l’inverse, 2007 devrait être plus favorable en termes d’activité, ce qui permettra au groupe de retrouver les niveaux de marges normatifs au dessus de 6%.
• Nous maintenons notre recommandation Achat sur le titre : au niveau de la
valorisation, le titre se paye seulement 0,5x les fonds propres comptables, ce qui semble injustifié compte tenu des fondamentaux solides (trésorerie nette, forte image de marque, potentiel de croissance des parts de marché).
La société Banque Privée Fideuram Wargny a conclu avec la société SAM un contrat de suivi des
valeurs émises par cette dernière.
Biens d’équipement
France
Achat
Objectif : 39 €
Cours (05/01/2007) :
30,4 €
Extrêmes 12 mois:
26,4 € - 38 €
Volume moyen :
70
Perf. depuis 01/2006 :
-6,35 %
Capitalisation boursière :
11,5 M€
Flottant :
50 %
Présentation de la société
Un généraliste de l’outillage à main à destination des professionnels
Sam est un généraliste qui opère sur le marché de l’outillage à main (outils de serrage et de vissage, de
coupe, de mesure et de rangement), essentiellement pour la maintenance. D’envergure surtout
nationale (la France représente 78% de son chiffre d’affaires), son offre est destinée aux professionnels
de l’industrie, de l’automobile et du bâtiment.
En tant que généraliste, Sam produit et commercialise à travers un catalogue, une large gamme de
produits d’outillage à main (près de 10 000 références) auprès des réseaux de distribution aux
professionnels.
Répartition du chiffre d’affaires par marché et par zone géographique
Source : SAM
Sam commercialise trois gammes de produits : Samline1, Sam Classic et Sam Laser (haut de gamme)
et propose une offre sous MDD.
Le groupe exploite deux sites de production dont le principal est équipé d’installations de forge,
d'usinage, de traitement thermique, de chromage, de stockage et de conditionnement. Il dispose par
ailleurs de trois implantations commerciales (Belgique, Espagne et Paris).
Avec ces deux sites de production situés dans la Loire (Saint-Étienne et Noiretable), la société produit
intégralement les produits à plus fortes valeurs (environ 45% des ventes sont réalisées sous la marque
Sam) et sous-traite, totalement ou partiellement, le solde à d’autres fabricants situés en France, dans le
reste de l’Europe et dans les pays asiatiques. Sur cette dernière source d’approvisionnement,
caractérisée souvent par de gros volumes et par une forte sensibilité à la concurrence, le groupe
cherche à intensifier la différenciation. Sam assure directement les dernières étapes décisives de
traitement thermique (qui donne la résistance aux outils), d’assemblage et de marquage. Dans tous les
cas, Sam reste le donneur d’ordres et maîtrise la totalité des étapes depuis l’étude jusqu’à la mise en
stock des produits, le degré de délégation variant selon les références. Dans l’avenir, la tendance de
fond consistera à réintégrer de plus en plus la fonction d’assemblage et à développer la sous-traitance
technique tout en maîtrisant les dernières étapes décisives.
Sur tous ses produits ou ceux sous MDD, le groupe Sam offre une prestation de service complète de
Supply Chain (de la définition du besoin client à la livraison à bonne date des quantités et de la qualité
attendues).
1 Gamme réduite (entre 300 et 400 références) vendue à des prix compétitifs pour donner aux distributeurs les moyens de
proposer à ses clients une alternative aux produits d’importation.
Industrie
70%
Bâtiment -
Divers
10%
Automobile
20%
France
78%
L'exportation
22%
Biens d’équipement - France - 4 -
Un environnement économique difficile
Un marché très concentré de l’outillage à main à destination des professionnels
Le marché de l’outillage à main en France, dont Sam est acteur, est estimé à 400 M€ (dont 300 M€
dans le professionnel). Avec une part de marché de 8% en France, Sam occupe la 2e place du secteur
derrière Facom (50% de part de marché).
Facom, ex filiale du groupe Fimalac, a été racheté en juillet 2005 par la société américaine The Stanley
Works. Cette dernière opère dans la production et la commercialisation d’outils à destination des
particuliers et des professionnels de l’industrie, de l’automobile et du bâtiment principalement sous les
marques Stanley, Facom, Bost et Virax. En 2004, le groupe réalisait un chiffre d’affaires consolidé de
411 M€.
Le solde des pdm se partage entre d’autres marques de fabricants (Snap-on, Würth, Mob, Beta,
Unior,…), des marques de distributeurs et d’importateurs.
Un marché mature, stable
En Europe, le marché de l’outillage à main est stable tant au niveau des volumes que des prix : depuis
2000, et selon l’INSEE, la France souffre de désindustrialisation entraînant un déplacement progressif,
de la France vers les pays d’Europe de l’Est, des clients potentiels de Sam.
Aujourd’hui, les clients professionnels restent plus sensibles aux performances des produits qu’à leurs
prix : les exigences des professionnels en matières de qualité, de précision et de durabilité des outils
sont élevées et l’investissement dans la chaîne de production en outillage à main a un coût relativement
faible au regard de la valeur de cette production. Pour autant, à moyen terme, la concurrence par les
prix pourrait s’accentuer : certaines marques ont délocalisé une partie de leur production en Chine et
certains producteurs asiatiques seront bientôt en mesure de fabriquer des produits dont la qualité s’est
sensiblement améliorée et qui demain pourrait se rapprocher de celle des produits haut de gamme.
Parmi ces producteurs, la marque chinoise King Tony est déjà présente sur le marché français mais la
concurrence reste pour le moment limitée et ne s’exerce que sur des courtes gammes.
La marque, véritable barrière à l’entrée
Le processus de production est relativement simple et à forte composante en main d’oeuvre en raison
de la petite taille des séries. La production d’outillage à main peut demander l’utilisation
d’infrastructures coûteuses (forge à froid, forge à chaud, traitement thermique, métrologie, traitement
des surfaces, injection plastique, etc.) dont l’amortissement nécessite un niveau de production
important. Mais cette barrière financière peut être contournée par le recours à la sous-traitance. Si bien
que la notoriété de la marque, fondée sur des critères objectifs de qualité et s’appuyant sur un réseau de
distribution dense, constitue aujourd’hui une véritable barrière à l’entrée sur le marché de l’outillage à
main. À ce titre, Sam semble bénéficier d’une meilleure image de marque auprès des utilisateurs pour
une qualité égale voire même supérieure à celle de la concurrence.
Positionnement de Sam auprès des distributeurs
En disposant d’une gamme de produits étendue et d’une part de marché importante, le leader dispose
d’un avantage concurrentiel notable avec les distributeurs. Sa taille lui permet en effet d’offrir aux
distributeurs des conditions commerciales qui les incitent à intensifier leur volumes d’achat. Cette
situation pouvant se traduire par l’éviction de toute concurrence. Afin d’être une alternative crédible,
Sam s’est doté d’une gamme élargie de produits qui lui permet de répondre aux attentes des utilisateurs
et des distributeurs.
Biens d’équipement - France - 5 -
Un stratégie offensive de conquête de parts de marché
Dans un marché concentré, où le leader voit ses parts de marché décliner, Sam est en position
favorable pour en gagner. C’est dans cet objectif que le groupe a entamé une stratégie sur trois ans qui
s’articule autour des leviers suivants :
- Évolution de l’outil industriel
Face à une concurrence qui s’exerce de plus en plus par les prix, le groupe doit investir sur l’outil
industriel pour maintenir dans l’avenir la qualité de ses productions. Dans ce but, le groupe envisage de
regrouper ses deux sites de production sur celui de Saint-Étienne, ce regroupement entraînant une
réduction des coûts de structure. Dans ce site, un effort d’investissement sera réalisé de manière à
améliorer encore la productivité et à créer des ateliers de production entièrement autonomes. Au
niveau de son centre logistique, le groupe modernise le conditionnement des produits pour en faciliter
la réception chez le client.
- Effort marketing et commercial
Le groupe est sur le point d’achever le réaménagement de son siège social qui lui permettra d’être une
véritable vitrine de ses compétences et de son savoir-faire auprès de ses prospects. Par ailleurs, le
groupe continue de s’appuyer sur son dernier catalogue, support de la prospection auprès des usines.
Enfin, le récent développement de la gamme Samline va permettre d’offrir aux clients de Sam une
alternative à la concurrence par les prix.
- Capitaliser sur la marque
Compte tenu de la fréquence d’usage et du rôle déterminant que jouent les outils dans ses prestations,
l’utilisateur professionnel recherche des produits de grande fiabilité et de hautes performances
techniques. Ses exigences en matière de qualité, de précision et de durabilité des outils sont ainsi
élevés. Il s’ensuit un certaine sensibilité à la marque.
La marque constitue en cela une véritable barrière à l’entrée et particulièrement chez SAM qui jouit
d’une très bonne image de marque. Une notoriété qui se nourrit également de la profondeur du
catalogue de référence et d’un vaste réseau de distribution (2 000 distributeurs en France). Dans
l’avenir, la capacité du groupe à mettre sur le marché de nouveaux produits et à proposer un service
performant et de qualité à ses clients contribuera plus encore à renforcer le pouvoir de la marque.
- Développement de la MDD
La MDD est peu développée sur le marché professionnel et représente aujourd’hui moins de 2% des
pdm sur le secteur. Néanmoins, une forte croissance est attendue sur ce marché dans les prochains
mois. Sam entend accélérer sa différenciation en développant son chiffre d’affaires dans la MDD. D’ici
quelques mois, l’objectif de Sam est de dépasser les 20% de pdm dans la MDD.
- Développement à l’International
Encore très présent en France, le groupe souhaite étendre sa couverture géographique à l’Europe. La
croissance externe mais également des partenariats sont autant de solutions qui pourront être retenues
dans la mesure où elles s’inscrivent dans la continuité des orientations stratégiques du groupe.
- Une position auprès des distributeurs qui peut encore être optimisée
Pour créer un contre-pouvoir face au leader et accroître sa position auprès des distributeurs, Sam vient
de se doter d’une gamme élargie de produits.
Biens d’équipement - France - 6 -
Résultats semestriels 2006
Sur la première moitié de l’année, les résultats sont en repli par rapport à la même période 2005. Ainsi,
le résultat net s’affiche à 456 M€, en baisse de près de 28%. Sa formation s’explique par les éléments
suivants :
- Le chiffre d’affaires à 15,6 M€ (-9%) est affecté par l’absence d’appels d’offres spéciaux à
l’International tandis que l’activité commerciale en France augmente de +3% grâce aux
premières retombées de la stratégie.
- La marge opérationnelle (avant éléments non courants) s’inscrit en retrait d’environ 1,1 point
à près de 4,4%. Le groupe est affecté par la baisse des volumes et l’inflation des coûts
externes. Une meilleure productivité permet de limiter la baisse de rentabilité.
- Le groupe dispose d’une trésorerie nette excédentaire de 1,8 M€ (soit un gearing de -9,5%)
alimenté par un free cash-flow légèrement positif de 0,2 M€. Le cash-flow de 0,85 M€ dégagé
par le cycle d’exploitation et la stabilité du BFR (-0,1 M€) ont permis de financer des
investissements industriels nets en forte croissance (0,8 M€ soit 5,3% du CA contre
traditionnellement 1,5 %) conformément aux ambitions stratégiques du groupe.
Perspectives
Compte de résultat
- Pour l’exercice 2006, le manque d’appels d’offres à l’International devrait peser sur le chiffre
d’affaires que nous prévoyons stable par rapport à 2005 à 33 M€. Le chiffre d’affaires neuf mois à
23,3 M€ confirme un atterrissage sur la fin d’année à ces niveaux de ventes. L’activité en 2007 devrait
être plus favorable avec le bénéfice des appels d’offres soumissionnés en 2006 et une hausse moyenne
des prix attendue.
- Au niveau de la rentabilité, nous attendons un recul de la marge pour les mêmes raisons que celles
évoquées sur le S1 et notamment l’absence d’appels d’offres à l’International. L’exercice 2007 devrait
marquer le retour à des rentabilités « normatives » grâce aux premiers effets de la stratégie mise en
place cette année.
- Le résultat net 2006 à 1,1 M€ d’après nos estimations devrait être en retrait d’environ 11% par
rapport à l’année dernière. Pour 2007, celui-ci devrait retrouver ses niveaux de 2004 à environ 1,3 M€.
Tableau de flux
Le groupe devrait selon nous rester en situation de trésorerie nette excédentaire : la CAF pourrait se
maintenir à ses niveaux historiques (entre 6 et 7% du CA) et devrait permettre de financer des
dépenses d’exploitation en augmentation : le groupe continuera de maintenir un contrôle sur son BFR
mais les investissements devraient croître concomitamment à la stratégie : sur les trois prochaines
années, le groupe estime à environ 3 M€ ses dépenses d’investissement, ce qui équivaut à dépenser
environ 4,3% du CA en moyenne par an entre 2006 et 2008. Ces investissements profiteront
principalement aux bâtiments industriels et logistiques.
La politique de dividende ne devrait pas être modifiée et ce en dépit du cash-flow disponible positif
dégagé par l’exploitation : celui-ci est considéré comme aléatoire par le management qui maintient
donc son taux de distribution à des niveaux d’environ 27–28% des résultats.
Biens d’équipement - France - 7 -
3,9%
4,0%
130,0%
9,1%
33,3%
2,6%
123,3%
Dettes nettes -23,3%
WACC 10,6%
Coût des Fonds Propres
Taux d'IS
Coût de la dette après IS
Fonds Propres
Tx sans risque (OAT 10 ans)
Prime de risque
Beta
En K € 2006e 2007e 2008e 2009e 2010e 2011e 2012e Normatif
Résultat d'exploitation 1 651 2 136 2 230 2 742 2 759 2 742 2 725 3 046
- Impôts sur les sociétés (35%) (578) (748) (781) (960) (966) (960) (954) (1 066)
+ Dotations aux amortissements 924 999 1 027 547 563 580 598 294
- Variation du BFR (18) (200) (145) (151) (151) (151) (151) (143)
- Investissements nets (1 717) (1 068) (350) (510) (526) (542) (558) (563)
Flux de trésorerie 263 1 119 1 981 1 668 1 680 1 670 1 660 1 568
Facteurs d'actualisation 0,90 0,82 0,74 0,67 0,60 0,55 0,49
Valeur présente des flux 237 915 1 464 1 115 1 015 912 820
Valeur terminale 8 059
Valeur présente totale de l'entreprise 14 537
- Endettement net au 31/12/05 218
- Intérêts minoritaires
Valeur des fonds propres 14 756
Valeur du titre (€) 38,8
Potentiel de hausse : 27,8%
Taux de croissance à
l'infini de 1%
Le groupe ne compte pas réaliser d’opération de croissance externe, ni délocaliser sa production vers
des pays à bas coûts, sauf opportunités en phase avec ses orientations stratégiques.
( en milliers d'€) 2004 2005 2006e 2007e 2008e
CAF 2 353 2 119 2 090 2 490 2 531
en % du CA 7,3% 6,4% 6,3% 7,2% 7,1%
Investissements Industriels nets 344 451 1 717 1 068 350
en % du CA 1,1% 1,4% 5,2% 3,1% 2,4%
+/- Var. BFR -91 -643 18 200 145
Cash flow libre 2 100 2 311 356 1 222 2 036
Dividendes 266 301 338 342 380
Investissements financiers nets 45 46 26 0 0
Augmentation de capital 0 0 0 0 0
Cessions d'immobilisations 69 50 0 0 0
Autres ressources et emplois -244 56 -200 -100 -100
Endettement Final -114 -2 184 -1 976 -2 756 -4 312
Source : Fideuram Wargny
Au total, nous attendons sur cette fin d’année un gearing de –9,9%.
Valorisation
Nous avons retenu trois méthodes afin de valoriser le titre : un DCF, une méthode des comparables et
Bates.
Méthode des Discounted Cash-Flows (DCF)
Hypothèses du DCF
Source : Fideuram Wargny
Évaluation par les DCF
Source : Fideuram Wargny
Nous avons vérifié la cohérence de notre DCF en nous assurant notamment de la vraisemblance du
taux de rentabilité économique (ROCE) atteint en fin de plan. Nous avons choisi de faire converger
celui-ci vers le coût moyen pondéré du capital (WACC), considérant ainsi que la société ne crée plus
de valeur à l’infini.
Biens d’équipement - France - 8 -
53,9 44,8 40,2 38,2 36,4 34,7 33,2
54,8 45,3 40,5 38,4 36,5 34,8 33,3
55,9 45,7 40,7 38,6 36,7 34,9 33,3
57,1 46,3 41,1 38,8 36,8 35,0 33,4
58,6 46,9 41,4 39,1 37,0 35,2 33,5
60,2 47,6 41,8 39,4 37,2 35,3 33,6
62,3 48,5 42,3 39,7 37,5 35,5 33,7
1,0%
1,5%
2,0%
2,5%
0,5%
g i 7,6% 9,1% 10,1% 10,6% 11,1% 12,1%
-0,5%
0,0%
11,6%
Sociétés Cours Capitali- TMVA (%) BPA TMVA (%) EBITDA Price to
sation 2004 2005 2006e 2007e 2004-2007e 2004 2005 2006e 2007e 2004-2007e Book 2006e
Montupet Sa 15,0 142 9,8 x 21,9 x 18,7 x 13,2 x -9,4% 3,7 x 3,4 x 3,0 x 2,6 x -2,9% 0,9 x
Lisi SA 59,5 594 18,4 x 16,5 x 13,7 x 11,7 x 17,1% 5,1 x 6,4 x 6,2 x 5,4 x 11,6% 1,7 x
Stanley Works 37,1 3 015 17,7 x 13,8 x 14,2 x 12,2 x 13,3% 8,5 x 8,7 x 8,2 x 7,4 x 8,2% 2,7 x
Moyenne de l'échantillon 15,3 x 17,4 x 15,5 x 12,3 x 7,0% 5,8 x 6,2 x 5,8 x 5,1 x 5,6%
Sam 30,4 12 7,0 x 9,0 x 13,4 x 10,4 x 2,7% 3,5 x 4,2 x 4,9 x 4,0 x 0,3% 0,7 x
PER médian Ev/EBITDA médian
Tableau de sensibilité
Source : Fideuram Wargny
Méthode des comparables
L’absence de sociétés cotées, identiques à Sam, ne permet pas d’effectuer une analyse comparative
pertinente. Stanley Works, seul véritable concurrent coté, bénéficie d’une taille beaucoup plus
importante que Sam et intervient sur des marchés diversifiés, autres que celui de l’outillage à main
professionnel. Nous fournissons cependant les ratios de valorisation à titre d’information.
Source : JCF Quant / FactSet, Fideuram Wargny
Le titre Sam se paye actuellement 0,5 fois la valeur comptable de ses fonds propres. Il se traite donc
avec une décote de 50% qui peut signifier que le marché table sur une forte sous-performance des
résultats de Sam dans l’avenir par rapport au marché. Nous estimons que cette décote n’est pas
justifiée. De plus, cette valorisation ne prend pas en compte la solidité financière du groupe et
l’opportunité pour celui-ci d’accroître ses parts de marché.
Il faut noter également que la valeur des fonds propres comptables ne semble pas refléter la valeur
intrinsèque du groupe : aucun goodwill n’est comptabilisé à l’actif du bilan, ce qui suggère que la
marque Sam notamment n’est pas valorisée. Par ailleurs, les terrains et bâtiments dont Sam est
propriétaire sont implantés dans une zone en pleine reconversion immobilière (près du centre de SaintÉtienne
avec plusieurs projets immobiliers en cours dont la construction d’un Zénith à proximité
immédiate) et devraient donc au cours des prochains exercices être revalorisés. De ce fait, la sous
valorisation du titre par rapport aux données comptables pourrait être encore plus importante.
La dernière transaction dans le secteur concerne Facom, racheté en 2005 par Stanley Works sur la base
d’une VE de 410 M€ soit 1,1x le CA. En comparaison, SAM est valorisé sur la base de 0,3x son CA.
Si d’un côté l’application de ce même ratio à Sam peut être discutable compte tenu du leadership de
Facom sur ce segment de marché (50% de pdm), nous considérons d’un autre côté que le titre mérite
un ratio plus décent du fait de la valeur de la marque Sam et des opportunités offertes à Sam sur son
marché. En appliquant un ratio très prudent de 0,5x le CA 2006, le titre se valorise à 45 €.
Biens d’équipement - France - 9 -
Méthode de Bates
Cette méthode renseigne sur le prix auquel il faut acheter le titre pour pouvoir atteindre un objectif de
rentabilité compte tenu d’une hypothèse de prix de revente et des perspectives de croissance et de
distribution de l’entreprise.
Ainsi, sur la base des hypothèses suivantes :
- la société distribue un pourcentage de ses bénéfices (= pay-out) de 28% sur la période 2005-
2007, soit le niveau moyen enregistré sur les sept dernières années,
- le taux d’actualisation est de 9,1%,
- les bénéfices croissent à un taux constant de 7% sur cette même période,
- et le PER de sortie s’établit à 13,7x les bénéfices 2007 (on suppose le PER 2007 de SAM
identique à celui du SBF 250 estimé par JCF Quant/FactSet).
Le PER actuel de Sam devrait s’élever à 13,7x les bénéfices 2006 soit un cours théorique de 40 €.
Recommandation
Nous recommandons la valeur à l’Achat : Sam devrait pâtir d’un momentum défavorable à court terme
(retrait de la marge et des résultats 2006). Pour autant, nous considérons qu’il faut davantage jouer
l’exercice 2007 qui coïncidera avec un retour à des rentabilités normatives grâce aux premiers effets de
la stratégie mise en place depuis un an. En termes de valorisation, la moyenne des deux méthodes,
DCF et Bates, nous donne un objectif de cours de 39 €. À ce niveau théorique, le titre se valorise
encore en dessous de ses fonds propres comptables (0,7x), ce qui nous semble peu cohérent avec les
fondamentaux du groupe (trésorerie nette, forte image de marque, potentiel de croissance des parts de
marché,…). Il faut considérer cet objectif comme une première étape en attendant la confirmation des
premiers résultats de la stratégie sur 2007.
Biens d’équipement - France - 10 -
Compte de Résultat (M€) 2004 2005 2006e 2007e 2008e
PAO (Produit des Activités Ordinaires) 32,2 33,0 33,0 34,5 35,4
ROC (Résultat Opérationnel Courant) 2,0 1,9 1,7 2,1 2,2
Résultat Opérationnel 2,0 1,9 1,7 2,1 2,2
Résultat financier 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1
Résultat avant Impôt 2,0 1,9 1,7 2,2 2,3
Résultat net part du groupe publié 1,3 1,3 1,1 1,4 1,5
Financement
Fonds Propres Totaux 18,2 19,2 19,9 21,0 22,1
Endettement Financier net -0,1 -2,2 -2,0 -2,8 -4,3
CAF (ou MBA) 2,4 2,1 2,1 2,5 2,5
Investissements industriels (ou CAPEX) 0,3 0,5 1,7 1,1 0,4
CAF / CAPEX 6,8x 4,7x 1,2x 2,3x 7,2x
Variation de BFR -0,1 -0,6 0,0 0,2 0,1
Pay-Out 23,0% 27,3% 30,9% 26,5% 28,0%
Free Cash Flow (avant distribution) 2,1 2,3 0,4 1,2 2,0
Rentabilité
Gearing -0,6% -11,4% -9,9% -13,1% -19,5%
Marge ROC 6,3% 5,8% 5,0% 6,2% 6,3%
Couverture des frais financiers 73,0x 43,5x -26,5x -30,1x -21,0x
Marge nette 4,1% 3,8% 3,4% 4,2% 4,2%
ROE 7,3% 6,5% 5,5% 6,8% 6,8%
ROCE 11,3% 11,3% 9,2% 11,7% 12,5%
Données par action
BPA 3,48 3,29 2,91 3,77 3,93
Dividende net / action 0,80 0,90 0,90 1,00 1,10
CAF / action 6,19 5,58 5,50 6,56 6,66
Actif net par action 47,99 50,45 52,46 55,23 58,27
Données boursières
Cours 24,5 29,8 30,4 30,4 30,4
P / E 7,0x 9,1x 10,4x 8,1x 7,7x
Rendement (Div/Cours) 2,6% 3,0% 3,0% 3,3% 3,6%
P / CAF 4,0x 5,3x 5,5x 4,6x 4,6x
P / AN 0,5x 0,6x 0,6x 0,6x 0,5x
VE / CA 0,3x 0,3x 0,3x 0,3x 0,2x
VE / ROC 4,5x 4,8x 5,8x 4,1x 3,2x
Actionnariat : Famille fondateurs: 40.0 % ; Stock Picking: 10.0 % ; Flottant : 50.0 %


VENTE INSTITUTIONNELLE
Philippe PLOMION, Directeur de la Vente Actions
Assistante, Marketing : Valérie BALLUE-JUHEL
Vendeurs :
Christelle CASSIMALLY Laurence REIN
Antoine ESPOSITO MORRONE Yann THOZ
Henri PASTRÉ Frédéric VALS
Sales Trading :
Anne-Marie BAB-HAMED Vincent SULOWSKI
Middle Office :
Sylviane LEVEILLEY Nathalie BOHN
BUREAU DE RECHERCHE
Co-responsables : Hugues DOUMENC et Guy FRANCHETEAU
Assistante : Stelly LERAILLEZ
RESSOURCES - INDUSTRIES
Équipementiers auto/aéro - Industries Vincent COURTOIS
Construction - Utilities Julien PICARD
Industries - Défense - Espace Jean-Michel SALVADOR
BIENS - SERVICES
Distribution spécialisée Henri BIERER
Restauration - Hôtellerie - Loisirs - Industries Virginie BLIN
Média - Publicité Pierre BUCAILLE
Automobile - Logistique - Énergies renouvelables Sébastien CARON
Distribution européenne - Agroalimentaire Guy FRANCHETEAU
Luxe - Cosmétiques - Dépendance Manuelle de LA RIVIÈRE
Pharmacie - Chimie Jacques-Aymon LAPLUYE
Vins & Spiritueux - Immobilier Grégoire GINOUX-DEFERMON
SOCIÉTÉS FINANCIÈRES
Assurance France Pierre BUCAILLE
Banque - Assurance Europe Hugues DOUMENC, responsable sectoriel
Immobilier Philippe DUJARDIN, consultant
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
SSII - Logiciels - Électronique Lionel PELLICER
Télécoms - Internet/Multimédia Jean-Michel SALVADOR
L’analyste peut communiquer avant la publication son étude à l’émetteur ou à son conseil, mais il n’est en aucune façon tenu par leurs
observations.
Département de la société Banque Privée FIDEURAM WARGNY
Société anonyme au capital de 72 530 240 euros - RCS Paris B 391 546 678
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mareva

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pas très lisible

par mareva @, Barjac, lundi 05 mars 2007, 11:19 (il y a 6418 jours) @ mareva
édité par mareva, lundi 05 mars 2007, 13:52

je ne sais pas comment reproduire proprement un document avec tableaux
il te faudra m'expliquer jmp :-D

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mareva

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