Vive le Nickel 2 (Securibourse)
Bonsoir à tous,
Une petite pensée très amicale PBourdon . Pour le jeu JTB, je crois que je tiens aussi le pompon (dans les dernières positions). Heureusement, il me reste 11 mois pour rattraper un petit peu.
Pour toi c'est le Nickel, pour moi c'est toutes mes valeurs liées à l'énergie.
Tu vois, ce n'est pas très nickel tout cela (fallait bien que je place mon petit jeu de mots). Mais bon ! Je ne peux que remonter, c'est mon avantage.
Je voulais juste montrer cet article pris à côté qui me rassure sur une de mes valeurs favorites : Jacquet Metals et que je trouve très intéressant.
nb : c'est vrai que je serais tenté de prendre un put (comme toi) sur le Nickel, mais je crois que je vais attendre un peu.
Dès qu'il y aura d'autres unités de production en route, que les stocks se seront un peu reconstitués, il n'y aura pas de raison pour voir les cours du Nickel baisser et jouer la baisse sur le marché.
En attendant >>>
http://www.kitcometals.com/
Voici l'article :
A linstar des nouveaux alpinistes, le nickel aime à enchaîner les sommets en solitaire. Totalement déconnecté du reste des non-ferreux, le métal du diable inscrit régulièrement de nouvelles performances à son palmarès.
Hier, à la bourse des métaux de Londres, un nouveau palier a été franchi, sur la plateforme des échanges électroniques, le métal a atteint les 36 000 dollars la tonne. En un an il a plus que doublé son prix. Daprès la plupart des analystes, il ne va pas sarrêter en si bon chemin, le prochain plafond étant situé à 38 000 dollars. Car les tensions de 2006 persisteront en 2007. Le déficit se réduit mais il ne sera pas comblé cette année, estiment analystes et industriels ; jusquà 30 000 tonnes de métal pourraient manquer pour couvrir les besoins de la sidérurgie selon les prévisions les plus pessimistes émanant du groupe australien BHP Billiton.
Ce déséquilibre est dû en partie à la pression de la demande. La production dacier inoxydable, premier poste de consommation du nickel, devrait continuer à croître en 2007. Et pourtant cela nempêche pas les industriels dêtre une nouvelle fois pris de court par la hausse exponentielle du marché. Vus les bonds des cours du nickel observés depuis une année, on sétonne quils ne se soient pas couverts en passant des contrats avec les fournisseurs, mais visiblement ils ont préféré croire à lapaisement, sexposant aujourdhui à des dépenses imprévues pour trouver la matière première, quand elle est disponible, car le métal se fait rare. Les stocks détenus par le marché londonien ont fondu, ils ne représentent plus aujourdhui que deux jours de consommation.
Plusieurs causes ont abouti à la compression de loffre. Dabord les nombreux retards dans les nouvelles capacités de production. Les projets australiens sont reportés à lannée prochaine, idem pour ceux de Nouvelle Calédonie, lhostilité dune partie de la population retarde le démarrage de lusine de Goro ; le patron de CVRD, le groupe brésilien qui chapeaute les opérations via son rachat de lopérateur, le canadien Inco, se rendra sur place à la fin du mois pour en discuter avec les chefs coutumiers. Par ailleurs la grève entamée il y a quatre mois sur le Caillou a sérieusement perturbé la production dEramet, ôtant au total 5 000 tonnes de nickel à loffre du groupe. La production sur lîle est en train de revenir à la normale, mais voilà quun autre front social prend le relais : au Canada les employés de Xstrata travaillant dans les mines de Sudbury menacent de cesser le travail si laccord salarial arrivant à échéance à la fin du mois nest pas renégocié. La capitale historique du nickel se rappelle au bon souvenir des opérateurs du marché de Londres.
par Dominique Baillard-RFIactualités
[19/01/2007
A plus tard,