Vive le Nickel 2 (Securibourse)

par JanNo1, vendredi 26 janvier 2007, 23:02 (il y a 6518 jours)

Bonsoir à tous,

Une petite pensée très amicale PBourdon ;-) . Pour le jeu JTB, je crois que je tiens aussi le pompon (dans les dernières positions). Heureusement, il me reste 11 mois pour rattraper un petit peu.
Pour toi c'est le Nickel, pour moi c'est toutes mes valeurs liées à l'énergie.

Tu vois, ce n'est pas très nickel tout cela (fallait bien que je place mon petit jeu de mots). Mais bon ! Je ne peux que remonter, c'est mon avantage.

Je voulais juste montrer cet article pris à côté qui me rassure sur une de mes valeurs favorites : Jacquet Metals et que je trouve très intéressant.
nb : c'est vrai que je serais tenté de prendre un put (comme toi) sur le Nickel, mais je crois que je vais attendre un peu.
Dès qu'il y aura d'autres unités de production en route, que les stocks se seront un peu reconstitués, il n'y aura pas de raison pour voir les cours du Nickel baisser et jouer la baisse sur le marché.

En attendant >>>
http://www.kitcometals.com/


Voici l'article :

A l’instar des nouveaux alpinistes, le nickel aime à enchaîner les sommets en solitaire. Totalement déconnecté du reste des non-ferreux, le métal du diable inscrit régulièrement de nouvelles performances à son palmarès.

Hier, à la bourse des métaux de Londres, un nouveau palier a été franchi, sur la plateforme des échanges électroniques, le métal a atteint les 36 000 dollars la tonne. En un an il a plus que doublé son prix. D’après la plupart des analystes, il ne va pas s’arrêter en si bon chemin, le prochain plafond étant situé à 38 000 dollars. Car les tensions de 2006 persisteront en 2007. Le déficit se réduit mais il ne sera pas comblé cette année, estiment analystes et industriels ; jusqu’à 30 000 tonnes de métal pourraient manquer pour couvrir les besoins de la sidérurgie selon les prévisions les plus pessimistes émanant du groupe australien BHP Billiton.

Ce déséquilibre est dû en partie à la pression de la demande. La production d’acier inoxydable, premier poste de consommation du nickel, devrait continuer à croître en 2007. Et pourtant cela n’empêche pas les industriels d’être une nouvelle fois pris de court par la hausse exponentielle du marché. Vus les bonds des cours du nickel observés depuis une année, on s’étonne qu’ils ne se soient pas couverts en passant des contrats avec les fournisseurs, mais visiblement ils ont préféré croire à l’apaisement, s’exposant aujourd’hui à des dépenses imprévues pour trouver la matière première, quand elle est disponible, car le métal se fait rare. Les stocks détenus par le marché londonien ont fondu, ils ne représentent plus aujourd’hui que deux jours de consommation.

Plusieurs causes ont abouti à la compression de l’offre. D’abord les nombreux retards dans les nouvelles capacités de production. Les projets australiens sont reportés à l’année prochaine, idem pour ceux de Nouvelle Calédonie, l’hostilité d’une partie de la population retarde le démarrage de l’usine de Goro ; le patron de CVRD, le groupe brésilien qui chapeaute les opérations via son rachat de l’opérateur, le canadien Inco, se rendra sur place à la fin du mois pour en discuter avec les chefs coutumiers. Par ailleurs la grève entamée il y a quatre mois sur le Caillou a sérieusement perturbé la production d’Eramet, ôtant au total 5 000 tonnes de nickel à l’offre du groupe. La production sur l’île est en train de revenir à la normale, mais voilà qu’un autre front social prend le relais : au Canada les employés de Xstrata travaillant dans les mines de Sudbury menacent de cesser le travail si l’accord salarial arrivant à échéance à la fin du mois n’est pas renégocié. La capitale historique du nickel se rappelle au bon souvenir des opérateurs du marché de Londres.

par Dominique Baillard-RFIactualités
[19/01/2007

A plus tard, :waving:


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