le tanneur
dernier artcle du JDF
Le maroquinier a publié des résultats en demi-teinte au titre du premier semestre de son exercice 2003/2004 qui clôturera le 30 octobre.
Malgré la part plus élevée du chiffre d'affaires dans l'activité de sous-traitance, dont la rentabilité est faible, son résultat d'exploitation est redevenu positif de 10.000 euros, contre une perte de 340.000 euros un an auparavant.
En revanche, le bénéfice net est ressorti à seulement 20.000 euros, contre 400.000 euros pour la même période de référence l'an dernier, en raison de la non-récurrence d'éléments exceptionnels qui avaient profité au résultat en 2003 (reprises de provision et plus-values de cession).
En termes d'activité, la tendance du second semestre s'annonce semblable à celle de la première moitié de l'exercice. La direction n'a pas donné d'objectifs de résultats, mais souligne qu'en dépit d'une stabilité du bénéfice d'exploitation au second semestre celui-ci augmenterait de 50 % sur l'ensemble de l'exercice 2003/2004 (clôture en octobre). La réduction de la dette devrait également avoir un impact positif sur le résultat financier.
Nous estimons que le bénéfice net devrait baisser en raison des éléments exceptionnels dont a bénéficié le groupe durant l'exercice 2002/2003. Nous l'anticipons à environ 850.000 euros, ce qui fait ressortir un PER de 11 fois, en ligne avec la moyenne du secteur. En revanche, la valeur d'entreprise (capitalisation boursière + endettement net) représente seulement 28 % du chiffre d'affaires estimé pour 2004, ce qui est faible.
Par ailleurs, l'application des nouvelles normes comptables (IFRS) devrait globalement avoir un impact positif sur les comptes de 2005, puisque le groupe devra revaloriser ses actifs. La provision pour départs en retraite aura toutefois un impact négatif supérieur à 1 million d'euros sur les capitaux propres.
Toutefois, à ce jour, la situation financière est solide. L'endettement net de la société LE TANNEUR est tombé à 2,46 millions d'euros, soit seulement 35,2 % du montant des capitaux propres (5,2 euros par action), contre 48,9 % au 31 décembre 2003. Nous recommandons d'acheter le titre pour jouer le redressement de la rentabilité de la société.
Notre premier objectif de cours de 9 euros correspond à une valeur d'entreprise représentant 35 % des ventes estimées pour 2004, soit un niveau encore bien inférieur à la moyenne du secteur.
le tanneur pour JPM
je pense que ce qui t'as attiré l'oeil, ce sont les volumes +++ de vendredi. le franchissement des plus haut le 18/10 a donné un signal d'achat.
difficile de donner un conseil sur une valeur qu'on ne suit pas. evidemment, le desendettement est une bonne chose et devrait avoir un effet de levier sur les resultats. tu peux toujours acheter à titre spéculatif en visant un gain rapide et couper ta position si elle repase sous les 7,6. il estdifficile de faire des précisions à partir du premier semestre compte tenu de la saisonnalité de l'activité.
au bilan, il n'y a pas de soucis particuliers (pas de survaleurs...)
Merci RV
C'est une valeur que j'ai depuis + de 6 mois et qui me donne pour l'instant toute satisfaction. Pourquoi j'en ai: j'aime bien leurs produits.
J'ai toujours beaucoup de mal à acheter des actions d'une boite qui fait des trucs que je n'aime pas!
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jean-marie