Historique conseils / actualités
01-12-2006 - 13h45
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PLUS DE 2 MILLIONS DE PERTES AU 1ER SEMESTRE
IB Group accuse au premier semestre une perte de 2,14 millions d'euros, accentuée par la moins-value de cession de la filiale marocaine. Logiquement, les fonds propres sont affectés. Grâce à un report de commandes et la conclusion de nouveaux contrats, la société se montre confiante pour la suite de son exercice mais reste discrète sur ses objectifs de résultats.

Premier semestre délicat pour IB Group. Au terme de la période, achevée le 30 septembre, le spécialiste des infrastructures Unix a réalisé un chiffre d’affaires, en norme IFRS, de 51,83 millions d’euros, en repli de 6,85%. En revanche, le groupe est parvenu, au cours de la période, à améliorer sa marge commerciale de 3,2 points à 25%. Cette amélioration ne se traduit malheureusement pas sur le résultat opérationnel courant du groupe, qui ressort en perte de 0,78 million d’euros contre un bénéfice symbolique de 49.000 euros un an plus tôt. Au final, le résultat net part du groupe, pénalisé par la moins-value de cession de la filiale marocaine, se solde par une perte de 2,14 millions d’euros contre un déficit de 0,36 million.

La dégradation du compte de résultat affecte logiquement les fonds propres du groupe qui diminuent de 1,6 million d’euros à 23,36 millions d’euros. Enfin, en écartant la dette factor de 10,02 millions d’euros, le groupe affiche un taux d’endettement net de 15% contre 21% à la fin de l’exercice précédent.

Pour son second semestre, IB Group devrait bénéficier des récentes prises de commandes " en nette progression " et également du report d’autres commandes du deuxième au troisième trimestre. Enfin, la société annonce la création d’une filiale en Algérie qui devrait " participer significativement dès sa première année aux résultats ". Mais en attendant, la société reste discrète en matière de prévisions de résultat.

Ce matin, l'action IB Group progresse de 1,5% à 2,03 euros. Les mauvaises nouvelles semblent déjà intégrées au cours actuel mais en l'absence de dynamique claire et de signes tangibles de redressement des marges, nous préférons rester à l'écart du dossier.
Johan Deschamps
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