JDF : Finuchem
FINUCHEM
Arkeon Finance a relevé de 25 à 26 euros son objectif de cours sur la société.
La société de Bourse estime qu'avec la cession de son pôle intégration Finuchem s'est débarrassé d'une activité peu rentable et a également réduit son exposition au secteur automobile.
Les analystes parient sur un rebond de la rentabilité (code : FINU ; Comp. C).
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mareva
autre article
FINUCHEM / ECA
Christelle Donger
Quel paradoxe ! Le cours de Bourse de Finuchem a bondi de 14 % cette semaine, alors que, pour la première fois en seize années d'histoire, les comptes semestriels de ce fabricant de robots ont plongé dans le rouge. Mais la raison de cette contre-performance est fort louable. La perte de 2,9 millions d'euros est uniquement liée à la cession de deux activités non rentables, réalisant près de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires dans les pièces et les sous-ensembles usinés ainsi que dans les robots d'assemblage pour l'industrie automobile.
Les objectifs de cette stratégie > Recentrer Finuchem sur les activités automobiles de services, plus résistantes et à plus fortes marges, tout en réduisant son exposition aux risques cycliques de cette industrie. La part des facturations réalisées dans l'automobile devrait ainsi revenir au-dessous de 40 %, au profit d'autres activités de robotique industrielle, comme l'aéronautique, la défense ou encore l'offshore. Dans les semi-conducteurs, l'équipementier travaille également sur une nouvelle génération de robots de nettoyage et de gravure, tandis qu'il prépare le lancement d'un robot d'analyses et de manipulation pour les laboratoires de biologie.
Les perspectives de ce nouveau périmètre sont prometteuses. Au cours du premier semestre de 2006, le chiffre d'affaires hors activités cédées a progressé de 16,7 %, à 88,5 millions d'euros, tandis que le résultat net a plus que doublé, pour atteindre 11 millions d'euros, portant la marge nette de 6,4 à 12,4 %. Les dirigeants ont ainsi confirmé leurs prévisions d'une croissance nettement supérieure à 10 % des ventes pour l'ensemble de l'année. Celles-ci devraient donc dépasser nettement 170 millions d'euros, contre 155 millions en 2005. Sur cette base, nous attendons un résultat net 2006 de 8,1 millions d'euros, en repli limité de 11,4 % compte tenu des pertes au premier semestre. Les performances de la filiale ECA (51 % du capital), spécialisée dans la fabrication de robots sous-marins et de construction aéronautique, sont particulièrement encourageantes. L'activité est dynamisée par les acquisitions successives des sociétés Electronaval, Faros et CNAi. Le premier semestre 2006 s'est soldé par une hausse de 38,5 % du chiffre d'affaires, à 29,3 millions d'euros, et par une amélioration équivalente du bénéfice net, qui s'est établi à 3,35 millions d'euros.
La croissance devrait se poursuivre sur la seconde partie de l'année, grâce notamment à l'entrée dans le périmètre de consolidation de la société Sinters, spécialisée dans les équipements électroniques embarqués (12 millions d'euros de chiffre d'affaires en année pleine). ECA devrait également livrer des simulateurs de vols pour la compagnie aérienne Korean Air, et fournir à l'armée française ses robots terrestres Miniroc. L'objectif est d'augmenter de 70 % les revenus, pour les porter à 65 millions d'euros en fin d'année. Notre estimation de résultat net s'établit en première approche à 5,5 millions, en hausse plus modeste de 37 % en raison de la rentabilité plus faible des sociétés dernièrement acquises. Au-delà, l'équipementier pourrait d'ailleurs encore accélérer son développement par de nouvelles opérations de croissance externe. A fin juin, il disposait d'une solide trésorerie de 2,2 millions d'euros et de 35,8 millions de fonds propres.
De quoi accélérer le rebond de son titre en Bourse. ECA est modérément valorisé au regard de sa valeur d'entreprise, qui représente seulement 9 fois le résultat d'exploitation estimé pour 2006 (7,8 millions d'euros). L'action dispose également d'un attrait spéculatif lié à une possible cession du bloc de contrôle de la société Finuchem. Pour sa part, le titre Finuchem n'a pas épuisé son potentiel de hausse. La société capitalise tout juste la moitié du chiffre d'affaires et moins de 6 fois notre estimation de résultat d'exploitation pour 2006 (20,6 millions d'euros).
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mareva
fin
FINUCHEM
Code FINU - Comp. C - Fixing
Cours au 1/11/ 17,49
+Bas +Haut sur 1 an 15,26 /23,78
CA 2005 195 M
Capitalisation boursière 108 M
BNPA 2005/06/07 1,47/1,31/3,55
PER 2005/06/07 11,83/13,35/4,91 fois
Dividende net 2005/06 0,50/0,50
Rendement net 2005/06 2,85 %/2,85 %
Moyenne transactions/jour 81.000 titres
Activité Matériaux et robotique
Objectif de cours à 18 mois 25
Risque limité. Note de risque : 3
ECA
Code ECASA - Comp. C - Continu
Cours au 1/11/ 14,8
+Bas +Haut sur 1 an 12,16 /17,89
CA 2005 37 M
Capitalisation boursière 90 M
BNPA 2005/06/07 0,65/0,90/1,21
PER 2005/06/07 22,49/16,36/12,20 fois
Dividende net 2005/06 0,48/0,50
Rendement net 2005/06 3,24 %/3,37 %
Moyenne transactions/jour 1.000 titres
Activité Robotique de défense
Objectif de cours à 18 mois 20
Risque limité. Note de risque : 3
NOTRE CONSEIL
ACHETER
Les perspectives de croissance de Finuchem et de sa filiale ECA ne sont pas pleinement valorisées en Bourse. Les deux sociétés disposent d'un bilan sain. Nos objectifs de cours sont maintenus à 25 euros pour Finuchem et à 20 euros pour ECA.
FINU ECASA785
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mareva
Bon résumé
Une réserve toutefois : le PER 2007 de 4,91 est beaucoup trop optimiste.
Je table plutôt sur un PER de 8 ou 9, hors acquisition importante.