CIFE

par chris, lundi 30 octobre 2006, 17:41 (il y a 6591 jours)

Un moment que l'on en avait pas parlé

Je suis revenu sur la valeur compte tenu des résultats semestriels et des perspectives un peu optimistes pour une fois

Attention toutefois au retournement de l'immobilier aux US, où le groupe a une filiale au moins.

Extrait balo du jour :

Rapport d’activité sur le 1er semestre 2006.

Le conseil d’administration de la CIFE s’est réuni le 17 octobre 2006 pour arrêter les comptes semestriels au 30 juin 2006.

Les comptes consolidés sont établis selon les normes IFRS. Afin d’assurer la comparabilité des comptes semestriels 2006 avec ceux de l’exercice précédent, ces derniers ont été retraités aux normes précitées.

Sur le premier semestre 2006, nous intégrons quatre nouveaux programmes immobiliers représentant un volume d’affaires global d’environ 13 000 K€.

Le chiffre d’affaires semestriel du groupe est en progression passant de 64,7 à 76,9 millions d’€uros.

Cette progression s’explique principalement :

— pour 1 million d’euros générés par les nouvelles SCI intégrées dans le périmètre ;

— pour 5,6 millions d’euros provenant de notre filiale américaine FWE; comme nous vous l’avions indiqué dans notre rapport de gestion 2005, celle-ci a concrétisé la cession d’une réserve foncière de 5 hectares qu’elle détenait dans la région de Los Angeles depuis plus de 20 ans ;

— par le déblocage de crédit d’Etat permettant à notre principale filiale ETPO de réaliser un bon semestre 2006.

L’activité du groupe reste centrée sur ses métiers de base : travaux publics, bâtiment et promotion immobilière. L’activité BTP représente désormais 86 % du chiffre d’affaires contre 83% sur 2005. Ce chiffre d’affaires est réalisé à 72% par les filiales métropolitaines et 21% par les filiales DOM.

Le résultat net consolidé semestriel du groupe s’établit à 4 873 K€ contre 2 207 K€ au premier semestre 2005 et 5 226 K€ sur l’exercice 2005. La cession du terrain chez FWE contribue au résultat d’ensemble pour 1 500 K€. Il est à noter que contrairement au 31 décembre 2005, l’ensemble des filiales opérationnelles contribue de manière positive au résultat semestriel consolidé.

La part du groupe du résultat net s’élève à 4 180 K€ contre 1 990 K€ sur le premier semestre 2005 et 4 624 K€ sur l’exercice annuel 2005.

Les investissements de la période se sont élevés à 1 575 K€ dont 1 556 K€ d’investissement en équipement, volume équivalant à celui du premier semestre 2005. Les cessions d’actifs immobilisés ont dégagé pour 106 K€ de résultat contre 148 K€ sur la période 2005.

La provision non courante au bilan pour 770 K€ correspond à la dette actualisée des indemnités de fin de carrière et médailles du travail.

Les provisions courantes au bilan pour 3 321 K€ ont diminué de 5,5% du fait de contentieux soldés en cours de semestre.

Le cash flow consolidé s’élève à 5 717 K€ contre 3 496 K€ au premier semestre 2005 et 6 108 K€ sur l’exercice annuel 2005.

La trésorerie nette du groupe s’est appréciée sur la période de 5 439 K€ portant le volume au 30 juin 2006 à 40 849 K€. En complément des bons résultats opérationnels, la variation provient également de l’amélioration du besoin en fonds de roulement. La trésorerie nette représente près de 80,2 % du montant des capitaux propres contre 74 % au 31 décembre 2005. L’endettement reste faible et s’élève à 1 931 K€ contre 3 215 K€ au 31 décembre 2005

Nos fonds propres se sont renforcés passant de 48 008 K€ au 31 décembre 2005 à 50 909 K€ au 30 juin 2006.

Perspectives. — Au niveau du groupe, le carnet de commandes Travaux au 01 octobre 2006, représentant plus d’une année d’activité et l’entrée dans le périmètre de nouveaux programmes immobiliers sur le 2ième semestre 2006 concrétiseront un volume d’activité satisfaisant pour l’année.

Nos résultats consolidés 2006 profiteront du redressement de la filiale Sovebat redevenue bénéficiaire et d’un exercice annuel d’ETPO en amélioration par rapport à l’exercice précédent.

Enfin, nous confirmons notre stratégie en privilégiant la marge à l’augmentation de nos volumes d’activités, en continuant à renforcer nos capitaux propres et en maintenant une veille sur d’éventuelles croissances externes.