Investir est à " vendre"

par mareva , Barjac, mardi 03 octobre 2006, 14:47 (il y a 6618 jours) @ Sylvain

»(EX ASSYSTEM BRIME) - 7414 - ASY - FR0000074148 (Compartiment B)
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03-10-2006 - 14h40
Vente
LE GROUPE NE RASSURE PAS

Les mauvais résultats semestriels publiés par Assystem n'ont pas entamé l'optimisme de sa direction. Elle table toujours sur un milliard d'euros de chiffre d'affaires à la fin 2007, arguant qu'il lui reste ' encore beaucoup de temps '.

Mais, si le projet est toujours d'actualité, le groupe précise tout de même qu'il ne constitue pas la priorité du moment. Dans l'immédiat, Assystem va concentrer ses efforts sur la restauration de ses marges. Elles ont été plombées au premier semestre par les transformations effectuées chez Assystem France, qui assure près de la moitié du chiffre d'affaires du groupe : fusion des 13 entités juridiques qui la composent en une seule en l'espace de 12 mois, réorganisation de ses activités par secteurs, et déploiement d'un ERP, qui a mobilisé 70 personnes à temps plein et 350 managers à 10/15% de leur temps. D'où un retard sur les facturations et une attention moins grande prêtée aux enjeux du groupe.

Assystem a annoncé ce matin son intention de faire une pause dans les transformations, pour engranger les premiers gains de productivité déjà possibles et surtout pour laisser ses managers se concentrer sur les résultats de fin de l'année. Aidé par la saisonnalité très forte de la rentabilité de son activité, le groupe compte réaliser un résultat opérationnel compris entre 38 et 42 millions d'euros, alors qu'il n'a été que de 12,6 millions d'euros au premier semestre.

Les difficultés d'Assystem interviennent dans un contexte difficile. Le groupe a pour premiers clients l'aéronautique (28,2% de son chiffre d'affaires) et l'automobile (12,6%), deux secteurs en évolution qui font peser une importante pression sur les marges et un fort degré d'incertitude sur l'avenir.

Conjugué au mutisme du groupe concernant 2007, tout cela est loin d'être rassurant. Le seul objectif connu est en effet celui du fameux milliard d'euros de chiffre d'affaires pour 2007, un objectif qui ne pourrait être atteint que par croissance externe. Une perspective peu rassurante pour les marges, le groupe privilégiant les cibles en mauvaise santé.

Le manque de visibilité et le contexte difficile nous incitent à nous séparer du titre.
Clemence Dunand

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mareva