JDF : Pépites du ML + assur. Thiebaut SVP
assur. Thiebaut SVP, les pépites je ne trouve pas
mais je cherche
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6196 - 01/09/2006- PAGE 11
Marché libre
ASSURANCES THIEBAUD
Le courtier affiche des objectifs de croissance réalistes.
Herrick du Halgouet
Christian Thiébaud, fondateur du cabinet de courtage Assurances Thiébaud, a cédé en décembre 2004 ses actions à un groupe d'investisseurs, conduit par Emmanuel Coutelle et Jean-François Raybaud. Ces deux derniers ont été respectivement directeur financier et directeur IARD de la compagnie Winterthur.
L'exercice 2005 a constitué une année de transition, après un exercice 2004 flamboyant. Bien que la société n'ait quasiment pas perdu de clients, le chiffre d'affaires du courtier est revenu de 5,9 millions à 4,4 millions d'euros. Les comptes ont été nettoyés, donnant lieu à des provisions à hauteur de 950.000 euros. Malgré cela, Assurances Thiébaud a dégagé un résultat net de 862.000 euros et a distribué un dividende de 1,35 euro par action, faisant ressortir un rendement de plus de 3 %.
Les dirigeants du courtier s'attachent désormais au développement de la société. Assurances Thiébaud intervenait historiquement dans l'assurance-dommages auprès d'une clientèle de 1.200 sociétés de plus de 50 salariés, avec une forte concentration des commissions dans le secteur de la distribution-franchise (50 %) et dans l'immobilier (20 %). Alors que l'assurance-dommages est un marché saturé, un commercial a été embauché qui propose des contrats d'assurance collective aux clients du groupe. Cette branche d'activité devrait peser cette année 5 % du chiffre d'affaires, contre seulement 2 % en 2005, avec un objectif de montée en puissance jusqu'à 30 à 40 % des facturations d'ici dix ans.
L'activité globale devrait croître de 8 à 10 % par an à partir du niveau atteint en 2005. Ces objectifs nous apparaissent réalistes et le résultat net de la société pourrait croître selon nous de 75 % cette année, pour atteindre 1,5 million d'euros, compte tenu d'une base de comparaison favorable. Des acquisitions pourraient en outre être réalisées pour accélérer la croissance.
La structure financière des Assurances Thiébaud est bonne, mais la société est contrainte à court terme de maintenir un fort taux de distribution des résultats, afin que la holding de reprise, qui ne possède pas moins de 97,15 % du capital, soit en mesure de rembourser ses dettes. Le flottant est donc particulièrement réduit, ce qui explique que la cotation du titre soit assez erratique. Le titre a perdu 22 % de sa valeur depuis le début de l'année dans un volume restreint.
L'action se paie 18 fois nos estimations de bénéfice pour 2006, ce qui est bien valorisé, notamment par rapport à April Group, qui dispose d'un parcours magnifique en termes de croissance. Principal attrait du titre Assurances Thiébaud, le rendement prévisionnel, qui approche 5 %.
Il faudrait une belle opération de croissance externe et un élargissement du flottant pour que le titre retrouve plus d'attrait. En conséquence, nous conseillons de prendre des bénéfices partiels sur cette belle valeur, que nous avions fait acheter vers 13 euros en 2004.
Code MLAST - Comp. ML - Fixing
Cours au 8/08/ 41
+Bas +Haut sur 1 an 28,02 /52,7
CA 2005 4 M
Capitalisation boursière 28 M
BNPA 2005/06/07 1,26/2,19/2,41
PER 2005/06/07 32,46/18,65/16,95 fois
Dividende net 2005/06 1,35/2,00
Rendement net 2005/06 3,29 %/4,87 %
Moyenne transactions/jour Marché très étroit
Activité Assurances auprès des PME
Objectif de cours à 18 mois 41
Risque limité. Note de risque : 3
NOTRE CONSEIL
PRISE PARTIELLE
DE BENEFICES
MLAST545
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mareva
voilà mais c'est long
LES SOCIETES LES PLUS FAIBLEMENT VALORISEES PAR RAPPORT A LEURS ACTIFS OU LEURS PERSPECTIVES DE CROISSANCE
Neuf pépites du Marché Libre à redécouvrir
par chorere ainejian et HERRICK DU HALGOUET
Le Marché Libre, qui s'est substitué au Hors-Cote en 1996, est un segment hétérogène de la Bourse de Paris, puisqu'il comporte aussi bien des petites sociétés faisant leur apprentissage des marchés financiers que des titres radiés de la cote officilelle à la suite d'opérations financières. Tous les secteurs de l'économie sont représentés, et les capitalisations boursières peuvent parfois être importantes, à l'exemple de Placoplâtre, qui se paie en Bourse plus de 1 milliard d'euros.
Des handicaps certains
Le Marché Libre présente un mode de fonctionnement très différent et beaucoup moins encadré que les marchés réglementés, ce qui peut parfois rebuter plus d'un investisseur. Les sociétés émettrices ne sont tenues à aucune obligation d'informations financières. Certaines d'entre elles ne publient même pas leurs comptes annuels au Bulletin des annonces légales et obligatoires (Balo). Dans de nombreux cas, le seul moyen d'en savoir davantage est d'assister aux assemblées générales, ce qui suppose d'être actionnaire.
Pas de règle, non plus, au niveau des déclarations de franchissement de seuil, ni d'obligation de lancer des OPA en bonne et due forme, dans le cas notamment d'un échange de blocs de contrôle. En clair, c'est la jungle. De plus, il n'existe pas de capital minimal à ouvrir au public, si bien que le flottant de certaines valeurs peut se révéler confidentiel. Autant de handicaps qui interdisent ce marché à de nombreux gérants.
Une pépinière de belles valeurs moyennes
Le Marché Libre est un marché au comptant où les négociations, les règlements-livraisons et la diffusion des données sont gérés sur les systèmes d'Euronext. Les ordres sont confrontés au cours d'un fixing quotidien, à 15 heures. Les écarts de cours maximaux pour les actions s'élèvent à 10 % par rapport au dernier cours (ou au dernier prix offert ou demandé).
Pourtant, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Un grand nombre de belles valeurs sont issues du Marché Libre, comme Avenir Finance et ABC Arbitrage, qui ont largement fait leurs preuves. Plus récemment, certaines sociétés du Marché Libre ont été transférées sur Alternext. Ces transferts se sont en général traduits par une revalorisation du cours de Bourse et par la disparition de la décote qui frappe souvent les actions cotées au Marché Libre, en raison du manque de liquidité et de l'absence de contraintes réglementaires. D'où la pertinence d'anticiper un tel mouvement en se plaçant à l'avance sur des titres prometteurs.
Le Marché Libre mérite le détour. Certaines valeurs sont particulièrement liquides, comme Europlasma ou Easydentic. Un grand nombre d'entre elles, à capital souvent familial, ne se privent pas de verser des dividendes réguliers (cf. illustration). Enfin, les perspectives de plus-values peuvent être beaucoup plus alléchantes que sur un autre compartiment. Depuis un an glissant, 24 sociétés du Marché Libre ont enregistré en Bourse des hausses comprises entre 100 et 600 %.
Il convient malgré tout de se montrer sélectif et de considérer les neuf titres que nous avons choisis comme des valeurs d'appoint. Nous avons indiqué pour chacun d'entre eux une note de risque et notre estimation du potentiel d'appréciation à dix-huit mois.
Le groupe de distribution Fashion Bel Air ne manque pas d'ambition
Fondé en 1984, ce créateur de prêt-à-porter, qui vise la clientèle des jeunes femmes de moins de 35 ans, capitalise près de 17 millions d'euros en Bourse. En 2002, il a acquis 60 % du capital d'Aldeta, une société en redressement judiciaire qui distribue des bijoux et de l'horlogerie sous la marque Les Florentines et qui est cotée au Compartiment C. Cette petite entreprise, qui a été redressée, devrait réaliser un chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros en 2006.
En mars 2006, Aldeta a acheté 40 Carats, une société de vente par correspondance qui distribue 7 millions de catalogues par an en France auprès de seniors. Cette affaire, acquise pour seulement 1,8 million d'euros, réalise un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros, et commercialise notamment du textile et de la joaillerie. Eric Sitruk, président de FBA, estime être en mesure d'obtenir un retour rapide sur investissement, grâce notamment à une baisse du point mort, les anciens dirigeants de 40 Carats étant partis, et au lancement d'une offre dédiée par Internet qui devrait élargir la clientèle.
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Le groupe Fashion Bel Air ne délaisse pas pour autant son métier de base et va lever 2 millions d'euros pour financer le rachat de douze fonds de commerce, logés dans la société Danton & Fontaine, appartenant à Eric Sitruk. Dix d'entre eux se situent à Paris et le solde dans des centres commerciaux. La dilution du capital pourrait s'élever à environ 12 %, mais serait compensée par une hausse des résultats et de la valeur des actifs.
De son côté, la filiale Aldeta, qui capitalise en Bourse 14 millions d'euros, entend investir dans le secteur de la distribution en acquérant des sociétés en difficulté.
Elle prévoit d'émettre des obligations convertibles pour plus de 20 millions d'euros en s'appuyant sur la capacité du groupe à repérer des sociétés en difficulté et à les redresser.
Au 31 décembre 2005, le groupe Fashion Bel Air présentait une bonne structure financière, avec 10,8 millions d'euros de fonds propres et une trésorerie nette de plus de 6 millions d'euros. Le titre permet de jouer l'effet de levier du redressement de sociétés en difficulté, ce qui s'apparente à du capital-risque, tout en offrant une exposition au secteur plus traditionnel du prêt-à-porter, qui fonctionne avec des boutiques en propre.
Pour 2006, grâce notamment à l'acquisition de 40 Carats, le groupe pourrait dégager, selon sa direction, un résultat net consolidé de 2 millions d'euros, ce qui fait ressortir un multiple de capitalisation des bénéfices après dilution du capital de 9,5 fois seulement.
Velcan Energy fait le pari de l'énergie verte
Velcan Energy sera-t-il le futur Séchilienne-Sidec > Cette jeune pousse (la société a un an d'existence) évolue sur un métier porteur car elle exploite, comme sa consoeur, des centrales électriques utilisant l'énergie verte, ou plus précisément la biomasse (produits organiques végétaux).
Alors que la demande en électricité devrait continuer à croître fortement au cours des prochaines années, l'utilisation d'énergies renouvelables est motivée par la nécessité de réduire l'impact sur l'environnement (émission de gaz à effet de serre). Velcan se focalise sur deux pays à forte croissance, le Brésil et l'Inde, dont les besoins en énergie sont importants.
A ce jour, il exploite une seule usine en Inde, qui produit 7,5 mégawatts par heure, de quoi alimenter les besoins de 300.000 à 400.000 personnes, alors que la population indienne est de 1,2 milliard d'habitants. Velcan vient toutefois d'acquerir deux sociétés indiennes possédant chacune une licence électrique de 7,5 mégawatts permettant de construire une centrale de production électrique à partir de biomasse dans l'Etat du Maharashtra. La société, contrôlée à hauteur de 35 % par la Financière Saint-Merri (détenue à 75 % par les cofondateurs de Velcan), à prévu d'investir 400 millions d'euros d'ici à 2009 (dont 75 % financés par emprunt) pour construire ou acheter une quarantaine de centrales permettant de produire 400 mégawatts/heure.
Par ailleurs, la société commercialiserait les crédits de CO2 grâce à ses usines utilisant de l'énergie renouvelable. Ils s'échangent aujourd'hui à 16 euros la tonne.Selon Jérôme Chosson, analyste chez IDMidcaps, Velcan Energy pourrait dégager un profit net de l'ordre de 3 millions d'euros en 2007, à partir d'un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros.
Pour 2008, il anticipe un bénéfice net de 16,9 millions d'euros, face à des facturations de 75 millions. Ces estimations, qui sont fondées sur les taux de change actuels et des hypothèses prudentes sur le prix de l'électricité, font ressortir des multiples de capitalisation des bénéfices de 7 fois et 3,5 fois, respectivement, pour 2007 et 2008.
A noter toutefois qu'un retard dans les projets peut sensiblement modifier ces prévisions, ce qui rend le pari très spéculatif. La valorisation reste tout de même très attrayante car la trésorerie de 60 millions d'euros dont dispose la société représente la moitié de la capitalisation boursière.
Pour le moment, Velcan Energy ne peut pas faire d'appel public à l'épargne pour un montant supérieur à 2,5 millions d'euros, mais les actionnaires individuels peuvent acheter des titres. Il devrait prochainement demander un visa à l'AMF ainsi qu'un transfert sur Alternext pour une cotation en continu.
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L'action Léon Grosse reste injustement décotée
Originaire d'Aix-les-Bains, ce spécialiste du BTP fondé en 1881 est contrôlé à 93 % par la famille Grosse et par les salariés. Très discret, le groupe a enregistré depuis 1999 une croissance moyenne annuelle du chiffre d'affaires de 11 %. En 2005, il a mené une politique active d'acquisitions, notamment dans l'ouest de la France (Nantes, Saint-Nazaire et Aurillac). Avec un chiffre d'affaires consolidé de 454 millions d'euros l'an dernier, en hausse de 12 %, le groupe aurait dégagé l'an passé un résultat net de 15,4 millions d'euros (+ 4 %). La société de BTP aurait entamé l'exercice 2006 avec un bon carnet de commandes, si bien que le chiffre d'affaires pourrait atteindre 500 millions d'euros cette année. Notre hypothèse d'une marge nette de 3,2 % fait ressortir un résultat net de 16 millions d'euros. Sachant que le groupe distribue environ 28 % de son bénéfice net, le dividende se monterait à 26,70 euros par action et offrirait un rendement net de 3,42 %. Le multiple de capitalisation de 8,2 fois nos estimations de bénéfices pour 2006 est raisonnable, et le ratio rapportant la valeur d'entreprise au chiffre d'affaires se situe dans la moyenne du secteur, autour de 0,3 fois son volume d'activité. Surtout, la société disposerait à fin 2005 de 75 millions de fonds propres et d'une trésorerie nette de près de 200 millions d'euros, soit l'équivalent de 1.130 euros par action.
L'évolution en Bourse de l'action Léon Grosse dépendra étroitement de l'utilisation que compte faire l'entreprise de sa trésorerie. Elle peut procéder à des acquisitions ciblées, à une réduction de capital ou encore au paiement d'un dividende extraordinaire. La direction du groupe dispose donc d'une grande flexibilité financière.
En appliquant au titre une décote de 20 % par rapport à la trésorerie nette afin de prendre en compte le caractère discriminatoire de la clause d'agrément imposée par le conseil d'administration, notre objectif de cours est fixé à 945 euros.
Acadomia Groupe transforme l'angoisse des parents d'élèves en or
Fondée en 1989, cette société est aujourd'hui la première enseigne de cours particuliers à domicile en France. Ainsi, l'an dernier, les quelque 3 millions d'heures de cours dispensées à une population d'environ 100.000 élèves par près de 25.000 professeurs et intervenants ont rapporté à la société au cours du premier semestre 2006 un volume d'affaires de 56 millions d'euros (+ 19,2 %), avec une marge nette de 15,3 %.
Les dépenses d'éducation étant jugées prioritaires par les familles, dans un pays où le taux de chômage est élevé, la visibilité reste excellente sur un marché français porteur, estimé à 1,8 milliard d'euros. L'entreprise continue d'ailleurs à ouvrir des agences (encore six au cours du premier semestre 2006), son réseau dépassant désormais les 80 implantations à travers la France.
Afin de doper sa croissance et de se diversifier, Acadomia développe également une offre de ménage à domicile, qu'elle exerce sous l'enseigne Shiva, dont la croissance devrait atteindre 50 % cette année. Shiva est spécialisée dans le recrutement et la formation du personnel de maison et propose aux particuliers de les décharger de toutes les contraintes liées à leur statut d'employeur. Cette nouvelle activité présente des marges élevées.
Notre opinion sur la valeur reste positive en raison de l'importance que représente pour les parents l'éducation des enfants.
La structure financière de la société est saine. Le titre ne se paie que 9 fois les résultats estimés pour 2007, ce qui est faible pour une valeur de croissance dont le chiffre d'affaires est passé de 7,4 millions à 22,5 millions d'euros entre 2001 et 2005. Le titre a perdu 19 % par rapport à son plus haut annuel de 30 euros.
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Géorex va réaliser des acquisitions pour profiter du boom pétrolier
Créée en 1969 par deux géologues, cette société offre une assistance technique aux compagnies pétrolières. Ses spécialistes (ingénieurs, géologues, géophysiciens) peuvent intervenir à tous les stades d'un forage pétrolier, sur terre ou en mer, afin de l'optimiser. Ils interprètent également, pour le compte des clients, la qualité des données sismiques acquises par les sociétés de géophysique.
Les perspectives sont particulièrement encourageantes. L'activité a atteint 5 millions d'euros au cours du premier semestre, en croissance de 10,6 %, et le résultat net a progressé de 32 %, à 0,317 million d'euros, soit une marge de 6,3 %, en progression significative de 1 point. Les compagnies pétrolières, fortes de leur trésorerie pléthorique, mais aussi contraintes par la nécessité d'accroître leur production et leurs réserves, accentuent leurs investissements sur tous les fronts.
Pour ne pas rater le train en marche, la société envisage une extension de ses sites en Afrique et en Europe, avec notamment la création d'une filiale en Norvège. Un élargissement du périmètre d'activité qui passe par une ou plusieurs acquisitions. Une assemblée générale extraordinaire sera réunie le 14 septembre, dans le but d'autoriser la société à réaliser une augmentation de capital réservée dans la limite de 20 % du capital social, soit un montant d'environ 1,5 million d'euros au maximum. Cette opération va donner lieu à un élargissement de l'actionnariat en faveur d'investisseurs norvégiens.
La structure bilantielle est saine, puisque, au 31 décembre 2005, la trésorerie nette s'élevait à 1,3 million d'euros, pour des fonds propres de 2,8 millions.
Sur la base du périmètre actuel, d'un chiffre d'affaires de plus de 10 millions d'euros et d'une marge nette de 6,5 % (elle s'échelonne historiquement entre 5 et 7 %), le résultat net 2006 pourrait alors avoisiner 0,65 million. Une prévision que le cours de Bourse ne capitalise que 12 fois.
De forts leviers de croissance pour Moria aux Etats-Unis et en Chine
Introduit en Bourse dans les années 1970, Moria est un fabricant d'instruments de chirurgie ophtalmique visant à corriger les défauts visuels (72 % du chiffre d'affaires) et de conteneurs médicaux pour la chirurgie orthopédique.
Deux tiers de sa première activité sont réalisés dans la vente de microkératomes utilisés pour la découpe de la cornée. Le groupe détient 35 % de parts de marché dans cette activité.
Moria est l'un des seuls acteurs reconnus pour leurs instruments de greffe de la cornée. « Une innovation importante dans cette chirurgie permet de réduire le temps de récupération de six à un mois, avec à la clé une amélioration possible de la correction visuelle », souligne Alain Duprat. Ce type d'opération de confort n'est pas pris en charge par les systèmes de santé, mais rencontre un fort succès aux Etats-Unis, où le groupe détient plus de 50 % de parts de marché, ainsi qu'en Chine.
La deuxième spécialité de la société est tirée par le vieillissement de la population et dispose, à ce titre, d'un bon potentiel de croissance. Après une hausse de 16 % du chiffre d'affaires l'an dernier (24 % réalisés aux Etats-Unis), l'exercice en cours se présente bien, confirme Alain Duprat, président de Moria. « La progression se poursuit aux Etats-Unis, où l'impact du dollar faible est moins pénalisant que les années précédentes », rassure-t-il. Le dirigeant vise une croissance à deux chiffres des ventes et des bénéfices en 2006. Nous attendons un niveau de facturations de 51 millions d'euros (+ 12 %), dont 75 % hors de France.
En première approche, le bénéfice net devrait progresser au même rythme, pour s'établir à 5,65 millions d'euros. Sur cette base, le multiple de capitalisation ressort à 24 fois. Il retombe à moins de 22 fois en 2007, ce qui semble encore élevé, mais la société dispose de bonnes perspectives de croissance. Elle est également bien gérée, puisque sa trésorerie nette dépasse 7 millions d'euros (3 euros par titre), tandis que ses capitaux propres avoisinent 30 millions d'euros (13,2 euros par action).
Enfin, l'an dernier, la direction a redistribué à ses actionnaires 93 % des profits, ce qui procure au titre un rendement supérieur à 3,5 %. La politique de dividende devrait rester généreuse, d'autant que les réserves distribuables s'élèvent encore à 4,36 millions d'euros.
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Groupe Proméo accélère sa diversification dans l'hôtellerie de plein air
Ce promoteur immobilier coté sur le Marché Libre depuis le mois de novembre 2005 présente un profil très attrayant. En dehors de son métier de base de promotion, qui procure 79 % des revenus, Groupe Proméo développe un pôle d'hôtellerie de plein air qui a vocation à assurer 20 % des ventes de la société à l'horizon 2010, contre 8,3 % en 2005.
Le retour sur investissement sera positif, puisque ce segment dégage une rentabilité supérieure à celle de la promotion immobilière, ce qui aura un impact valorisant sur les marges futures du groupe. Surtout, il affiche un fort dynamisme. L'an dernier, l'activité d'hôtellerie de plein air a progressé de 50 % à périmètre constant, tandis que ses profits ont bondi de 80 %.
Les prévisions dévoilées lors de l'inscription au Marché Libre ont d'ores et déjà été dépassées. Au titre de l'exercice 2005, le chiffre d'affaires s'est établi à 72,54 millions d'euros, en hausse de 17,8 %.
Dans le même temps, le bénéfice net a grimpé de 31,2 %, pour atteindre 7,26 millions d'euros. Avec une marge nette de 10 %, la société, située à Sète, est l'acteur le plus rentable de son secteur. Par ailleurs, son patrimoine immobilier est estimé à 23 millions d'euros, alors qu'il est inscrit dans les comptes pour 10 millions seulement.
Pour cette année, nous visons un niveau de facturations de 80,4 millions d'euros, dont 8 millions pour le pôle hôtellerie en plein air, qui va bénéficier de la contribution des récentes acquisitions. La réserve foncière représente dix-huit à vingt-quatre mois d'activité de la division immobilière.
Par prudence, nous anticipons un maintien de la marge nette au-dessus de 10 %. Notre estimation de bénéfice pour 2006 est capitalisée 12,8 fois, ce qui est peu élevé, eu égard aux perspectives de développement et à la rentabilité élevée de la société.
Afin d'atteindre son objectif dans l'hôtellerie de plein air, le groupe pourrait faire appel au marché. Un transfert sur Alternext est prévu pour la fin de l'année 2006, avec un élargissement du flottant qui représente 20 % du capital. Il permettra d'améliorer la liquidité du titre, dont le volume actuel d'échanges quotidiens de 300 titres est déjà correct pour une valeur du Marché Libre.
La société Innov'ia capitalise sur l'innovation
Fondé en 1998, Innov'ia est le leader européen de la mise en forme (poudres, microbilles...) des ingrédients fabriqués par les sociétés agroalimentaires (83 % des ventes), chimiques, pharmaceutiques et cosmétiques. De grands groupes internationaux font partie de son portefeuille de 120 clients.
Après trois années de croissance, les ventes de l'exercice clos le 31 mars ont baissé de 25 %, en raison, principalement, de l'arrêt d'un développement avec un client dans le domaine de la substitution du sucre. Cette technologie est novatrice et n'est pas remise en cause par cet événement, souligne Claude Chessé, président d'Innov'ia.
Le mélange d'une certaine dose de sucre et d'édulcorant permet d'obtenir la même masse volumique et les mêmes effets que le sucre, tout en réduisant l'apport calorifique de 30 à 100 %, précise le patron du groupe. Elle constitue une réponse aux préoccupations sur l'obésité.
L'exercice 2006/2007 devrait marquer le retour à la croissance de l'activité. Claude Chessé vise une progression à deux chiffres des facturations. Les ventes devraient ainsi s'établir entre 10,5 et 11 millions d'euros, tandis que la marge nette sera située dans une fourchette comprise entre 13 et 15 %, à comparer à 15,6 % en 2005.
Sur cette base, le multiple de capitalisation des bénéfices ressort à environ 17 fois, ce qui peut paraître élevé, mais les perspectives de croissance et la rentabilité nette justifient ce niveau. La direction mise en tout cas sur un fort développement au cours des prochaines années. Innov'ia vient de faire l'acquisition d'une usine de stockage de 2.900 mètres carrés et a construit de nouvelles unités, pour un investissement total de 1,2 million d'euros.
La société dispose d'une situation financière toujours très saine. La trésorerie nette s'élève à 377.000 euros, tandis que les capitaux propres ressortent à 4,75 millions d'euros (0,94 euro par action). « Des projets sont à l'étude afin d'employer au mieux les ressources tout en conservant un taux d'endettement net sur fonds propres raisonnable », précise Claude Chessé. Une acquisition n'est pas exclue, même si le développement en interne est privilégié.
L'attrait spéculatif de la valeur est cependant limité, puisque les cinq ingénieurs à l'origine de la création d'Innov'ia contrôlent ensemble 78,23 % du capital et qu'ils ne semblent pas vendeurs pour le moment.
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fin j'espère
Le créneau de la sécurité reste porteur pour Easydentic
Créé il y a moins d'un an et inscrit au Marché Libre fin 2005, Easydentic offre aux petites et moyennes entreprises des équipements de sécurité fondés sur l'utilisation de la biométrie c'est-à-dire des lecteurs ou des caméras de visiosurveillance. Les produits sont achetés auprès de Sagem et d'une filiale de Sony (la marge brute est de 80 %).
La société conçoit ensuite un « package », selon les besoins du client, et assure l'installation et le service après-vente.
Les contrats d'abonnement, d'une durée de deux ans, démarrent à 100 euros par mois pour un produit. Afin d'assurer rapidement une entrée de liquidités et financer la phase actuelle de conquête du marché, Easydentic cède le contrat à une société tierce qui lui avance plusieurs mois de chiffre d'affaires.
Le groupe a déjà dépassé les objectifs fixés pour le présent exercice en termes d'activité, puisque son chiffre d'affaires a progressé de 160 % au cours du premier trimestre. Ce développement nécessite une équipe commerciale qualifiée, qui est rémunérée en fonction de ses objectifs, et l'ouverture de filiales.
En dépit de ces charges, les premiers bénéfices sont attendus dès cette année : la direction table sur 2 millions d'euros de profit, pour un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros.
La société veut capitaliser sur son avance - aucun concurrent en Europe - pour remporter rapidement des parts de marché. Elle s'est implantée plus tôt que prévu en Tchéquie et en Grande-Bretagne (en avance dans le domaine de la biométrie), et a ouvert une deuxième filiale en Allemagne. Ces unités seront opérationnelles dès le mois d'octobre. Les investisseurs ne s'y sont pas trompés, la sécurité étant devenue un créneau très porteur depuis les événements du 11 septembre 2001.
Le cours de l'action a déjà été multiplié par trois en moins d'un an, mais le potentiel n'est pas épuisé. La valorisation est faible, eu égard aux perspectives de croissance. Le multiple de capitalisation des bénéfices ressort à 32 fois pour 2006, et tombe à seulement 12 fois pour 2007.
Le directeur général délégué, Pascal Launay, envisage, à moyen terme, un transfert sur Alternext pour une cotation en continu. La liquidité du titre est plutôt bonne et 65 % du capital est entre les mains du public.
NOTRE CONSEIL
Fashion Bel Air : acheter la valeur à titre spéculatif vers 6,50 euros (code : MLFAA) avec un premier objectif de cours de 7,9 euros pour parier sur la bonne intégration de 40 Carats et sur une gestion dynamique des fonds qu'Aldeta veut lever.
On pourra aussi se placer à titre spéculatif sur Aldeta (LDA ; Comp. C) avec un objectif de cours de 18 euros.
Velcan Energy : acheter en visant 26 euros. Ce dossier est le plus risqué de notre sélection. Il est réservé aux spéculateurs avertis (code : MLVEL).
Léon Grosse : achat spéculatif (code : MLLEO) en passant des ordres à prix limité. Il faut surveiller le carnet d'ordres et faire attention à la faible liquidité du titre.
Acadomia Groupe : on profitera du repli actuel de la valeur (code : MLACA) pour renforcer les positions avec un premier objectif de cours de 30 euros, qui fait ressortir un multiple de seulement 11,5 fois les résultats estimés pour 2007. De plus, le rendement de l'action ressort à 3,30 %.
Géorex : nous conseillons de profiter de tout repli sous 3,10 euros pour renforcer les positions sur la valeur (code : MLGEO). Les acquisitions vont permettre à Géorex de diversifier ses sources de revenus. Objectif : 3,60 euros à dix-huit mois.
Moria : acheter en baisse sous 57 euros en visant un objectif de 66 euros à moyen terme (code : MLMOR).
Groupe Proméo : acheter en baisse sous 35 euros en visant un objectif de cours de 41 euros (code : MLMEO).
Innov'ia : acheter en visant un objectif de cours de 6,5 euros à moyen terme (code : MLINV).
Easydentic : achat spéculatif avec un objectif de 110 euros à moyen terme (code : MLESY).
MLFAA LDA MLVEL MLLEO MLACA MLGEO MLMOR MLMEO MLINV MLESY4144
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mareva
pardon
je me suis un peu emmêlée les pieds
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mareva
merci encore mareva
t'es la meilleure