Investir-Dix valeurs qui peuvent tripler dans les trois ans

par GNML @, samedi 10 juin 2006, 09:56 (il y a 6732 jours)

Investir-Dix valeurs qui peuvent tripler dans les trois ans à venir

La Bourse de Paris a effacé ses gains de l'année. C'est une belle fenêtre de tir pour se positionner en investissant pour le long terme dans de belles affaires. Dans ce dossier, la rédaction d'« Investir » a passé au crible les titres du SBF 250 qui se sont envolés depuis trois ans et, surtout, analysé et sélectionné dix titres pouvant tripler d'ici à trois ans.

Quels seront les succès boursiers des trois prochaines années > A moins de posséder une boule de cristal, il est déraisonnable de prétendre pouvoir déterminer avec précision les prochaines stars. En revanche, il est possible d'en profiter en Bourse en partant du principe qu'il faut miser sur un panier de valeurs. Un groupe d'actions toutes promises à un bel avenir, même si, dans ce panier de titres, certaines valeurs seront des flops. Le succès des autres titres fera que l'investissement sera largement gagnant.

La liste des valeurs qui ont doublé, triplé, quintuplé est longue. Au cours des neuf dernières années, Vinci a été multiplié par 20. Depuis trois ans (6 juin 2003-7 juin 2006), 52 valeurs figurant parmi les 250 plus grandes capitalisations de la Bourse de Paris et regroupées dans l'indice SBF 250 ont ainsi enregistré au moins un triplement de leur cours de Bourse (lire tableau). Mieux, 11 actions ont vu leur capitalisation au moins quintupler.

Parmi ces fortes hausses, les valeurs pétrolières, immobilières et en retournement tiennent le haut du pavé. L'envolée des cours du pétrole a ainsi permis au fabricant de tubes sans soudure Vallourec de multiplier par 16 sa capitalisation en trois ans. Maurel & Prom a bondi de 636 %, Géophysique de 586 %. Dans le secteur immobilier, l'explosion du prix du mètre carré a contribué au succès entre autres de Maisons France Confort (+ 671 %). Enfin, les valeurs qui sont parvenues à se redresser ont réalisé un beau parcours. La palme revient à LaCie, le fabricant de disques durs s'est adjugé 4.103 % en trois ans. Mais nous estimons que le titre devrait désormais marquer une pause. Initialement concentré sur le marché professionnel, LaCie a élargi sa clientèle vers la grande distribution. Cela devrait s'accompagner, selon nous, d'une dégradation des marges. Nous recommandons de prendre ses bénéfices. D'autres titres méritent toutefois d'être encore achetés en dépit de la formidable hausse de leur capitalisation.

Nous donnons ainsi dans ce dossier notre conseil sur ces 52 titres du SBF 250 qui se sont envolés en Bourse.

Nous avons surtout analysé dans ce dossier dix affaires pouvant tripler d'ici à trois ans. Les secteurs immobilier et pétrolier nous semblent déjà bien joués par les investisseurs. Les sociétés en retournement se font plus rares. Les groupes français ont bien réduit leur dette et redéfini leur portefeuille d'activités.

Dans un contexte de marché très volatil, où les gains de l'année ont été ramenés à zéro (lire page I), nous recommandons de s'intéresser surtout à des entreprises innovantes comme Soitec, Ipsen, Nicox, Meetic et Iliad. Deux valeurs atypiques en retournement sont également sélectionnées. Evoluant sur un secteur dynamique, CFF Recycling bénéficie en plus de l'amélioration des marges de sa filiale Penauille Polyservices. Capgemini, l'éternelle recovery, devrait bien finalement redresser la tête. Nous choisissons deux valeurs à forte croissance, Assystem et Sword, qui dopent leurs ventes par des acquisitions. Enfin, ADP, du fait de ses actifs uniques, devrait se révéler une bonne affaire.

La rédaction d'« Investir »

[

Dix valeurs SUITE

par GNML @, samedi 10 juin 2006, 09:59 (il y a 6732 jours) @ GNML

1/ ADP. Une réserve foncière incomparable

Dans le contexte boursier actuel, les sociétés défensives qui ont aussi un caractère de croissance ont le vent en poupe. Il suffit de se souvenir du brillant parcours boursier des ASF (doublement en un peu plus de quatre ans), dont l'ouverture du capital s'était faite dans un contexte probablement encore plus difficile.

Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue qu'Aéroports de Paris n'est pas une concession puisqu'il est définitivement propriétaire de ses infrastructures.

En outre, il détient une réserve foncière très importante de 369 hectares dont 59 seront valorisés avant 2010.


2/Assystem. Cap sur le milliard d'euros

Passer d'un chiffre d'affaires de 568 millions d'euros à un périmètre d'activité de 1 milliard d'euros d'ici à fin 2007, avant de doubler d'ici à 2010 : il s'agit de l'ambition des dirigeants de la société d'ingénierie industrielle Assystem. « Pour atteindre le milliard, il nous faudra acquérir entre 200 et 250 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaires », explique le président du directoire, Dominique Louis. Valorisé seulement 12 fois les bénéfices attendus cette année, le potentiel du titre paraît donc important au regard de ces ambitions.


3/Capgemini. Plus de 100 #euro; en 2008 !

Les dirigeants de la société de services informatiques voient enfin le bout du tunnel : de seulement 0,9 % en 2004, la marge opérationnelle est passée à 3,2 % l'an dernier. Elle devrait être légèrement supérieure à 5 % cette année avec l'ambition de dépasser les 7 % en 2008, des niveaux qui prévalaient avant le rachat de la branche conseil d'Ernst & Young en 2000.

A ces niveaux, Capgemini pourrait alors retrouver sa valorisation historique moyenne avec un PER compris entre 30 et 35 fois. En appliquant ce ratio, le titre vaudrait plus de 100 #euro;.


4/CFF Recycling. La ferraille au prix de l'or

Le spécialiste du recyclage de déchets a trois belles cartes maîtresses à jouer. Il profite d'un marché soutenu par une forte demande en matières premières conduisant à des prix élevés de la ferraille et du cuivre. En 2006, l'arrivée d'une demande nouvelle de recyclage de biens en fin de vie pour les déchets électriques et électroménagers (directive européenne) apportera des facturations supplémentaires dans un secteur où les barrières à l'entrée sont fortes. Enfin, Penauille Polyservices, détenu indirectement à hauteur 37 % par CFF Recycling, est en plein redressement.


5/Iliad. L'opérateur télécoms de demain


La performance d'Iliad fondée sur un pack 3 en 1 - téléphonie sur Internet, accès à de l'ADSL et à un bouquet de chaînes de télé - est époustouflante. Free parvient, selon ses données, à recruter des abonnés en dépensant seulement 40,90 #euro; (coût d'acquisition brut en 2005), contre 68,60 #euro; pour Wanadoo ou 221,90 #euro; pour Neuf Cegetel. Mieux, les utilisateurs consomment de plus en plus de services : 33 #euro; hors taxe par mois en moyenne au premier trimestre contre 30,10 #euro; il y a un an. Le cocktail est explosif sur le chiffre d'affaires (+ 33 % au premier trimestre) et les marges.

Dix valeurs FIN

par GNML @, samedi 10 juin 2006, 10:00 (il y a 6732 jours) @ GNML

6/Ipsen. Nombreux leviers de croissance

Le laboratoire multiplie le lancement de nouveaux produits à travers le monde. Dans le domaine de l'antiride, il va distribuer la Reloxine (unique alternative au Botox) aux Etats-Unis, premier marché mondial pour la chirurgie esthétique. L'enregistrement de Somatuline Autogel (régulation de l'hormone de croissance) est également prévu en 2006 outre-Atlantique. Enfin, Ipsen devrait annoncer le 12 juin des résultats prometteurs de phase clinique II pour BIM L51077 (antidiabétique), pour lequel Roche pourrait exercer une option de licence exclusive, à fort potentiel.


7/Meetic. La déferlante de la rencontre en ligne

Quatre ans après sa création, Meetic est présent dans 13 pays d'Europe, en Chine et au Brésil. Fin 2005, il comptait près de 225.000 abonnés et gérait 2,6 millions de profils actifs (à trente jours) sur ses différents sites. L'an dernier, son chiffre d'affaires s'est ainsi élevé à 43 millions d'euros, en hausse de 102 %, et son résultat net s'est établi à 5,7 millions, en progression de 110 %. L'exercice 2006 devrait connaître la même croissance. Il faudra encore de deux à quatre ans pour que le marché européen arrive au niveau de l'américain, aujourd'hui mature.


8/Nicox. Flot de bonnes nouvelles

La société de biotechnologie a signé, en mars, deux accords de développement prometteurs avec Pfizer et Merck (dans le domaine de l'ophtalmologie et de l'hypertension). En validant la qualité de la technologie de Nicox, ils mettent en avant son projet le plus avancé, l'anti-inflammatoire HCT 3012, qui ne présente pas d'effet secondaire cardio-vasculaire, contrairement au Vioxx de Merck (retiré du marché) et au Celebrex de Pfizer. L'entrée de Pfizer au capital, début juin (à hauteur de 3,55 %), constitue un nouveau signal positif.


9/Soitec. Un nouveau standard

Cette société est en passe de proposer un nouveau matériaux standard dans toute l'industrie des semi-conducteurs. Pour l'instant, ses fameuses plaques de silicium avec une couche d'isolant, très performantes, ne représentent que 4 % des ventes de silicium dans le monde (7 milliards d'euros en 2005). Mais ce chiffre va rapidement croître. IBM a choisi les produits de Soitec pour équiper ses serveurs et les trois consoles de jeux de troisième génération (PS3, Revolution, Xbox 360). Quant à AMD, qui parvient à déstabiliser Intel, il a lui aussi opté pour ces matériaux.


10/Sword group. Un développement fulgurant

Créée en décembre 2000, cette SSII spécialisée dans la gestion électronique de documents a connu un développement fulgurant en multipliant les opérations de croissance externe (13 en six ans !). En 2005, le chiffre d'affaires a dépassé la barre des 100 millions et il est attendu à 140 millions en 2006 puis 173 millions en 2008. Parallèlement, Sword réussit à maintenir ses marges à un niveau élevé. La belle histoire semble donc loin d'être finie sauf s'il venait l'idée au principal dirigeant de vendre la so

Fil RSS du sujet
powered by my little forum