Du même avis que TB, au risque de rater un train. La même question sur le report des liquidités. Que reste-t-il puisque l'immobilier et les matières premières sont à leur max > L'or, valeur refuge comme d'hab. Quelqu'un me rappelle le "tracker" qui suit sur la place de Paris l'évolution du cours de l'once d'or > Merci

Toujours intéressant à suivre...

Taux: la BdF appelle le secteur financier à "une particulière attention"
La Banque de France estime que le secteur financier doit considérer le mouvement de redressement des taux d'intérêt "avec une particulière attention", dans l'édition de mai de la Revue de stabilité financière publiée mardi.

La Banque relève que les institutions financières, en particulier françaises, ont dégagé en 2005 des résultats en hausse sensible, "tout en continuant d'accroître leur prise de risque".

"Dans ce contexte, le secteur financier doit considérer le mouvement de redressement des taux d'intérêt observé au cours des derniers mois avec une particulière attention, étant donné son impact potentiel sur la valorisation des actifs financiers", considère la BdF.

La situation du secteur financier et des marchés et leur environnement macroéconomique "restent porteurs de nombreux risques qui s'accumulent et s'inscrivent dans la durée, ce qui peut affecter la stabilité financière", souligne la Banque de France.

"La tendance au resserrement des politiques monétaires, l'amorce de relèvement des conditions financières perceptibles sur certains marchés (...) sont de nature à affecter la qualité des créances de l'industrie bancaire vis-à-vis de sa clientèle d'entreprises et de particuliers", estime la BdF.

"Une remontée des taux d'intérêt et des primes de signature de crédit, dans un proportion qu'ils n'auraient pas anticipée, pourrait exposer l'industrie bancaire à des moins-values importantes sur ses portefeuilles de placement et de négociation", poursuit la banque.

Pour la BdF, "il importe que les établissements de crédit français veillent à maintenir une assise financière solide et un contrôle adéquat de leurs risques".

La banque centrale observe toutefois que l'environnement macroéconomique est "caractérisé par une croissance mondiale solide, malgré les tensions notamment sur les prix des matières premières et par des conditions monétaires et financières encore accomodantes".

Mais pour la BdF, "les tensions paraissent devoir persister, en particulier sur le marché du pétrole, du fait de l'inertie des capacités de production face à la vigueur de la demande et d'une forte incertitude au plan géopolitique".

Elle juge d'autre part "crucial que la communauté internationale poursuive ses efforts en vue de la réduction des déséquilibres macroéconomiques et financiers", citant notamment "l'aggravation du déficit des transactions courantes américain".

Concernant le secteur financier, la Banque observe que le portefeuille de négociation des grandes banques comporte une "présence croissante d'instruments qui associent risque de crédit et risque de marché" et souligne à cet égard l'importance pour les banques d'améliorer leurs systèmes de mesure et de contrôle de leur portefeuille de négociation.

La Banque attire également l'attention sur la nécessité d'une bonne évaluation, par les établissements, de la liquidité de marché dans la gestion des risques.