INVESTIR : le sommaire
1000mercis
27
A Novo.....................21
Adomos...................27
Alain Afflelou.............8
Air France-KLM .......14
Allianz......................22
Alstom.......................9
Alten........................11
ANF .........................18
Arcelor ......................2
Areva.........................9
Arkema....................10
Assystem ................23
Avanquest Software .23
Avenir Telecom .......15
Bastide Le Confort
Médical..................23
BNP Paribas...............8
Bolloré
11
Business Objects.....30
Cafom......................24
Carbone Lorraine ....21
César.......................24
CFF Recycling..........24
Club Méditerranée....7
CNP Assurances......15
Crédit Agr. SA ....8 et 18
EADS..........................8
Easydentic...............24
EDF..........................11
Elior .........................13
Essilor International 16
Euronext....................3
Eurofins Scientific ...24
Eurotunnel ..............13
Evialis ......................11
Gaz de France .........11
Gifi ...........................24
Guerbet ...................26
Hermès International14
Inco .........................22
Innelec Multimedia .26
Ipsos........................15
Laroche SA..............27
Laurent-Perrier ..25-26
Les Hôtels de Paris....2
Marie Brizard...........24
Mittal Steel................2
Natexis.................2-18
Nexans ....................20
Nexity ......................15
Piscines Desjoyaux .25
Plastivaloire.............25
Prodware ................27
Rodriguez Group .....15
Safran......................20
Saint-Gobain..............7
Scor .........................18
Séchilienne-Sidec ...20
SII.............................23
SIIC de Paris ............26
Société Générale.......8
Soitec ........................8
Sporever..................27
SR Teleperformance..6
Store Electronic
Systems.................26
Suez.........................11
Technip....................31
TF 1............................3
Thales......................20
Thomson .................17
Total ...............10 et 16
Valeo .......................21
Vinci ........................16
Vivendi Universal ......7
Wendel
Investissement......13
INVESTIR : le panorama des conseils
ACHAT
Arkema. Malgré un mauvais contexte
boursier, la société a réussi son entrée
en Bourse. A prendre sur repli.
Assystem. En forte croissance et bon
marché, la société est plus que jamais
notre favorite du secteur de la recherche
et développement externalisée.
Avanquest Software. Le résultat trimestriel
ne paraît décevant quen raison
dune base de comparaison particulièrement
défavorable.
Business Objects. Une forte croissance
de la marge attendue au cours des prochaines
années et un attrait spéculatif.
Safran. Les commandes de moteurs
ont été très élevées depuis le début de
lannée.
Scor. Les résultats du premier trimestre
indiquent que le groupe est entré
dans une nouvelle période.
Technip. Les marchés sont porteurs et
la société devrait résoudre les problèmes
de sélection des contrats qui
ont pesé sur la marge.
Thomson. La perspective du retour au
bénéfice renforce lattrait spéculatif du
groupe.
Valeo. La baisse récente du titre paraît
exagérée.
Nous conseillons aussi lachat de : Air
France-KLM, Allianz, Alstom, Avenir
Telecom, BNP Paribas, Carbone Lorraine,
Crédit Agricole SA, Essilor International,
Natexis Banques Populaires,
Plastivaloire (en baisse), Safran, Séchilienne-
Sidec, Société Générale (en
baisse), Suez, TF1, Total et Vinci.
CONSERVER
Arcelor. Loffre de Mittal est lancée mais
laction se négocie au-dessus du prix
proposé par le sidérurgiste néerlandais.
Hermès International. Le groupe a
perdu de son attrait spéculatif et laction
en a été affectée Toutefois, elle
reste encore bien valorisée.
Laurent-Perrier. Le chiffre daffaires de
lexercice 2005-2006 a été meilleur que
prévu. Le bénéfice net devrait atteindre
le haut de la fourchette de nos
estimations.
Vivendi. Sebastian Holdings aurait proposé
une offre de démantèlement du
groupe, aboutissant à une valorisation
de 33,50 .
Nous conseillons aussi de conserver :
CNP Assurances, EDF, Eurofins
Scientific, Gaz de France et Thales.
VENDRE ou
RESTER À LÉCART
EADS. De bons résultats au premier trimestre
mais des incertitudes pour la
suite de lexercice.
Nexans. Les perspectives sont satisfaisantes
mais laction est à son prix.
Piscines Desjoyaux. Le fabricant de piscines
a gagné des parts de marché au
premier semestre. Prendre des bénéfices.
SII. La rentabilité va baisser cette année,
pénalisée par la hausse des
charges de personnel. Laction est en
hausse depuis trois ans. Prendre ses
bénéfices.
Nous conseillons aussi de vendre ou de
rester à lécart de : ANF, Easydentic,
Euronext, Eurotunnel, Setforge.
LE CONSEIL
DE LA SEMAINE
Ipsos. Le chiffre daffaires
du premier trimestre
confirme le
maintien à un niveau
très élevé de la croissance
propre à lentreprise.
Dans ce
contexte, le groupe
devrait atteindre son
objectif dune amélioration
de ses marges. Après la correction
des deux derniers mois, le titre pourrait
repartir à la hausse. Acheter pour viser
140 .
LE COUP DE COEUR
D« INVESTIR »
CFF Recycling. Le
groupe va profiter du
redressement en cours
de Penauille Polyservices,
qui sera intégré
en année pleine pour
lexercice 2005-2006
(clos le 30 septembre),
et de la forte hausse de
plus de 20 %, depuis le
début de lannée, du prix des vieilles ferrailles.
Ainsi, nous tablons sur une amélioration
des marges.
LA VALEUR
À DÉCOUVRIR
Cafom. La nouvelle
activité Internet a
bien démarré. Son
chiffre daffaires monte
en puissance et la
marge est très élevée.
En outre, le dossier
golfe Persique est
en bonne voie. Plus
de 3,5 millions vont y
être investis. Enfin, laugmentation de capital
qui démarrera en juillet va permettre
de lever 10 millions.
A NOVO;AIR FRANCE, BOB et ROD stp
merci
j'aimerais bien comparer ... avec JDF
ce qu'ils disent sur Avenir télécom et Technip si possible.
Merci beaucoup
AIR FRANCE
AIR FRANCE-KLM. Une année exceptionnelle
à renouveler
Les faits. Le groupe de transport
aérien a réalisé un chiffre daffaires
de 21,4 milliards deuros au
cours de lexercice 2005-2006 clos
le 31 mars (+ 10,2 %). Le résultat
dexploitation sest élevé à 936 millions
deuros (+ 69 %), portant la
marge opérationnelle de 2,8 % à
4,4 %. Le groupe a dégagé un résultat
net de 913 millions deuros et
proposera un dividende de 0,30 .
Notre analyse. Les résultats
du numéro un européen du transport
aérien (27% de parts de marché
parmi les compagnies européennes)
ont atteint lan dernier un
niveau historiquement élevé, comme
prévu. La demande et les coefficients
doccupation sont restés
soutenus sur tous les réseaux pour
le trafic passagers, tandis que le
trafic sest redressé dans le cargo
au second semestre. La recette
unitaire dans les deux métiers a
continué de progresser (+ 3,5 % et
+ 3,8 %). La baisse des frais de
commissions pour les agences a
quelque peu aidé, mais la productivité
de la compagnie sest renforcée
puisque les effectifs sont restés
stables malgré une hausse de la
production. En revanche, la facture
pétrolière a une nouvelle fois explosé
: + 31,9 % pour le poste carburant
à 3,5 milliards deuros,
malgré la mise en place de couvertures
élevées (85 % des besoins
couverts à un prix de 39 $ le baril
contre un prix moyen sur le marché
de 59 $). Dans ce contexte de
pétrole cher, le groupe a continué
dinvestir, 2,5 milliards deuros lan
dernier, ce qui a été rendu possible
par le niveau élevé de trésorerie dégagée
et la situation bilantielle solide
avec un endettement net ramené
de 94 % des fonds propres en
début dexercice à 56 % à fin mars.
Lannée commence bien, avec
un niveau de trafic toujours élevé
en avril et au début de mai, tandis
que les réservations ne laissent
pas entrevoir de fléchissement de
la tendance selon la direction, qui
table pour lexercice à réaliser sur
un résultat dexploitation au
moins égal à celui de lexercice
écoulé. Malgré une facture pétrolière
qui devrait encore salourdir
de 1milliard deuros après prise
en compte des couvertures. Mais
lavance de deux ans prise sur la
réalisation des plans déconomies
internes aux deux compagnies et
la mise en place des synergies
liées à leur rapprochement devraient
aider (265 millions deuros
attendus cette année). D. T.■
Prochain rendez-vous.
Lassemblée générale des actionnaires
se tiendra le 12 juillet 2006.
2002 2003 2004 2005 .06
MM200
5
10
15
20
25
Air France-KLM
17,15
7,12
21,19
A NOVO
A Novo confirme
ses prévisions
Le modèle économique du
groupe de maintenance électronique
A Novo était déjà difficile
à comprendre compte tenu
dun coeur de métier en constante
mouvance. Sy ajoute un flou
comptable. Le passage aux
normes IFRS pour les comptes
du premier semestre (doctobre à
mars) de lexercice clos fin septembre
2007 naide pas à évaluer
les performances dA Novo et de
ses branches multimédias (vidéocommunication,
équipements
informatiques et écrans plats) et
télécommunications. La communauté
financière a tendance à
conclure à un manque de clarté
des résultats du premier semestre.
En fait, les objectifs en IFRS
pour 2006-2007 sont confirmés.
A Novo prévoit toujours de réaliser
un chiffre daffaires de
300 millions deuros, en hausse
de 7 %, et un résultat dexploitation
de 10 millions (code mnémo
: NOV).
BOB...le début
LOGICIELS. Recherchée par les investisseurs en 2005 (+84%), laction Business Objects est sanctionnée en 2006 : le titre recule
de 30 % depuis le début de lannée, soit la troisième plus forte baisse du SRD, derrière Infogrames et Completel. Les incertitudes
qui planent sur le rythme de croissance et la montée en puissance des marges justifient cette plus grande prudence des marchés.
Business Objects à la recherche
dun second souffle boursier
Alors que la croissance du chiffre daffaires devrait avoisiner près de 15 %
en 2006, contre moins de 10 % pour ses principaux concurrents cotés, le titre
Business Objects se traite à un PER inférieur à ceux de Cognos ou dHyperion. Le
numéro un mondial du secteur, SAS, nest pas coté et ne peut donc pas apparaître
dans notre graphique. La société a affiché une croissance de 9,8 % en 2005, pour
un chiffre daffaires de 1,68 milliard de dollars (1,35 milliard deuros).
Baisse de 12,3% jeudi 27 avril
2006 : la sanction paraît
lourde pour laction Business
Objects. Mais il ne sagit
pourtant que de la treizième plus
forte journée de baisse depuis la
première cotation de léditeur de
logiciels à la Bourse de Paris, le
5 novembre 1999 (la société était
déjà cotée sur le marché électronique
du Nasdaq aux Etats-Unis
depuis septembre 1994). Il faut
seulement remonter un an et demi
en arrière, au 4 novembre 2004,
lors de la publication des résultats
du troisième trimestre 2004, pour
retrouver une chute plus importante
du titre ( 17,2 %). Si, à
lépoque, la révision à la baisse des
prévisions financières pour lexercice
justifiait la sanction, la correction
infligée fin avril et le repli
de 30 % depuis le début de lannée
paraissent excessifs.
Inquiétudes
sur la croissance
Après lacquisition de la société
américaine Firstlogic en février,
Business Objects a relevé fin avril
sa fourchette de prévisions de
chiffre daffaires, qui devrait être
compris cette année entre 1,225 et
1,245 milliard de dollars (nous attendons
993 millions deuros, soit
le bas de la fourchette). Mais ces
nouveaux objectifs masquent une
légère baisse du taux de croissance,
de moins de 0,5 %, toujours attendu
aux alentours de 15 % cette
année. Il nen fallait pas plus pour
faire resurgir le spectre des avertissements
sur les résultats à répétition
qui avaient déjà empoisonné
lannée 2004.
Plusieurs facteurs justifient cet
abaissement. Le premier est
dordre comptable : en réalisant
près de la moitié de son chiffre
daffaires aux Etats-Unis (49 % des
ventes en 2005), et dans une
moindre mesure en Asie (seulement
8%), la société est fortement
dépendante des fluctuations monétaires.
Dans ce contexte, la poursuite
de la baisse de la devise américaine
face à leuro pourrait
constituer un handicap certain
pour les prochains trimestres.
Lautre inquiétude est commerciale
et liée au déploiement de la
deuxième version du logiciel phare
BusinessObjects XI, lancé fin
2005, et principal potentiel de
croissance de léditeur pour les
deux prochaines années. Bien
quelle ait représenté près des deux
tiers du chiffre daffaires des licences
au premier trimestre 2006
(83 millions de dollars de revenus
sur les 133 millions générés par la
vente de licences), les dirigeants
ont reconnu que les clients étaient
relativement lents à migrer vers la
nouvelle version. Toutefois, un
sondage réalisé par la société auprès
de 1.000 dentre eux révèle
que 70 % comptent bien adopter la
nouvelle solution, dont 50 % dici à
douze à dix-huit mois. Il sagit de
reports de commandes plutôt que
de véritables annulations et linquiétude
liée à des cycles de vente
plus longs semble donc à relativiser.
... mais une forte remontée
des marges
Dailleurs, au premier trimestre
2006, le rythme de croissance des
ventes de licences, qui représentent
près de 50 % du chiffre daffaires,
a progressé, pour atteindre
15 %, contre 14 % au second semestre
2005 et moins de 5 % au
premier. Cest ce rythme de 15 %
qui devrait être maintenu en 2006
et 2007.
Parallèlement, sous limpulsion
de son nouveau directeur général,
John Schwarz, ancien président de
laméricain Symantec, Business
Objects prévoit daméliorer sensiblement
sa rentabilité au cours des
deux prochains exercices, en continuant
de profiter des retombées de
lintégration de Crystal Decisions
dont lacquisition remonte à mi-
2003. Dici à fin 2007, léditeur vise
une marge opérationnelle comprise
entre 19 % et 23 % (en normes
comptables américaines, plus élevées
quen normes IFRS présentées
dans le tableau), contre 16,3%
lan dernier. Déjà, au premier trimestre
2006, elle a gagné 2 points,
passant de 12 % au premier trimestre
2005 à 14 %. Aussi, nous
prévoyons que léditeur affiche une
forte croissance de ses profits nets
au cours des deux prochaines années,
à 94 millions deuros en 2006
(+ 45,5%) et 115 millions (+ 22 %)
en 2007.
BOB...la suite & fin...
Baptisée en français « informatique
décisionnelle », la
business intelligence (BI) regroupe
lensemble des outils
et des solutions de tri, de
croisement et danalyse des
informations, stockées dans
les bases de données, qui
servent à optimiser les processus
de prises de décisions
au sein des entreprises. Selon
le cabinet danalyse Gartner,
les ventes mondiales de licences
de logiciels de BI devraient
sétablir à 2,5 milliards
de dollars (plus de 2 milliards
deuros) en 2006, en croissance
de 6 % par rapport à
2005. Business Objects est le
deuxième éditeur mondial
spécialisé derrière laméricain
SAS (non coté).
Bureau danalyse Objectif
ING 50
Exane BNP Paribas 40
JPMorgan 38
CM-CIC Securities 37
Deutsche Bank 34
Nous avons donné les objectifs
de cours de 5 bureaux
danalyse à lachat. Au total,
38 couvrent la valeur : 20 ont
un avis positif, 13 sont
neutres et 5 émettent une recommandation
négative. Les
objectifs de cours sétalent
de 24 à 50 . Lobjectif
moyen est de 35 .
(Source : FactSet JCF Estimates).
ANALYSE GRAPHIQUE
Le titre est inscrit au sein dune
dynamique baissière,à limage
du trou de cotation ouvert le
27 avril dernier qui le maintient
sous pression. Une poursuite
de la baisse reste privilégiée
dans les prochaines semaines
avec des objectifs à 20 et
19 en extension.
Tendance graphique baisse
Résistances 24,40-
Une concurrence de plus en plus vive
Business Objects a été classé, fin
2005, parmi les premiers acteurs
du secteur dans le « quadrant magique
» du cabinet danalyse américain
Gartner, qui traduit la perception
des clients vis-à-vis des éditeurs
de logiciels de business intelligence.
Si, à court terme, ce leadership ne
semble pas menacé, la concurrence
sintensifie à un rythme important
sur le marché de linformatique décisionnelle,
lun des segments du
secteur des logiciels appelé à croître
à un rythme particulièrement soutenu
au cours des prochaines années.
La business intelligence
constituerait donc un relais de croissance
pour de nombreux concurrents,
à commencer par les grands
éditeurs de bases de données, comme
Microsoft, IBM ou Oracle.
« Oracle doit dabord intégrer loffre
de Siebel et ne devrait pas être un
concurrent sérieux de Business Objects
avant deux ans », explique le dirigeant
dune des principales SSII
françaises intégrant les produits Business
Objects. « En revanche, Microsoft
est aujourdhui le concurrent
le plus craint », ajoute ce dernier.
Les éditeurs de progiciels de gestion,
au premier rang desquels lallemand
SAP, confrontés à un ralentissement
de leur croissance,
pourraient eux aussi choisir de se
diversifier dans ce segment.
Autant de menaces qui devraient
entraîner une multiplication des rapprochements.
Avec sa trésorerie de
340 millions deuros à fin mars 2006,
Business Objects entend poursuivre
la concentration du secteur en rachetant
de petites entreprises spécialisées
pour compléter son offre, à
limage du rachat de Firstlogic en février.
La société pourrait aussi constituer
une cible de choix, compte tenu
dun flottant de plus de 90 %. « Microsoft
aurait largement les moyens
de mettre la main sur Business Objects
ou sur Cognos, estime le dirigeant
de la SSII. Mais le rapprochement
qui aurait le plus de sens serait
un rachat dHyperion par Business
Objects. Incontournable dans les
grands comptes du secteur financier,
loffre de laméricain serait extrêmement
complémentaire de celle
du français. » M. O.
NOTRE CONSEIL
A 22,93, laction Business
Objects est valorisée 18 fois les bénéfices
attendus en 2006, un ratio
historiquement bas. Cette faible valorisation
et le repli de laction à
court terme ( 18 % au cours du
dernier mois) peuvent être mis à
profit pour la mettre en portefeuille
et viser 32, soit un PER cible de
25 fois 2006. Notre objectif nintègre
pas la dimension spéculative
du dossier.
ROD
Rodriguez affiche
des commandes
en hausse de 13 %
Au premier semestre 2005-
2006 (exercice clos le 30 septembre),
les ventes de Rodriguez
Group ont progressé de 12,7 %,
pour sétablir à 212,4 millions
deuros.
En raison du passage aux
normes IFRS, Rodriguez
Group revoit de 320 millions à
330 millions deuros son objectif
de chiffre daffaires 2005-
2006 des bateaux neufs, soit
une hausse comprise entre
10 % et 15 % (le groupe affine
actuellement le calcul du chiffre
daffaires 2004-2005 sous normes
IFRS).
Par ailleurs, son carnet de
commandes sélève à 502 millions
deuros, en augmentation
de 13 %. Rodriguez Group, qui
va livrer ses 6e et 7e yachts de
47 mètres cette année, négocie
actuellement pour des unités de
plus de 50 mètres.
Enfin, la direction ne souhaite
pas sexprimer sur les perspectives
de marges pour 2005-
2006. Pour se prononcer, elle
préfère attendre lété quand la
saison de ventes des bateaux
doccasion sera bien entamée
(au cours des derniers exercices,
les problèmes de marges
ont résulté de ce segment) (code
mnémo : ROD).
AVENIR TELECOM (bis)
AVENIR TELECOM. Un début dannée conforme aux attentes
Les faits. Fort de 412 magasins
en propre et dune clientèle dhypermarchés
et de revendeurs indépendants,
Avenir Telecom a enregistré
un chiffre daffaires à neuf mois
pour lexercice clos fin juin 2006 de
581 millions deuros, en hausse de
24 %. Une progression qui a conduit
à un léger effet de levier sur la rentabilité.
La marge dexploitation est
passée de 2,4 % à 2,8 %. Mais le résultat
net a plongé de 33 % pour revenir
à 7,7 millions en raison de
lépuisement des reports fiscaux
déficitaires.
Lanalyse. le distributeur de
téléphones mobiles aurait pu
mieux faire. Au cours du troisième
trimestre (mois de janvier à
mars), les ventes nont décollé
que de 21 %, pour atteindre
186 millions deuros, un chiffre
qui, dans labsolu, confirme
quAvenir Telecom est une vraie
valeur de croissance. Mais, si on
compare ce taux à la hausse de
62 % des téléphones mobiles de
Nokia sur la même période, la
progression du distributeur peut
apparaître décevante. Cette différence
provient essentiellement
dune croissance tirée par la Chine
et lInde, deux pays où il est
absent. Ensuite, le distributeur a
encore perdu 800.000 en Pologne
au troisième trimestre, ce
qui porte à 1,8 million deuros la
perte opérationnelle dans ce
pays. Mais cela devrait être les
derniers déficits. Avenir Telecom
vient darrêter son activité de
distribution directe en Pologne.
Pour 2005-2006, nous pouvons
donc tabler sur un chiffre daffaires
de 770 millions (+ 20 %),
légèrement revu en baisse, et
une marge opérationnelle de
2,6 %, un peu supérieure à nos
estimations initiales.
En Bourse, laction na pas
réagi, si bien que la valeur
affiche un PER 2005-2006 et
2006-2007 de respectivement
26,2 fois et 16,4 fois. Le prix
nous paraît justifié pour un titre
de croissance. F.M.■
NOTRE CONSEIL
Nous recommandons dacheter
la valeur pour viser 4,50 .
Prochain rendez-vous. Le
24 août, pour la publication
du chiffre daffaires annuel 2005-
2006.
Cours (extr. 52 sem.)
Capi en M (comp.)
CA 2005-2006 (M)
BNPA 2005-2006
PER 2005-2006
Div. net 2004-2005
Rdt net 2004-2005
FP en M (end. net/FP)
Tendance graphique
Résistances/Supports
Code Isin (mnémo)
2005 : exercice clos le
2006 : exercice clos le
3,21 (3,93 / 2,45)
296 (SRD, comp. B, C )
770 / 862
0,12 / 0,20
26,2 / 16,4
0,05 / 0,05
1,6 % / 1,6 %
73 (30 %)
Baisse
3,32-3,37/3,10-3,05
FR0000066052 (AVT)
30-6-2006
30-6-2007
TECHNIP (bis) ...le début
ÉNERGIE. Le groupe dingénierie pétrolière a beau bénéficier dun environnement favorable, ses marges sont sous pression.
Pour autant, ce problème lié à des difficultés dexécution de contrats signés en 2003 nest que temporaire et les objectifs
2006 sont maintenus. De plus, les perspectives de long terme demeurent bonnes.
Technip, aujourdhui sous pression,
a les moyens de rebondir
Tout pourrait aller pour le
mieux dans le meilleur des
mondes pétroliers possibles
pour Technip, un des grands mondiaux
de lingénierie pour les hydrocarbures
et la pétrochimie (82,4 %
du chiffre daffaires 2005 réalisés
dans ces domaines). Pourtant, laction
vient de perdre, en moins dun
mois, plus du tiers de sa valeur, retrouvant
son niveau du mois de novembre
dernier. Que sest-il passé >
A deux reprises depuis le début de
lannée, le groupe a déçu le marché :
dabord, un problème lié à un
contrat a généré une charge exceptionnelle,
qui a fait reculer le bénéfice
net 2005, alors quil était attendu
en progrès. Quelques semaines plus
tard, à loccasion de lassemblée générale,
la société a prévenu les investisseurs
que lobjectif de marge
opérationnelle de 5 % prévue pour
2006 serait « difficile » à atteindre.
En effet, les projets pétroliers sont si
nombreux dans le monde que les
fournisseurs de Technip manquent
déquipement et ses sous-traitants
sont submergés. Parallèlement, les
négociations de prix sur les fins de
contrats anciens sont âpres avec les
compagnies pétrolières. Il en résulte
une forte pression sur les marges.
La correction boursière actuelle
est dautant plus sévère que la valeur
se négociait à un niveau de capitalisation
élevé (près de 28 fois le bénéfice
estimé de 2006). Pour autant, les
problèmes que Technip rencontre
en ce début dannée 2006 (voir entretien
ci-dessous) ne vont pas affecter
sa rentabilité à moyen terme, car les
projets sélectionnés par Technip depuis
les dix-huit derniers mois le
sont à des conditions bien plus avantageuses.
Comme nous lexplique
Olivier Dubois, directeur général finance
et contrôle, Technip est beaucoup
plus sélectif dans le choix des
appels doffres et prudent dans le déroulement
des contrats. « Aujourdhui,
dès quun projet clé en main démarre
et que le client nous demande
deffectuer des modifications, nous les
notons au fur et à mesure, nous chiffrons
les coûts directs et indirects et
nous établissons le nouveau calendrier.
Tout changement par rapport au
contrat doit être signé par les deux
parties. De même, si un fournisseur
ou un sous-traitant a du retard, nous
devons lui faire acquitter les coûts
supplémentaires induits », nous a déclaré
Olivier Dubois.
Jeudi, lors de la présentation des
comptes pour le premier trimestre
(bénéfice net en hausse de 16,6 %, à
25,3 millions deuros, et carnet de
commandes en progrès de 62 %, à
11,6 milliards), le discours de Technip
na pas changé par rapport à ce
qui avait été dit lors de lassemblée
générale : lobjectif de marge opérationnelle
de 5 % en 2006 (contre
4,3 % lan dernier) sera difficile à atteindre,
mais il est maintenu.
A plus long terme, on sait que les
marchés de Technip sont porteurs,
tant dans le pétrole et le gaz (les investissements
mondiaux ont doublé
en cinq ans et devraient sétablir
selon Lehman Brothers autour
de 240 milliards de dollars cette année)
que dans le raffinage (pour satisfaire
les besoins, la capacité
mondiale de 85 millions de barils
par jour devrait être augmentée de
50 % dici à 2030) ou la pétrochimie.
Aussi, dans les douze prochains
mois, plusieurs nouveaux
contrats dépassant les 500 millions
deuros devraient lui être attribués
(Brésil, Malaisie, Angola, Nigeria,
Italie, Pays-Bas, Etats-Unis, etc.),
dont deux dépasseront le milliard
deuros (production de gaz en Arabie
saoudite, raffinerie au Koweït).
ANALYSE GRAPHIQUE
Tendance graphique baisse
Résistances 46,50-50,50
Supports 39,50-37
La cassure de la ligne de tendance
haussière qui soutenait
le titre depuis plusieurs semaines
a redonné des perspectives
baissières à moyen
terme. Une poursuite du repli
est privilégiée avec 37 comme
objectif. Le titre évolue sous
sa moyenne mobile à 200 jours.
TECHNIP (bis) ...suite & fin
ENTRETIEN AVEC Daniel Valot, PDG
«A partir du milieu de lannée, nos marges
devraient progresser fortement»
Depuis le début de lannée,
vous avez lancé deux
avertissements. Comment
expliquez-vous cette répétition
alors que le marché pétrolier est
très porteur, et ne craignez-vous
pas dapparaître moins crédible
à lavenir aux yeux du marché >
La crédibilité dont vous parlez ne
se construit pas, à mon avis, sur la
langue de bois. Elle repose sur une
communication ouverte et sincère.
Javais évoqué publiquement, il y a
un an déjà, les tendances haussières
qui se développaient sur les
prix de nombreux matériels et
équipements essentiels dans les
projets pétroliers. Ces tendances se
sont affermies et renforcées au
cours de ces derniers mois, ce qui
pousse à la hausse les coûts des
projets et complique donc la vie
des grands ensembliers comme
Technip. Pourquoi voudriez-vous
que je le taise puisque cest vrai >
Pouvez-vous commenter les
résultats du premier trimestre >
Comme nous lavions annoncé, le
résultat opérationnel progresse
nettement moins vite que nos
ventes, car la prudence de nos méthodes
comptables nous conduit à
reporter la reconnaissance comptable
des marges dans la phase terminale
dexécution des projets.
En 2005, notre carnet de commandes
a enregistré une progression
sans précédent (+ 65 %). De
façon mécanique, une hausse aussi
forte se traduit dans limmédiat
par une forte croissance de la part
du chiffre daffaires provenant de
contrats nouveaux, et par conséquent
par un tassement du taux
moyen de marge opérationnelle. A
partir du milieu de lannée, cette
tendance va sinverser : avec la
montée en puissance des nouveaux
contrats, nos marges devraient
progresser fortement. Au
total, sur lensemble de 2006, nous
nous sommes fixé un objectif très
ambitieux de croissance de 45 %
de notre résultat opérationnel par
rapport à 2005. Et, contrairement
à ce que jai lu ou entendu ici ou là,
Technip na pas émis davertissement.
Nous avons maintenu notre
objectif 2006, tout en soulignant
quil ne fallait pas sous-estimer les
difficultés attachées à sa réalisation.
Les grands contrats signés depuis le
début de 2005 comportent-ils moins
de risques et peut-on tabler sur une
amélioration de la rentabilité pour
2007 et 2008 >
Les grands contrats signés depuis
2005 comportent des risques plus
élevés que les contrats antérieurs,
en raison de leur taille et du
contexte général de surchauffe
dans lequel ils vont se dérouler. En
revanche, sur la plupart de ces
contrats, nous avons été en mesure
dintroduire dans nos prix un niveau
nettement plus élevé de provisions
pour aléas. Face à des
risques plus importants, nous
avons au total des marges de sécurité
largement plus élevées quautrefois.
Notre capacité dabsorber
et damortir des chocs extérieurs
est aujourdhui bien meilleure
quau cours des années passées.
Cest cette situation qui nous permet
denvisager avec confiance les
années à venir. ■
FORTE REMONTÉE DES PROFITS EN 2006 ET 2007
2005 2006 (e) 2007 (e)
Chiffre daffaires (en M) 5.376 6.800 7.600
Résultat opérationnel courant (en M) 231 340 390
Résultat net, part du groupe (en M) 93,3 190 285
Bénéfice par action (en ) 1,1 1,67 2,5
Ratio cours/bénéfice (en nombre de fois) 36 24 16
FP : 2.594 M ; trésorerie nette : 1.327,8 M ; ratio dendettement : 51 %;
cours au 18 mai 2006 : 40 ; CB : 4,45 Md ; div. 2005 : 0,92 ; rdt : 2,3 %
marché : SRD; code Isin : FR0000131708; mnémo : TEC; site Internet : www.technip.com
POINTS FORTS
Marchés. Que ce soit dans
le pétrole, le gaz naturel liquéfié,
le raffinage ou la pétrochimie,
les perspectives
davenir sont prometteuses.
■ Bilan. Avec une trésorerie
nette positive de 668 millions
deuros, la société peut
saisir des opportunités dacquisition
ou redistribuer cet
excédent à ses actionnaires.
■ Risques. Les métiers de
Technip comportent des
risques, comme latteste la
charge exceptionnelle liée à
des difficultés sur un contrat,
imputée sur les comptes du
premier trimestre.
■ Backlog : part des
contrats en cours restant à
exécuter.
■ Onshore/Downstream :
activités liées à la production,
au traitement et au
transport de gaz et de pétrole
à terre. Il sagit également
des activités liées au
raffinage du pétrole et à la
construction dusines pétrochimiques
et dengrais.
Loffshore concerne les activités
en mer.
■ GNL ou LNG (gaz naturel
liquéfié) : gaz naturel mis
en phase liquide par abaissement
de sa température
à 162°C.
NOTRE CONSEIL
La récente correction nous
semble très sévère compte tenu
des perspectives de progression de
rentabilité à lhorizon 2007 et, à
40 , le titre se négocie 16 fois le
profit attendu cette année-là. On
pourra se renforcer au cours actuel
pour viser 50 .
merci beaucoup
» 1000mercis
27
» A Novo.....................21
» Adomos...................27
» Alain Afflelou.............8
» Air France-KLM .......14
» Allianz......................22
» Alstom.......................9
» Alten........................11
» ANF .........................18
» Arcelor ......................2
» Areva.........................9
» Arkema....................10
» Assystem ................23
» Avanquest Software .23
» Avenir Telecom .......15
» Bastide Le Confort
» Médical..................23
» BNP Paribas...............8
» Bolloré
11
» Business Objects.....30
» Cafom......................24
» Carbone Lorraine ....21
» César.......................24
» CFF Recycling..........24
» Club Méditerranée....7
» CNP Assurances......15
» Crédit Agr. SA ....8 et 18
» EADS..........................8
» Easydentic...............24
» EDF..........................11
» Elior .........................13
» Essilor International 16
» Euronext....................3
» Eurofins Scientific ...24
» Eurotunnel ..............13
» Evialis ......................11
» Gaz de France .........11
» Gifi ...........................24
» Guerbet ...................26
» Hermès International14
» Inco .........................22
» Innelec Multimedia .26
» Ipsos........................15
» Laroche SA..............27
» Laurent-Perrier ..25-26
» Les Hôtels de Paris....2
» Marie Brizard...........24
» Mittal Steel................2
» Natexis.................2-18
» Nexans ....................20
» Nexity ......................15
» Piscines Desjoyaux .25
» Plastivaloire.............25
» Prodware ................27
» Rodriguez Group .....15
» Safran......................20
» Saint-Gobain..............7
» Scor .........................18
» Séchilienne-Sidec ...20
» SII.............................23
» SIIC de Paris ............26
» Société Générale.......8
» Soitec ........................8
» Sporever..................27
» SR Teleperformance..6
» Store Electronic
» Systems.................26
» Suez.........................11
» Technip....................31
» TF 1............................3
» Thales......................20
» Thomson .................17
» Total ...............10 et 16
» Valeo .......................21
» Vinci ........................16
» Vivendi Universal ......7
» Wendel
» Investissement......13