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où vous situez-vous ????????? just for the fun

par mareva @, Barjac, jeudi 18 mai 2006, 16:08 (il y a 6749 jours)

pas besoin de répondre :-D :-D :-D


Les bonnes leçons des experts

1. A la «manière de Warren Buffett»
Ne jamais vendre
Leur conviction : en misant sur le bon cheval, on peut aller très loin. Leur gourou, c’est l’Américain Warren Buffett, qui n’a jamais vendu certains titres depuis plus de trente ans. En France, plusieurs gestionnaires ont la même approche. C’est le cas de Jean-François Descaves. Ce gestionnaire pilote le fonds Performance Avenir, qui a gagné 135% depuis sa création, en avril 2003, et qui décroche la palme de la performance sur un an et depuis le début de l’année, dans la catégorie disputée des fonds Actions France. « Pourquoi vendre> Mieux vaut acheter les bonnes valeurs au bon moment, explique-t-il. J’ai acheté mes titres Séchilienne en 1998 à 15 euros l’unité. Ils valent 265 euros aujourd’hui, mais je ne les vends pas, car ils se paient toujours quinze fois les résultats. »

2. Pour les «gagne-petit»
Vendre dès 10% de hausse
Ronan Le Moal, le directeur général du courtier sur Internet Symphonis, l’avoue : contrairement à beaucoup de ses clients, il n’aime pas « spieler » (spéculer) en Bourse. Il serait même du genre gagne-petit. A chaque fois que les plus-values de son portefeuille personnel atteignent 10%, il en sécurise la majeure partie sur un fonds monétaire. « C’est ma stratégie, précise-t-il, parce que je pense que les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel… » Il n’est pas le seul. Atout Vert Horizon, un fonds du Crédit agricole qui existe depuis un an et demi, a déjà récolté plus de 200 millions d’euros : dès que l’indice aura pris 15%, une partie des titres sera revendue et « sécurisée » en obligations. Face au succès de ce type de fonds, une demi-douzaine de banques s’apprêtent à lancer leur formule. Il n’y a pas de honte à jouer petit!

3. Pour les «coupeurs de bras»
Vendre dès 10% de baisse
On appelle cela « l’effet Kahneman », du nom du prix Nobel d’économie 2002, qui a démontré que l’investisseur éprouvait deux fois plus de douleur devant ses pertes que de joie devant ses gains. La conséquence> Il ne vend jamais selon le principe « pas vendu, pas perdu ». Erreur : le parcours d’Eurotunnel, de Capgemini ou de France Télécom montre bien que « quand ça va mal, ça peut aller encore plus mal »! Le remède : se couper un bras. « C’est une opération douloureuse, mais souvent nécessaire, estime Cédric Meeschaert. Attendre de retrouver les niveaux de prix auxquels on a acheté un titre se révèle le plus souvent un mauvais calcul. » Gérard, un abonné de Challenges, regrette son entêtement : il a acheté du France Télécom à 160 euros en 1999 et attend, depuis, un réveil du titre… qui en vaut 22. S’il avait décidé de vendre lorsque le cours était passé à 150 euros, il n’afficherait pas, comme aujourd’hui, une moins-value de 93% et 6000 euros de pertes.

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mareva


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