SETF, Sairp : la bourse n'est pas un long fleuve
tranquille.
Même en étant d'une prudence de sioux, en choisissant méticuleusement des valeurs défensives, on est jamais à l'abri d'une catastrophe
SAIRP donnait toutes les garanties à la fois d'une valeur de croissance et d'une société au bilan particulièrement sain.
Un petit encart dans la "tribune" du jour relève que : "la cours administrative de nantes a jugé d'importants risques d'incendie et d'explosion suceptible de toucher les riverains. elle a suspendue son autorisation d'exploiter ...". No comment. On peut supposer que l'usine va arréter sur le champs toute activité.
Le temps de vérifier l'information, je n'ai pas pu vendre au fixing du matin. J'ai attendu avec, non pas de l'anxiété mais avec de la terreur le fix de 16 h, les yeux rivés sur le CO que les acheteurs désertaient au fil des minutes. Miracle, l'equilibre s'est fait à -4,46% (beaucoup d'ordres cachés). Ouf !!!!!!!!!!!!!!! MERCI MAREVA qui m'a alerté.
Pour SETF, les choses ont été moins brutales. Entre des semestriels dont la publication s'est fait attendre, un communiqué, très opaque, faisant état, finalement, d'un profit wargning pour l'ensemble de l'exercice, tout ça sentait le "glauque". Il était alors quand même possible d'arbitrer entre les perspectives d'une recovery sur fonds de décote majeure sur fonds propres et le fait qu'un retour à meilleure fortune était remise à beaucoup plus tard. Même les meileurs d'entre nous (N.Galois) se sont plantés (pour l'instant) sur le titre.
Esperont que KAZI, notre première déception de l'année nous venge demain