Help! Spécialistes de l'énergie
Une question aux vraiement costauds, Labadie etc...
Vu la nationalisation du gaz Bolivien annoncée le 1/5 touche TOTAL,
quelle est la part du gaz Bolivien dans les actifs totaux de TOTAL>
en tout cas elle est importante>
Il s'agit bien sur de savoir ce que Total devra retrancher de ses actifs suite à la nationalisation de Evo.
Pas facile , mais...
cordialement.
Help! Spécialistes de l'énergie
Bonjour Men, je ne suis qu'un petit instit réunionnais, pas un grand spécialiste de l'énergie . Pour ta question ce n'est pas trop dur quand même :
Total produisait en 2005 2169 Mbp/j, dont 21 en bolivie (et 113 au Vénézuéla)
http://www.total.com/static/fr/medias/topic768/Total_2005_total_en_2005.pdf
L'amont représente plus des 2/3 du rés.op. de Total.
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petite erreur ds mon post précédent :
lire :
» Total produisait en 2005 2489 Mbp/j (et pas 2169), dont 21 en bolivie (et 113 au
» Vénézuéla)
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Help! Spécialistes de l'énergie
Instit et ingénieur Agro si je me souviens bien > (moi aussi)
Merci Labadie!
Quand je dis spécialiste, c'est bien à notre niveau que je parle. La preuve tu as trouvé.
Je suis rassuré, TOTAL repart à la hausse.
Cordialement.
Help! Spécialistes de l'énergie
Trouvé sur l'expansion.com
(...) La Commission européenne s'est dite également « soucieuse » de cette décision, estimant qu'elle risquait d'accroître encore plus la tension sur les prix pétroliers. Peu loquace, la société française Total refusait tout commentaire mardi, et mettait en avance la faiblesse de sa production gazière sur le terrain, qui représente 0,84% de sa production totale de gaz(bien vu Labadie) . Total détient une participation de 15% dans les gisements de San Alberto et San Antonio et quatre autres permis sur des gisements en phase d'exploration et d'appréciation. Selon une étude de Merrill Lynch, la Bolivie est moins un pays où la production est déjà forte qu'une zone d'investissement dans une branche recherchée, le gaz, car proche de gros consommateurs comme les Etats-Unis. D'après les analystes de la banque d'affaires, le gaz bolivien représentait 8% des réserves prouvées de Total. Mais le pétrolier français refuse de communiquer sur les chiffres . Son partenaire en Bolivie, la société brésilienne Petrobras a qualifié la décision de "geste inamical qui peut être interprété comme une rupture des accords passés avec le gouvernement bolivien". Son président devait rencontrer en urgence mardi le chef de l'Etat brésilien à ce sujet.
Bien que brutale, cette décision du président bolivien n'est pas une surprise. Depuis trois ans, la question des ressources de gaz, les deuxièmes plus importantes d'Amérique Latine après celles du Vénézuela, ont déjà fait sauter deux présidents d'un pays où 70% de la population vit dans la misère. Suite à d'importants mouvements sociaux, le Parlement bolivien avait déjà relevé à 50% les impôts et royalties à verser par les compagnies étrangères en 2005. Premier indien élu à la fonction présidentielle, Evo Morales avait prévenu de son intention de nationaliser les hydrocarbures pour plus de justice sociale, mais sans préciser les modalités. « Le pillage de nos ressources naturelles par des sociétés étrangères est terminé' » a-t-il lancé lundi au peuple bolivien. Le président bolivien suit ainsi les traces de son homologue vénézuélien, Hugo Chavez, qui a imposé aux multinationales étrangères de renégocier leurs contrats avant le 31 mars dernier, ou d'abandonner certains de leurs champs. Exception faite d'ExxonMobil, elles ont toutes accepté.