Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par Graham ⌂ @, dimanche 30 avril 2006, 20:27 (il y a 6767 jours)

Je reprends le début d’une conversation avec RV qui me parait intéresser tous les intervenants de ce forum axé plus particulièrement sur les valeurs décotées et les small caps.
Hervé disait, en simplifié, apprécier dans les sociétés décotées en terme de fonds propres leur aspect défensif. Elles jouissent actuellement, il est vrai, d’un engouement favorable. Hervé cite aussi les effets d’annonce favorables du JDF.
Le thème que je propose ici est un thème souvent abordé sur ce forum mais qui me semble plus encore aujourd’hui mériter l’intérêt des intervenants.
Chacun pourra, par exemple, axer la conversation sur un aspect particulier du thème (décote fond propre sur CB, PER, rendement du dividende…..)Au fur et à mesure des aspects envisagés, chacun aura une représentation plus nette de ce type d’investissement qui lui permettra d’intervenir sinon avec plus d’efficacité, au moins avec plus de lucidité.

--
[image]





Graham

Small Caps - La question de la liquidité d’un titre.

par Graham ⌂ @, dimanche 30 avril 2006, 22:31 (il y a 6767 jours) @ Graham

Désormais que de plus en plus d’investisseurs particuliers ou institutionnels redécouvrent l’intérêt des petites capitalisations, on assiste depuis 4-5 ans à une revalorisation globale des petites sociétés cotées. Les modèles de valorisation qui sont employés pour les big et middle caps tendent aussi à être appliqués aux petites sociétés. Je pense, pour ma part, que cette attitude comporte un risque à MT pour l’investisseur et que n’est pas assez appréhendé le risque d’illiquidité de tels titres qui justifie une décote sur les méthodes de valorisation des bigs caps. L’engouement sur les smalls caps aux activités traditionnelles suit le krach survenu en 2001-2003. On oublie trop qu’alors quasiment toutes les grandes sociétés, et pas seulement les technologiques et celles de médias, avaient des PER élevés pendant que les petites sociétés souffraient d’une désaffection généralisée. Le succès reconnu de quelques gérants habiles en petites valeurs les a extrait de leur torpeur et depuis de plus en plus d’intervenants s’y sont intéressés. Le rattrapage s’est fait rapidement qui a attiré de nouveaux investisseurs et a provoqué cet effet de mode. Aujourd’hui, peut-on intervenir toujours avec la même sérénité sur ce type de société. Je crois que non. Une indication grossière suffit à alerter l’investisseur prudent qui se défie des modes : le PER. Les investisseurs aguerris savent qu’historiquement les petites sociétés ont de faible PER. On peut en augurer qu’à terme ce sera à nouveau le cas. Considérons maintenant le marché qui existe sur de telles sociétés. Pour les sociétés dont les échanges quotidiens correspondent à des volumes inférieurs à 1000 titres et souvent à moins de 200 titres, on se convainc aisément qu’il y a bien peu d’intervenant sur ces titres. L’observation quotidienne des CO permet de s’en rendre compte et la valorisation des sociétés n’est dans le fait que l’effet de l’intervention d’une minorité d’investisseurs. Des variations rapides suivent les annonces faites dans les journaux financiers. Une certaine spéculation de CT se fait autour de ses effets d’annonces. De nouveaux investisseurs entrent, persuadés d’avoir déniché une pépite oubliée, pendant que des spécialistes de ces valeurs leurs revendent à bon titre ces titres. Une certaine liquidité est entretenue de la sorte sur de tels titres. Ce phénomène n’est pas malsain s’il pouvait durer. Le danger est ailleurs. A trop amplifier ce mouvement de rattrapage, il arrivera ce qui a déjà lieu pour certaines petites sociétés : leur valorisation dépassera proportionnellement celles des grandes sociétés et un effet de bulle légère se formera. Or, ces sociétés sont bien plus fragiles que les autres. Elles souffrent moins le ralentissement de l’économie et ont une assise moins ferme quand leurs marchés principaux s’essoufflent quelques temps. Le risque est là. Les bénéfices sont plus irréguliers et la robustesse financière moindre. Que se passerait-il en cas de ralentissement prolongé de l’économie > Une baisse soudaine et quelquefois importante de leurs résultats. La durée du mouvement provoquerait la fin de l’effet de mode. Les intervenants seraient moindres et les écarts entre prix offerts à l’achat et à la vente importants. A terme les niveaux anciens prévaudraient de nouveau car de guerre las les investisseurs de la période euphorique se résigneraient et préfèreraient se désister et ne fixeraient les prix du marché que de nouveaux intervenants qui voudraient s’assurer d’une marge de sécurité importante. Il ne sera plus considérer prioritairement la plus value de CT aisée mais le risque associé aux bénéfices fragiles et la marge de sécurité.
Quelles conclusions sommaires tirées de l’illiquidité d’un titre.
En période prospère (y sommes-nous >>), la liquidité est un facteur secondaire et les effets d’annonces et de mode suffisent à valoriser correctement les petites sociétés.
En période de ralentissement, la liquidité devient facteur premier (il n’y a quasiment plus d’intervenants) et la considération de la marge de sécurité est prééminente, d’où des ratios moindres.
Bien évidement, tout ceci n’est qu’une considération générale qui n’a de valeur que dans la généralité. Chaque société ayant son marché et ses caractéristiques propres. Certaines étant plus fortement corrélées à l’économie que d’autres. Mais généralement…
Et maintenant, à vos plumes !

--
[image]





Graham

A propos de liquidité

par Nakama ⌂ @, boursematch, lundi 01 mai 2006, 10:49 (il y a 6766 jours) @ Graham

je dirais ceci tiré de mon experience avec les valeurs peu liquides :
le critere de liquidité est certes important... mais si l'on est rationnel
il ne revet absolument pas la meme importance selon les investisseurs :

* si on joue CT : liquidite = critere essentiel... mais a LT (3+ ans)
il y aura forcement des tas d'opportunites pour sortir : operation sur
capital, annonces des resultats, conseil dans un journal, effet de mode,
....

* rien a voir entre un portif de 10 000 euros investis sur 10-15 valeurs
et un portif de 5 Me investi sur 40-100 valeurs... avec 1000 euros par
ligne, seules certaines valeurs du ML peuvent poser de graves problemes,
et encore... avec 100 000 euros par ligne seules quelques valeurs du ML
sont accessibles !

* MAIS SURTOUT, et c'est la principale raison qui fait que je crains peu
la non-liquidité sur "MES" smallcaps, meme celles du ML tres peu liquides :
il faut AMHA apprecier la liquidité non pas a l'instant t, mais plutot
anticiper la liquidité future au moment ou on envisage de vendre
... et si on joue comme moi sur le LT des valeurs essentiellement de
croissance, voire d'hyper croissance... alors si on a fait un bon choix,
la liquidite sera bien meilleure, voire totale, qaund la valeur aura
disons tripler voire decupler son CA... et sa CB... elle sera parfois
meme sur un autre marché plus liquide, apres une ou plusieurs AK
qui aurons tout changé question liquidité...

* Par contre sur des smallcaps "value", c'est tres different : la non
liquidité peu perdurer longtemps en effet, et etre fort genante.

N.

A propos de liquidité

par Graham ⌂ @, lundi 01 mai 2006, 12:20 (il y a 6766 jours) @ Nakama

Cet avis est très juste et exprime mieux en quelques lignes ce que j'ai dit.
Seul peut-être le troisième point est contestable: il me semble qu'il est toujours douteux de projeter bien loin le comportement d'autrui et augurer de la liquidité futur d'un titre sur les espoirs que l'on en fonde reste de la prospective. Ce qu'en somme tout le monde fait avec la certitude que l'on a raison contre tous les autres.
Bien à vous,

--
[image]





Graham

A propos de liquidité

par Nakama ⌂ @, boursematch, lundi 01 mai 2006, 12:38 (il y a 6766 jours) @ Graham

» Cet avis est très juste et exprime mieux en quelques lignes ce que j'ai
» dit.
» Seul peut-être le troisième point est contestable: il me semble qu'il est
» toujours douteux de projeter bien loin le comportement d'autrui et augurer
» de la liquidité futur d'un titre sur les espoirs que l'on en fonde reste de
» la prospective. Ce qu'en somme tout le monde fait avec la certitude que
» l'on a raison contre tous les autres.
» Bien à vous,

Merci, mais je maintiens mon 3eme point car il faut surtout jouer
le genre de microcaps de croissance que j'evoque de la maniere
suivante :

* soit au bout de 2-10 ans on a gagné ==> en gros on a en moyenne triplé
sa mise suite a une envolée considerable du CA et surtout de la CB
(because AKs)... et j'affirme que la liquidité n'est alors plus
un pb a la sortie.

* soit entre temps la boite a eu de gros pb. et on a tellement perdu
dessus que la liquidité n'est pas non plus un pb... on peut aussi bien
oublier la valeur... c'est la regle du jeu, il faut l'accepter, sinon
on ne touche pas a ces valeurs !

* les cas intermediaires sont peu frequents... si on attend suffisament :-)

Le tout evidemment est de ne pas se tromper trop souvent , d'avoir
les reins solides et le temps avec soi :-) :-) :-)

N.

A propos de liquidité

par sphinx1, lundi 01 mai 2006, 13:16 (il y a 6766 jours) @ Nakama

l'absence de liquidité peut être un atout pour l'investisseur lambda. En effet, certaines valeurs "pépites" (promises à un bel avenir) ne sont pas ou peu suivies par des gérants du fait de cette absence de liquidité ce qui fait qu'un petit porteur peut se positionner bien avant eux sur le titre pour peu qu'il ait le temps d'attendre. Ceci sans exclure la notion de risque inhérent à ce type de prise de position

et voici

par sphinx1, lundi 01 mai 2006, 13:24 (il y a 6766 jours) @ sphinx1

un article qui exprime mieux mon sentiment

Pourquoi les bonnes valeurs sont-elles plus fréquentes dans les petites capitalisations que dans les grandes >
« Investir dans les titres de petites entreprises » de l’auteur et analyste André Gosselin.
Pourquoi les bonnes valeurs sont-elles plus fréquentes dans les petites capitalisations que dans les grandes > Il y a sans doute plu­sieurs explications, mais la plus acceptée par les experts met en cause le rôle des investisseurs institutionnels. Ces derniers, on le sait, ne peuvent pas toujours se permettre d'investir un montant signifi­catif dans un titre de petite capitalisation, sous peine de détenir un bloc trop important d'actions. De plus, ils ne peuvent pas tirer des titres de petite capitalisation, et encore moins des titres de micro­capitalisation, un gain en capital suffisant pour couvrir leurs frais de recherche et d'analyse financière sur les compagnies. Ce problème concerne aussi les sociétés de courtage: il n'est pas lucratif pour elles d'affecter un analyste à une compagnie dont la taille serait trop petite pour soutenir une recommandation d'achat diffusée à des mil­liers de clients. Enfin, il est trop imprudent pour les investisseurs institutionnels d'acheter un important panier de titres de petite capi­talisation, parce que, parfois, il n'y a aucun échange de leurs actions dans le marché pendant plusieurs jours et plusieurs semaines, et que, s'il y a des transactions, les volumes d'actions échangées sont trop faibles pour rendre possible la gestion stratégique des fonds institutionnels.
On a donc de bonnes raisons de croire que, si les titres de petite capitalisation sont sous-évalués, c'est parce que les investisseurs institutionnels et les firmes de courtage n'ont pas la possibilité de contribuer à la demande et, par le fait même, à la hausse des prix de cette catégorie d'actifs. Il semble que les actions des petites firmes sont négociées essentiellement entre petits investisseurs individuels, lesquels ne sont pas disposés à payer les prix élevés que les investis­seurs institutionnels sont souvent prêts à offrir pour des actions de croissance. C'est comme si la Bourse comportait deux marchés dis­tincts: un marché de titres de petite capitalisation pour les petits investisseurs individuels (compagnies simples à comprendre et dont les activités sont concentrées sur le plan géographique) et un marché de titres de moyenne et de grande capitalisation animé surtout par les investisseurs institutionnels. Deux marchés où les offreurs et les demandeurs n'ont pas les mêmes moyens ni la même échelle d'ap­préciation pour évaluer des aspects financiers qui, sur certains points (degré de croissance des bénéfices d'une compagnie, par exemple), se ressemblent.

Si cette vision des choses s'avère exacte, une tactique d'investisse­ment intéressante consisterait, pour l'investisseur individuel, à miser sur des valeurs de petite capitalisation qui ne sont pas encore con­nues et recherchées par les investisseurs institutionnels, mais qui sont sur le point de l'être lorsque leur capitalisation atteindra, grâce à leur croissance, un seuil critique qui saura satisfaire les exigences de ces derniers.

Ce type de stratégie est proposée par un certain nombre d'in­vestisseurs américains bien connus, notamment par William O'Neil, auteur de How to Make Money in Stocks"'. En d'autres termes, il s'agit pour le petit investisseur d'acheter des titres de petite capitalisation qui ont un ratio cours/bénéfices assez bas et qui ne sont négociés et négociables que par les investisseurs individuels; cependant, ces titres doivent être en voie de passer de ce marché à celui où les investisseurs institutionnels deviennent prédominants. Ces titres seront alors évalués par les institutionnels suivant leur échelle de valeurs, ce qui devrait faire monter le cours des actions.

Peu importe le style de l'investisseur, pourvu qu'il adopte une stratégie axée sur la valeur des titres, il a plus de chance d'obtenir de meilleurs rendements au sein des titres de petite capitalisation que de grande. La stratégie axée sur la valeur des titres, popularisée par Benjamin Graham dans les années 1940, est devenue si omni­présente parmi les analystes professionnels affectés aux grandes compagnies qu'il est de plus en plus difficile de trouver dans ce marché fort efficient des titres qui répondent encore aux critères de Graham. Alors que les rabais ne courent plus les rues dans le secteur des grandes sociétés, on en trouve beaucoup au sein du marché des petites capitalisations. Ce marché n'a pas atteint sa pleine efficience et ne semble pas vouloir y accéder de sitôt. L’investisseur peut y trouver encore de très bonnes occasions de placement, même en appliquant une méthode aussi vieille que celle du légendaire Benjamin Graham et de son disciple le plus célèbre, Warren Buffett.

André Gosselin

remarques

par Graham ⌂ @, lundi 01 mai 2006, 14:50 (il y a 6766 jours) @ sphinx1

Ces observations sont justes mais je crois qu'il faut les tempérer:
- de valeurs de croissances prospères dans l'avenir existent sur ce second marché décrit dans le post ci-dessus
- encore faut-il les trouver et être meilleur que le marché, c'à.d. dans ce cas meilleur que les autres investisseurs particuliers
- les autres valeurs garderont ou retrouveront la décote et l'illiquidité propres à ce marché secondaire (hors effet de mode)
- Ben Graham excluait les petites et moyennes valeurs des portefeuilles défensifs et admettait exceptionnellement quelques valeurs moyennes dans le portefeuille offensif ( mais les critères d'accès étaient très stricts ). La raison de ce choix ( dont on ne dit pas s'il est judicieux ou non mais seulement tel qu'il a été dit par BG) est dans l'observation des effets qui suivirent le krach de 1929 qui vit la disparition de nombreuses sociétés petites et moyennes.
Bien évidemment, nous vivons une autre époque diront certains. Il n'empêche les mêmes évènements se reproduisent toujours. Mais quand> En attendant....Tout est possible

--
[image]





Graham

Questions à sphinx

par Graham ⌂ @, lundi 01 mai 2006, 17:45 (il y a 6766 jours) @ sphinx1

Nous sommes dans un marché d'inetrvenants particuliers, sans institutionnels.
Le marché évalue telle société à telle niveau de valorisation.
Qu'est-ce qui permet de faire croire que la société prospérera exponentiellement sans que le marché ne s'en rende pas compte aujourd'hui et que plus tard il la revalorisera>
Je crois que la réponse est dans la certitude que l'intervenant comprend mieux la société que la moyenne du marché. Heureux optimisme.
Pour ma part, je tends à croire, généralement et hors cas particuliers, que nous sommes dans une phase de revalorisation excessive des petites sociétés, que pour lors tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes parce que cette phase est encore ascentionnelle. Les investisseurs particuliers en small caps observent depuis 3ans leur portefeuille croître globalement sans trop d'erreurs. Ils en infèrent la justesse de leur méthode (confiance et euphorie psychologiques). La phase s'auto entretie quelques temps par la venue de nouveaux intervenants séduits. L'abondance de liquidité qui cherche à se placer favorise ce mouvement.
Après, chacun interprète selon son caractère.
Le mouvement continue parce qu'il n'y a pas ralentissement économique.
Le mouvement s'inverse parce qu'il y a ralentissement économique et remontée des taux. Je crois que l'on ne se défie pas assez de l'idée du raréfaction des liquidités et de son effet sur le marché et particulièrement des petites valeurs.
Pour ma part, je ne comprends pas cette idée que le marché pendant des années aurait fait une erreur dans la valorisation de ces petites sociétés et que désormais il aurait une meilleure intelligence des choses.
Je ne vois qu'un effet de mode qui cessera tout seul dès le premier ralentissement durable de l'économie et les premiers fléchissements des cours.
On encense aujourd'hui un modèle de gestion qui naguère il y a peu été méprisé. On faisait de la sorte pour une autre mode il y a 5ans.
Imaginez: rehaussement des taux directeurs à 5 ou 6% sur 3ans en raison d'une inflation résurgente et d'une faiblesse prolongée du $ en raison sur endettement de la société américaine.
Des sociétés lambda, à la faible croissance sur des marchés matures et concurrentiels, au PER actuel de 12 ou plus, comme le sont l'esssentiel des smalls caps de la cote parisienne risqueraient de retrouver des PER plus proche de leur moyenne historique.
Maintenant, quand cela surviendra> Personne ne peut le dire. Il faut donc prendre des risques raisonnés.
On s'imagine aujourd'hui un peu trop facilement qu'un PER de 8 ou 10 signifie toujours une sous évaluation.

--
[image]





Graham

Questions à sphinx

par sphinx1, lundi 01 mai 2006, 18:38 (il y a 6766 jours) @ Graham

sur le fond je suis d'accord. Je pense qu'il y a tjrs du grain à moudre sur le marché mais la vigilance (stock picking) doit être de mise et la remise en cause rapide de nos certitudes en cas de gourrance(ce qui est facilité par nos petites poses de nous petits porteurs).
Je n'ai pas oublié que RV (entre autre) avait une perf positive alors que le marché dévissait lors de l'éclatement de la bulle internet. Quoiqu'il en soit , les modes passent et si dévissage généralisé, les smalls n'y échapperont pas.
Un autre facteur à prendre en compte dans une stratégie, c'est l'absence de produits dérivés sur les smalls, car sur les big, il me semble que les objectifs de cours sont conditionnés par les poses sur les marchés dérivés (ce n'est qu'un sentiment).
Dernier point,plus personnel bien que ce n'est pas ma tasse de thé, un bilan sur une small est plus facile d'abord et de compréhension que sur une big aux multiples filiales.
Mais je suis pas un spécialiste de l'éco, et j'essaie (comme beaucoup) de ne pas prendre trop de MV
cordialement

Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par Graham ⌂ @, vendredi 27 février 2009, 22:33 (il y a 5733 jours) @ Graham

Quel plaisir intellectuel de relire cette file à trois ans de distance.

Cela ne m'a pas empêché de me planter, bien que moitié moins si j'avais été plus optimiste. Dommage que je n'ai pas suivi mon intuition quand je m'interrogeai il y a 18 mois sur l'opportunité de tout vendre. Dans les faits, je suis resté investi à quasiment 100%. Je reste néanmoins légèrement positif sur 3 ans, comme si j'avais placé mon patrimoine sur des placements de taux courts. La différence, c'est le frisson!

--
[image]





Graham

Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par bimbo @, dimanche 01 mars 2009, 07:08 (il y a 5732 jours) @ Graham

» Quel plaisir intellectuel de relire cette file à trois ans de distance.
»
» Cela ne m'a pas empêché de me planter, bien que moitié moins si j'avais
» été plus optimiste. Dommage que je n'ai pas suivi mon intuition quand je
» m'interrogeai il y a 18 mois sur l'opportunité de tout vendre. Dans les
» faits, je suis resté investi à quasiment 100%. Je reste néanmoins
» légèrement positif sur 3 ans, comme si j'avais placé mon patrimoine sur des
» placements de taux courts. La différence, c'est le frisson!

Cela fera bientôt trente ans que j'entends parler des niveaux de valorisation (le PER des années 80). Une notion qui fait faire beaucoup d'âneries, même à des investisseurs chevronnés (Tristus Dolor, et un post récent où il voyait la fin de la baisse).

Si vraiment nous vivons une crise grave, elle n'en est qu'à son tout petit début. Ou alors on nous ment et tout va bien. :-D

Bon, si j'en crois le monde apocalyptique qu'on trouve dans et devant les cinoches et dans et devant les restos autour des cinoches (témoin de cela hier soir), je me dis qu'on en est vraiment qu'au tout petit petit début de la "grande crise" et qu'il y en a encore énormément qui ne la perçoivent mais pas du tout, du tout. Quand il n'y aura plus personne dans les cinémas, là il faudra commencer à revenir sur le marché.

De toute façon la dégringolade commence au milieu de 2007. On vient de très très haut, après plusieurs alertes où on nous dit déjà : "attention, c'est l'éclatement de la bulle". A chaque fois, la bulle a regrossi pour dépasser la précédente. Si l'on veut simplement revenir à la taille de la première bulle, c'est 1000 de cac. Si on applique à notre époque la murgée des années 30, c'est 700 de cac.

Non seulement on en est très très loin (je veux dire par là que le chemin de la baisse est devant nous), mais admettons qu'on nous ait menti honteusement, et que tout cela est un vaste complot des mudjahiddin du peuple. Avant que le marché retrouve l'équilibre et la confiance, et bien on pourra rater le train durant deux ou trois ans, avant que de reprendre celui qui nous fera doubler ou tripler la mise. Mais à mon sens le ressort est cassé durablement...:-|

Ne pas sortir au bon moment est frustrant. C'est ce qui m'est arrivé en 2000. La leçon aura payé. Merci Labadie ! Elevons-lui plutot un phare qu'une statue ;-)

Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par tristus dolor, lundi 02 mars 2009, 12:16 (il y a 5730 jours) @ bimbo

Bonjour Bimbo,

Ces temps ci, je me prends aussi à examiner la fréquentation des pizzerias ou des pistes de ski mais franchement je ne sais pas si cela a une grande valeur prédictive. Et déduire de la cohue dans les files d'attente que la crise est devant nous me parait un peu tordu de ta part. Tout comme affirmer que le PER est une chose aussi désuète que le serait un 33 tours de donna summer des années 80.
la base de la finance, c'est quand même le per, les taux d'interêt et la prime de risque. c'est le b.A. BA des manuels de finance qui contiennent bien d'autres choses plus précieuses que l'avis de tel ou tel dans les forums.

Pour parler d'évaluation, fiorentino ou jacquillat ont annoncé il y a encore très peu de temps un cac a 4000 pour 2009. c'est parfaitement possible meme s'il ne me viendrait pas à l'idée de tout miser sur ce scenario.
on peut évidemment rétorquer que fiorentino ou jacquillat sont des tringles mais pour ma part, le bon sens m'incite sinon à suivre, du moins à considérer l'opinion de gens qui ont 25 ou 40 ans d'experience de marché et qui ont créé et développé leur boîte dans ce domaine.

le même pragmatisme m'incite à ne pas changer une méthode d'investissement pour le résultat d'une année 2008 atypique. être liquide me semble beaucoup plus risqué en terme de performance long terme que d'être investi avec des sociétés faites pour le gros temps qui pour la plupart voient leurs résultats et coupons progresser.

» Cela fera bientôt trente ans que j'entends parler des niveaux de
» valorisation (le PER des années 80). Une notion qui fait faire beaucoup
» d'âneries, même à des investisseurs chevronnés (Tristus Dolor, et un post
» récent où il voyait la fin de la baisse).
»
» Si vraiment nous vivons une crise grave, elle n'en est qu'à son tout petit
» début. Ou alors on nous ment et tout va bien. :-D
»
» Bon, si j'en crois le monde apocalyptique qu'on trouve dans et devant les
» cinoches et dans et devant les restos autour des cinoches (témoin de cela
» hier soir), je me dis qu'on en est vraiment qu'au tout petit petit début de
» la "grande crise" et qu'il y en a encore énormément qui ne la perçoivent
» mais pas du tout, du tout. Quand il n'y aura plus personne dans les
» cinémas, là il faudra commencer à revenir sur le marché.
»
» De toute façon la dégringolade commence au milieu de 2007. On vient de
» très très haut, après plusieurs alertes où on nous dit déjà : "attention,
» c'est l'éclatement de la bulle". A chaque fois, la bulle a regrossi pour
» dépasser la précédente. Si l'on veut simplement revenir à la taille de la
» première bulle, c'est 1000 de cac. Si on applique à notre époque la murgée
» des années 30, c'est 700 de cac.
»
» Non seulement on en est très très loin (je veux dire par là que le chemin
» de la baisse est devant nous), mais admettons qu'on nous ait menti
» honteusement, et que tout cela est un vaste complot des mudjahiddin du
» peuple. Avant que le marché retrouve l'équilibre et la confiance, et bien
» on pourra rater le train durant deux ou trois ans, avant que de reprendre
» celui qui nous fera doubler ou tripler la mise. Mais à mon sens le ressort
» est cassé durablement...:-|
»
» Ne pas sortir au bon moment est frustrant. C'est ce qui m'est arrivé en
» 2000. La leçon aura payé. Merci Labadie ! Elevons-lui plutot un phare
» qu'une statue ;-)

Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par bimbo @, lundi 02 mars 2009, 13:09 (il y a 5730 jours) @ tristus dolor

Yo Dolor,

Jacquillat, je ne connais pas. Fiorentino, il dit 4500 à la mi-2009 ;-) . Il est très très mal barré ! Pour le reste, (PER et B-A,BA)on peut également dire cela comme ça. :-D

C'est quoi ta sélection de valeurs qui ne vont pas prendre l'eau > La mienne est dans le JTB, mais je ne parierais vraiment pas dessus pour finir en vert cette année...

Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par tristus dolor, lundi 02 mars 2009, 15:20 (il y a 5730 jours) @ bimbo

Bertrand jacquillat est président d'Associés en finance,
il est l'auteur avec bruno solnik d'un manuel traitant des marchés financiers et de la gestion de portefeuille. cet ouvrage fait référence, un peu à l'image du Vernimmen dans la finance. Bertrand jacquillat etait interwievé il y a quelques jours sur boursier.com

mes principales lignes sont vivendi, casino, france telecom et sanofi. ce sont des positions que je détenais déjà il y a un an et qui avaient été choisies précédemment pour leurs vertus défensives. toutes ces sociétés ont vu leurs résultats plus ou moins progresser en 2008, il n'en est pas de même des cours de bourse. vivendi en particulier me semble vraiment bas avec un risque faible et un rendement intéressant.c'est une forte conviction même si je n'aime pas beaucoup ce terme.
ce sont des valeurs de gros temps,elles ne sont pas indiquées pour surperformer un marché haussier mais nous n'en sommes pas là.


» Yo Dolor,
»
» Jacquillat, je ne connais pas. Fiorentino, il dit 4500 à la mi-2009 ;-) .
» Il est très très mal barré ! Pour le reste, (PER et B-A,BA)on peut
» également dire cela comme ça. :-D
»
» C'est quoi ta sélection de valeurs qui ne vont pas prendre l'eau > La
» mienne est dans le JTB, mais je ne parierais vraiment pas dessus pour finir
» en vert cette année...

Small Caps - Les niveaux de valorisations sont-ils excessifs

par bimbo @, lundi 02 mars 2009, 16:43 (il y a 5730 jours) @ tristus dolor

mes principales lignes sont vivendi, casino, france telecom et sanofi. ce sont des positions que je détenais déjà il y a un an et qui avaient été choisies précédemment pour leurs vertus défensives. toutes ces sociétés ont vu leurs résultats plus ou moins progresser en 2008, il n'en est pas de même des cours de bourse. vivendi en particulier me semble vraiment bas avec un risque faible et un rendement intéressant.c'est une forte conviction même si je n'aime pas beaucoup ce terme.
ce sont des valeurs de gros temps,elles ne sont pas indiquées pour surperformer un marché haussier mais nous n'en sommes pas là.

Deux des quatre que tu as choisi (Vivendi, France Telecom) me rappellent la période 2000-2002. Je m'étais laissé séduire par le discours qui paraissait logique d'un certain Nicolas Miguet. Il préconisait à grands renforts d'arguments : Alcatel, Vivendi et France Telecom. J'ai perdu énormément en adhérant à son raisonnement dûment argumenté !

Je reconnais volontiers que ce fut aussi une affaire de timing. Je suis rentré beaucoup trop tôt et à l'époque ... je ne pouvais pas suivre. De mémoire et pour être tout à fait exact, c'est surtout la décrépitude d'Alcatel qui m'a ravagé la cerise et la substance eurifère. Une gloire boursifiante tombant de 97 à 2 euros ... qui aurait pu imaginer le machin. :-(

J'avoue que j'ai rayé définitivement de mon esprit l'idée de revenir un jour sur les trois maudites, d'autant qu'entre temps Alcatel, s'il a eu un sursaut, file sous les 1 euro.

Le raisonnement qui avait la couleur et le goût d'une logique implacable, s'est pris un Chabal dans le buffet... :-D

Fiorentino condamné auj à 50 000€ d'amende par l'AMF

par francois16, lundi 02 mars 2009, 16:59 (il y a 5730 jours) @ bimbo

http://www.boursier.com/vals/FR/euroland-finance-sanction-de-l-amf-news-322363.htm

Je ne pense pas que ce soit qq de recommandable à écouter. On est en plein dans le conflit d'interet avec sa boite. C'est purement son interet de dire que les cours vont remonter.

Fiorentino condamné auj à 50 000€ d'amende par l'AMF

par forza1 @, lundi 02 mars 2009, 18:23 (il y a 5730 jours) @ francois16

Je me méfie également beaucoup de Fiorentino qui mélange les genres. Sa société EUROLAND FINANCE est investi dans plusieurs small caps et évidemment ils publient des objectifs de cours assez farfelus. Depuis des années, je lis amusé leurs analyses sur un grand panel de daubes dont par exemple Groupe JAJ (GJAJ) qui est selon eux scandaleusement décotée. :-)

Fiorentino et l'AMF

par tristus dolor, mardi 03 mars 2009, 09:06 (il y a 5729 jours) @ francois16

» http://www.boursier.com/vals/FR/euroland-finance-sanction-de-l-amf-news-322363.htm
»
» Je ne pense pas que ce soit qq de recommandable à écouter. On est en plein
» dans le conflit d'interet avec sa boite. C'est purement son interet de dire
» que les cours vont remonter.

son intérêt commercial serait plutôt de faire profil bas ou de crier au feu dans le sens de la tendance. c'est un vrai homme de marché que je respecte, je n'en dirais pas autant de ce ramassis de XXXXXX à l'AMF. Fiorentino est un trublion de la finance et on sait bien que l'AMF choisit ses têtes. Pour mesurer son impartialité, je te propose d'aller lire sur leur site la décision de sanction concernant locindus par exemple. Comme disait coluche, il y a ceux qui connaissent la loi et ceux qui connaissent le juge...

Fiorentino et l'AMF

par francois16, mardi 03 mars 2009, 13:08 (il y a 5729 jours) @ tristus dolor

C'est bien connu, l'AMF comme les juges sont tous des ripoux(On peut mettre aussi la police plus bourrée que les alcooliques qu'elle arrète, les enseignants toujours en vacances ou en grève, etc comme l'a dit...Coluche !). Fiorantino est clean et ses prédictions ne sont absolument pas farfelus : ce brave "trublion" préfère prendre son courage à 2 mains et dire "CAC à 4500 points à la mi 2009" alors qu'il serait dans l'interet de sa boite de dire "désertez la bourse, n'achetez plus des actions : violente vague de baisse !".

Enfin, je dois probablement manquer de...pragmatisme.

Vraiment, on aura tout lu !

» »
» http://www.boursier.com/vals/FR/euroland-finance-sanction-de-l-amf-news-322363.htm
» »
» » Je ne pense pas que ce soit qq de recommandable à écouter. On est en
» plein
» » dans le conflit d'interet avec sa boite. C'est purement son interet de
» dire
» » que les cours vont remonter.
»
» son intérêt commercial serait plutôt de faire profil bas ou de crier au
» feu dans le sens de la tendance. c'est un vrai homme de marché que je
» respecte, je n'en dirais pas autant de ce ramassis de XXXXXX à l'AMF.
» Fiorentino est un trublion de la finance et on sait bien que l'AMF choisit
» ses têtes. Pour mesurer son impartialité, je te propose d'aller lire sur
» leur site la décision de sanction concernant locindus par exemple. Comme
» disait coluche, il y a ceux qui connaissent la loi et ceux qui connaissent
» le juge...

Fiorentino et l'AMF

par bimbo @, mardi 03 mars 2009, 15:33 (il y a 5729 jours) @ francois16

» C'est bien connu, l'AMF comme les juges sont tous des ripoux(On peut mettre
» aussi la police plus bourrée que les alcooliques qu'elle arrète, les
» enseignants toujours en vacances ou en grève, etc comme l'a dit...Coluche
» !).

Deux mondes s'affrontent. Choisis ton camp, camarade :-D, encore qu'on s'éloigne de plus en plus de la rive du sujet.

Encore un ou deux bons coups de pagaie nous éloignant de la berge. A écouter sans retenue, une des (très) rares émissions subversives de la radio du service public (merci monsieur Mermet), violemment anti-capitaliste, et plutôt anti-boursicotrice. Aujourd'hui et comme souvent, un thème d'actualité : la Guadeloupe !

"Quand les nègres auront fin, ils reprendront le travail !". A la mémoire des travailleurs guadeloupéens massacrés par les CRS le 26 et 27 mai 1967 ... dans l'amnésie totale de la population française.:-| :-(

Daniel MERMET, c'est tous les jours de 15h à 16h, l'émission s'appelle "Là-bas si j'y suis". ;-).

Fiorentino et l'AMF

par tristus dolor, mardi 03 mars 2009, 17:08 (il y a 5729 jours) @ francois16

jacquillat a pour 2009 les mêmes objectifs que fiorentino et il n'a pas la réputation d'etre un farfelu. fiorentino n'est pas un haussier congénital, plutôt un contrarien comme il se définit lui même. je me méfie des objectifs en général mais je suis content de voir des intervenant respectés s'élever contre la pensée unique de l'inéluctable dépression.

quant à l'AMF, ripoux n'est pas le terme que j'ai utilisé mais je n'ai pas sympathie pour cette institution. ce jugement s'appuie non pas sur les clichés que tu évoques mais sur ma propre expérience du business. Fiorentino paye pour des broutilles son coté trublion qui profite d'ailleurs parfois aux minoritaires que l'AMF s'avère incapable de protéger.

Chacun peut se faire une opinion en consultant l'intégralité des décisions de l'AMF qui sont en ligne à des fins soi disant pédagogiques. Et si cela ne suffit pas, on peut lire "entre gens de bonnes compagnies", de solveig godeluck (journaliste aux Echos") ou tu constateras qu'il est quand même parfois bien pratique de "connaître le juge".


» C'est bien connu, l'AMF comme les juges sont tous des ripoux(On peut mettre
» aussi la police plus bourrée que les alcooliques qu'elle arrète, les
» enseignants toujours en vacances ou en grève, etc comme l'a dit...Coluche
» !). Fiorantino est clean et ses prédictions ne sont absolument pas farfelus
» : ce brave "trublion" préfère prendre son courage à 2 mains et dire "CAC à
» 4500 points à la mi 2009" alors qu'il serait dans l'interet de sa boite de
» dire "désertez la bourse, n'achetez plus des actions : violente vague de
» baisse !".
»
» Enfin, je dois probablement manquer de...pragmatisme.
»
» Vraiment, on aura tout lu !
»
»
»
» » »
» »
» http://www.boursier.com/vals/FR/euroland-finance-sanction-de-l-amf-news-322363.htm
» » »
» » » Je ne pense pas que ce soit qq de recommandable à écouter. On est en
» » plein
» » » dans le conflit d'interet avec sa boite. C'est purement son interet
» de
» » dire
» » » que les cours vont remonter.
» »
» » son intérêt commercial serait plutôt de faire profil bas ou de crier au
» » feu dans le sens de la tendance. c'est un vrai homme de marché que je
» » respecte, je n'en dirais pas autant de ce ramassis de XXXXXX à l'AMF.
» » Fiorentino est un trublion de la finance et on sait bien que l'AMF
» choisit
» » ses têtes. Pour mesurer son impartialité, je te propose d'aller lire
» sur
» » leur site la décision de sanction concernant locindus par exemple.
» Comme
» » disait coluche, il y a ceux qui connaissent la loi et ceux qui
» connaissent
» » le juge...

Comme trublion, je préfère celui ci :

par francois16, jeudi 05 mars 2009, 18:20 (il y a 5727 jours) @ tristus dolor

Comme trublion, je préfère celui ci :

par bimbo @, jeudi 05 mars 2009, 19:03 (il y a 5727 jours) @ francois16

» http://www.nimportequi.com/
»
» :-D

Pathétique... mais presque.

Echange 50 "nimportequi" contre un Stephane Guillon ou un bon Didier Portes.

http://www.youtube.com/watch>v=bDf-J7cNGHU

Comme trublion, je préfère celui ci :

par bpr1, vendredi 06 mars 2009, 09:43 (il y a 5726 jours) @ bimbo

Echange 50 "nimportequi" contre un Stephane Guillon ou un bon Didier
» Portes.
Bof, Guillon. Je n' ai jamais aimé les comiques qui joue sur la méchanceté des gens. Même les pubs font pareils aujourd'hui ,c'est dire. Il y a souvent un imbécile dont on se moque. Guillon fait pareil en plus méchant et en choisissant ses cibles pour être sûr du succès. A côté d'un Devos ....

Fil RSS du sujet
powered by my little forum