Du fait des investissements commerciaux et de certains événements ponctuels défavorables, Le Tanneur attendait pour 2005 un résultat consolidé encore bénéficiaire mais en retrait significatif par rapport à 2004 : de fait le bénéfice s'effondre passant de 1,03 à 0,06 million d'euros en un an.

Le résultat opérationnel atteint 0,45 ME, contre 1,55 ME en 2004 (ou 0,23 ME contre 1,21 ME, hors produits et charges liés principalement à la cession en fin d'année de la marque UPLA).

Le Tanneur avait déjà présenté un chiffre d'affaires de 45,61 ME pour l'exercice 2005, soit une progression de 4,9% par rapport au précédent exercice.

Chapitre perspectives, dans un contexte de croissance économique encore incertaine mais fort de la confiance renouvelée des grands donneurs d'ordres du luxe, le groupe compte en 2006 accélérer sa mutation grâce aux actions menées sur son activité marques propres : retrait définitif des activités industrielles pour les marques Le Tanneur et Soco au 1er semestre, poursuite de la relocalisation des zones de production vers la Chine et l'Inde, rationalisation des effectifs dans les services administratifs et logistiques du fait de la prise d'autonomie des sous-traitants et de la cession de la marque UPLA et développement des projets export, en particulier au Japon.

L'ensemble des actions entreprises depuis 2004 permettra, en fin d'année 2006, d'achever le programme de transformation du groupe en pur opérateur marketing et distribution dans l'univers de la maroquinerie haut de gamme, affirme Le Tanneur.

LE TANNEUR & CIE : Les bénéfices en chute libre
Ecart

Les comptes de Le Tanneur sont restés tout juste à l'équilibre l'année dernière, avec un bénéfice réduit à 0,06 million d'euros. Le groupe poursuit sa mutation avec le développement d'un réseau de magasins en propre.

Le Tanneur avait prévenu, courant janvier, que ses résultats 2005 seraient en baisse significative. C'est effectivement le cas. Avec un bénéfice de 0,06 million d'euros, le maroquinier est tout juste à l'équilibre, alors qu'il dégageait un profit de 1,03 million d'euros en 2004. Pourtant les ventes du groupe ont légèrement progressé l'année dernière, +5,1% à 45,74 millions d'euros, mais les comptes ont été plombés par une série d'éléments négatifs : baisse de la contribution du secteur Fabrications pour Maisons de Luxe, rupture de la collaboration avec l'agent japonais, investissements immatériels (nouveau système informatique, communication publicitaire...), revalorisation des bas salaires, pertes de la filiale roumaine... Du coup, l'excédent brut d'exploitation chute de 57% à 0,93 million d'euro, tandis que le résultat opérationnel courant s'effondre de 80% à 0,45 million d'euros.

Malgré la chute de ses bénéfices, Le Tanneur maintient son dividende à 0,10 euro par action.

Le maroquinier reste extrêmement discret sur ses perspectives, " dans un contexte de croissance économique encore incertaine, mais fort de la confiance renouvelée des grands donneurs d'ordres du luxe ". Le groupe compte poursuivre son plan de transformation afin d'achever sa mutation " en pur opérateur marketing et distribution dans l'univers de la maroquinerie haut de gamme " en fin d'année.

Depuis la vente du mois de janvier, après l'avertissement sur résultats, nous sommes à l'écart de Le Tanneur. Le titre cède 1,59% à 12,98 euros aujourd'hui. La forte baisse des résultats et la faible visibilité nous confortent dans cette opinion. On attendra les premiers effets du repositionnement du groupe pour s'intéresser de nouveau, éventuellement, au dossier.

Christine Cousseau

Euh Boubou va nous dire que c'est supérieur aux attentes > (petite pique sans méchanceté !)

que ça n'a pas assez baissé pour qu'il puisse en reprendre. Il attend les 12€!

Avec Le Tanneur, Vet'Affaires et LDLC, ça va être dur de faire 200% cette année!

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jean-marie