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Aures : l'avis d'investir

par jmp ⌂ @, Boulogne/Mer, vendredi 07 avril 2006, 15:56 (il y a 6790 jours) @ mareva

Investir.fr le 07/04/2006 15h16
AURES TECHNOLOGIES : L'heure des prises de bénéfices

Vente partielle

Recommandée à l'achat au mois de janvier 2005 alors qu'elle se négociait aux alentours de 20 euros, l'action Aures Technologies a franchi ces derniers jours la barre des 30 euros. Il faut remonter au mois de mars 2000, époque à laquelle le distributeur de terminaux pour les points de vente était emporté par l'euphorie des valeurs technologiques, pour retrouver de tels niveaux. Il correspond désormais à l'objectif de cours que nous nous étions fixé et s'explique par les développements de la société en 2005.

L'année dernière, Aures a flirté avec les 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit 25% de mieux qu'en 2004. En deux ans, les ventes ont progressé de 53% essentiellement grâce à la création d'une filiale au Royaume-Uni.

Le bénéfice net a progressé de 20% l'année dernière, pour atteindre 1,5 million. Ce montant est légèrement inférieur à nos attentes (1,7 million) en raison de deux éléments. D'une part, le passage au référentiel comptable international (IFRS) a accru les charges, notamment par la prise en compte des " stock-options. " D'autre part, Aures a passé des provisions pour litige d'un montant total de près de 100.000 euros.

Toutefois, les actionnaires d'Aures n'auront pas à se plaindre puisque le montant du dividende qui leur sera versé cette année est de 1,20 euro par titre, soit un rendement de 4%.

Pourtant, l'heure nous semble venue de procéder à des prises de bénéfices. En effet, la valorisation atteint désormais 1,5 fois le chiffre d'affaires et 20 fois les bénéfices réalisés en 2005. Sur la base de nos estimations de résultat à la fin de cette année (1,8 million), le ratio est encore de 17 fois.

En outre, les futurs développements de la société risquent de mettre du temps à produire leurs effets. Qu'il s'agisse de l'ouverture d'une nouvelle filiale en Allemagne qui devrait, à l'image de l'Angleterre, être déficitaire la première année. Ou du lancement d'un terminal exclusif, développé pour un coût quasi-nul, qui pourrait être plus lent que ce que nous avions envisagé.

Ventes partielles à 30 euros. Depuis nos conseils de janvier 2005, le titre a gagné 50% et se négocie désormais à des niveaux de valorisation relativement élevés.


Jérôme Fabreguettes Leib

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jean-marie


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