j'avais encore jamais vu sur cette valeur
que c'est beau
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mareva
RH sur Vallourec
par mareva , Barjac, jeudi 06 avril 2006, 15:54 (il y a 6791 jours) @ mareva
pour moi ça compense la gamelle sur Eiffage de ce jour
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mareva
Eiffage
par The Bull , Guinée, jeudi 06 avril 2006, 16:40 (il y a 6791 jours) @ mareva
Bizarre cette affaire SACYR... Suite à la déclaration du jour :
1/ le flottant est sérieusement diminué par les quelques 32% détenu par SACYR
2/ SACYR ne peut plus acheter (sinon, il déclenche l'OPA)
Nous avons donc la fin temporaire d'une situation spéculative, et aucun soutien acheteur sur le titre... Résultat : -11.5% au moment où je parle à 128.5.
Eiffage
par mareva , Barjac, jeudi 06 avril 2006, 16:48 (il y a 6791 jours) @ The Bull
hé oui, je vois bien
j'en ai pas mal
encore en PV mais jusqu'à quand à ce rythme-là !
pour Vallourec, juste une rumeur d'OPA par Exxon
rien de sérieux
d'ailleurs le soufflé est retombé vite
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mareva
Quel pied cette Valloulou !
par JanNo1, vendredi 07 avril 2006, 00:35 (il y a 6791 jours) @ mareva
Ce nest que du bonheur pour notre "Sainte Vallourec" !!! Cest vrai que cette hausse nest fondée que sur des rumeurs dOPA, que je crains un jour malheureusement. Il est vraiment très surprenant de constater quil ny ait pas encore eut doffre amicale ou inamicale sur cette société, vu les perspectives phénoménales quelle laisse envisager.
Enfin bref ! Ce qui est pris est pris, demain sera un autre jour. Aurons-nous un jour des BS à nous mettre sous la dent >>>> Perso, jaimerais bien !
Aussi, je suis vraiment très content de l'analyse du JDF publié aujourdhui. Ceux qui sont dessus lont lu, cest indéniable, mais je me permets de faire ce copier-coller, car cet article est vraiment génial. Cest tout à fait ce que je pense ou ressent de cette société, et cela depuis fort longtemps.
Ce nest peut-être pas le cas, mais certains commencent à se rendre compte de la réelle valeur de lentreprise ou du moins du potentiel énorme quelle risque de dégager.
Quand on lit ce document, cela ressort très nettement.
La hausse devrait perdurer, cest inévitable. Surtout, après la division du nominal. Jen connais pas mal qui nose pas lacheter à 800 (personnellement, je le comprend, et à 900 encore moins), mais le ferons après la division du titre par 5, vers les 200 laction >>>>
Sur ce, à la prochaine.
En attendant je vais me passer une petite chanson de Michel Sardou :
- Elle court, elle court La Vallourec damour, etc . etc ..
L'article suis...
nb : c'est quand même dingue cette valeur !!!
Article : le voici ! Page 1
par JanNo1, vendredi 07 avril 2006, 00:41 (il y a 6791 jours) @ JanNo1
L'action Vallourec est en route vers les 1.000 euros (J.D.F)
LE COURS A ETE MULTIPLIE PAR PLUS DE DOUZE EN L'ESPACE DE DEUX ANS
La notoriété de Vallourec a longtemps été confinée à un petit cercle d'initiés que les retournements brutaux d'activité du fabricant de tubes sans soudure, synonymes d'à-coups boursiers, ne rebutaient pas. Mais la nouvelle donne pétrolière a totalement modifié sa perception par les marchés. Les résultats ont en effet explosé, et par là même le cours de Bourse, qui est passé de 65 euros au début de 2004 à un plus haut historique de 874,50 euros cette semaine. Alors que la barre des 100 euros semblait une montagne insurmontable il y a à peine trois ans, c'est vers les 1.000 euros que se dirige désormais le titre.
Les vieux boursiers se plaisent à dire que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel. Pourtant, dans le cas de Vallourec, il apparaît bien hasardeux de prédire où s'arrêtera l'action tant elle a dépassé de manière insolente et sans discontinuité depuis deux ans tous les pronostics, même les plus optimistes.
La barre des 1.000 euros (avant la division du nominal par cinq qui doit intervenir au mois de juillet) est désormais à portée de main ! Une gageure pour un titre qui s'échangeait à peine autour de 65 euros au début de l'année 2004. Mais, au regard des conditions de marché, cette prévision, qui pourrait tenir de la forfanterie, apparaît totalement crédible.
La demande de production d'énergie ne ralentit pas
Le formidable parcours boursier du fabricant français de tubes sans soudure n'est en effet en aucun cas le fruit d'une spéculation effrénée, mais il traduit tout simplement l'amélioration foudroyante des résultats.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au cours de l'exercice 2005, sur la base d'un chiffre d'affaires de 4,3 milliards d'euros, en progression de 41,8 %, le résultat d'exploitation a bondi de 171,8 % (965,3 millions d'euros) et le bénéfice net de 226,3 %, pour atteindre 473 millions. Et les perspectives s'annoncent tout aussi favorables pour les deux, voire les trois prochaines années.
Le cycle actuel ne ressemble en rien aux précédents. Alors qu'auparavant le haut de cycle ne dépassait pas un an, celui-ci dure déjà depuis 2004, et il devrait se poursuivre.
La demande de produits tubulaires pour le secteur énergétique ne donne en effet aucun signe de fléchissement, comme l'attestent le bond du nombre de plates-formes de forage en service et la multiplication des projets de construction de nouvelles centrales électriques dans le monde.
D'autre part, la nature des produits consommés a changé. Les compagnies pétrolières sont confrontées à des difficultés croissantes pour augmenter leur production d'hydrocarbures. Elles doivent en effet forer à des profondeurs de plus en plus élevées, mais aussi dans des conditions d'exploitation de plus en plus difficiles, comme en eaux profondes, par exemple. Des évolutions qui nécessitent d'utiliser des tubes haut de gamme (pour résister aux conditions de pression, de température et de corrosion). C'est justement sur ce créneau que Vallourec est positionné.
De l'autre côté, l'offre reste insuffisante. Les usines du groupe français tournent ainsi à plein régime. Et il en est de même pour les concurrents. Ce contexte tendu freine la progression des volumes de ventes du tubiste hexagonal, mais lui donne en contrepartie un réel pouvoir pour négocier ses prix. Quant au risque d'excédents de capacités, que le secteur a connu dans les années 1980, et qu'il pourrait revivre avec les augmentations de capacités programmées en Chine, il semble écarté à court terme. La consommation chinoise de tubes croît fortement et devrait pouvoir absorber les tonnages supplémentaires. Les produits chinois sont par ailleurs standards, les tubistes locaux ne maîtrisant pas encore la technologie la plus pointue.
Enfin, les gros clients (groupes pétroliers, électriciens, etc.) testent les tubes avant d'en passer commande, or ce processus de certification prend du temps.
Dans ces conditions, Vallourec devrait être en mesure de passer, dans le courant de l'année, de nouvelles augmentations de prix qui feront plus que compenser la hausse attendue des coûts des matières premières (du minerai de fer notamment).
Le chiffre d'affaires pourrait ainsi progresser de plus de 32 % cette année, pour s'établir à 5,72 milliards d'euros. En supposant que la marge d'excédent brut d'exploitation s'élève à 25 %, une prévision légèrement supérieure à celle de la direction, et plutôt conservatrice, le bénéfice net pourrait alors atteindre 880 millions d'euros, en progression de 86 %.
Article : Page 2
par JanNo1, vendredi 07 avril 2006, 00:43 (il y a 6791 jours) @ JanNo1
Une valorisation toujours raisonnable
Or (et c'est ce qui frappe dans le cas de Vallourec), en dépit d'un cours multiplié par plus de 12 depuis le 1er janvier 2004 et d'un gain de 78 % depuis le début de l'année, la valorisation de la société reste modérée. Et ce quel que soit le critère retenu.
Les multiples de capitalisation des bénéfices anticipés pour 2006 et 2007 s'élèvent respectivement à 9,8 fois et 10,3 fois, et la valeur d'entreprise (capitalisation boursière plus endettement net) ne représente que respectivement 5,8 fois et 6 fois l'excédent but d'exploitation attendu pour ces deux mêmes années. Des niveaux plus que raisonnables. D'autant que Vallourec décote de plus de 30 % par rapport à son principal concurrent, Tenaris.
Certes, la production du consortium sud-américain est focalisée sur les seuls tubes à destination du secteur énergétique, à plus forte marge, et sa rentabilité opérationnelle est encore supérieure à celle du tubiste hexagonal (de l'ordre de 6,5 points en 2005). Mais ces différences ne suffisent pas à justifier l'ampleur de la décote.
De surcroît, Vallourec est encore valorisé comme un métallurgiste, alors que plus de 60 % de son activité (et plus encore si l'on raisonne en termes de profit opérationnel, mais la direction ne donne aucune information chiffrée sur ce sujet) dépend du domaine de l'énergie. Sans prétendre aux multiples de capitalisation des groupes parapétroliers, qui dépassent 20 fois les bénéfices attendus en 2006, l'écart paraît néanmoins anormalement élevé.
A mesure que le producteur français de tubes sans soudure renforcera ses positions dans l'énergie, comme il entend le faire, et que les marchés prendront conscience de la pérennité de ses performances, il devrait pouvoir conquérir une nouvelle identité boursière. Cette dernière devrait se traduire immanquablement par des critères de valorisation supérieurs à ceux qui lui sont actuellement appliqués.
En revanche, en dépit de la perspective de désendettement total du groupe en 2006 et de la multiplication par 3,5 du dividende versé au titre de 2005 (11,2 euros par action), Vallourec ne devrait pas devenir une valeur de rendement.
La direction du fabricant de tubes sans soudure n'a pas pour l'heure l'intention de modifier sa politique de distribution consistant à verser en moyenne un tiers du résultat net.
Une ascension vertigineuse portée par les seuls fondamentaux
Des parcours aussi détonants que celui de Vallourec, la Bourse en a connu d'autres dans un passé récent, notamment au moment de la bulle Internet. Mais il s'agissait alors d'envolées irrationnelles fondées sur des modèles de développement et des perspectives de bénéfices délirants. Ces excès ont été corrigés de manière dramatique par la suite.
L'emballement pour Vallourec n'a rien de comparable. Il est lié uniquement aux fondamentaux du groupe, que nous passons en revue ci-dessous.
Il faut néanmoins garder à l'esprit que l'activité de Vallourec reste cyclique, et la direction du groupe ne manque jamais une occasion de le rappeler, même si le fabricant de tubes est désormais mieux armé pour résister aux variations inhérentes à ses métiers.
1 Un environnement extrêmement porteur
Grâce à l'explosion de la demande de tubes à destination des secteurs liés à l'énergie, les conditions de marché auxquelles le groupe est confronté depuis plus de deux ans n'ont jamais été aussi favorables. Au dire même des dirigeants. Cette situation se traduit par un cercle vertueux d'augmentation des volumes et des prix de vente. Ces derniers ont ainsi augmenté de 11,6 % en 2004 et de 36 % l'année dernière. Et le mouvement est appelé à se poursuivre. La rentabilité a ainsi atteint, en 2005, un niveau record, l'excédent brut d'exploitation représentant 24,6 % du chiffre d'affaires, très supérieur aux objectifs du groupe d'une marge brute d'exploitation de 15 % en haut de cycle et de 5 % en bas de cycle.
2 La prise de contrôle de V&M Tubes a été une excellente opération
L'acquisition, au mois de juin 2005, par Vallourec des 45 % détenus par le sidérurgiste allemand Salzgitter dans leur filiale commune V&M Tubes, sa principale source de profits, a constitué l'autre élément fondamental d'appréciation du titre. Par cette seule opération, le groupe a en effet doublé sa capacité bénéficiaire. Une véritable aubaine. Elle lui a également permis de gagner en lisibilité et de mettre la main sur l'intégralité des ressources financières de sa filiale. Du coup, la transaction, d'un montant de 545 millions d'euros, n'a pas détérioré la structure du bilan. Le ratio des dettes nettes rapportées aux fonds propres s'établissait au 31 décembre 2005 à moins de 14 %.
Article : Page 3
par JanNo1, vendredi 07 avril 2006, 00:46 (il y a 6791 jours) @ JanNo1
3 Une politique d'acquisitions active
Depuis 1997, et la création de V&M Tubes, Vallourec a mené une politique d'acquisitions ciblée (V&M do Brasil en 2000 et North Star Tubes en 2002, notamment) qui a profondément modifié son profil. Le groupe est devenu plus international et a accru sa présence dans le domaine hautement rentable de l'énergie (voir graphe). Une stratégie payante à bien des égards. Et il ne compte pas en rester là. Son but étant de se renforcer dans son coeur de métier, les tubes sans soudure, mais surtout, dans les produits à forte valeur ajoutée.
A l'image des acquisitions récentes d'Omsco, un fabricant canadien de tiges de forage en acier, et de SMFI, une société française spécialisée dans la fabrication de tiges lourdes et de produits de haute technologie pour les forages pétroliers et gaziers. On lui prête également l'intention de se porter acquéreur de certains actifs que le nouvel ensemble Mittal-Arcelor pourrait être amené à céder si la fusion avait lieu.
4 Une capacité à absorber la hausse des prix des matières premières
La simple lecture des résultats pourrait laisser penser que la vie est devenue un long fleuve tranquille pour Vallourec. C'est aller vite en besogne. Le groupe doit en effet faire face depuis deux ans à l'envolée des prix des matières premières (minerai de fer, ferrailles, etc.). Certes, grâce à l'excellente conjoncture qui prévaut, le renchérissement des ressources utilisées a été répercuté sur les prix de vente.
Mais Vallourec a également bénéficié de son intégration amont. Le groupe produit en effet son propre acier (il dispose même de son propre minerai de fer et charbon de bois au Brésil), à partir de deux filières, la filière ferraille et la filière fonte, pour fabriquer ses tubes. Ce qui lui permet de jouer sur les deux tableaux et de mieux répartir les risques.
5 Un caractère opéable même sans Bolloré
Avant l'entrée de Vincent Bolloré dans son capital, au mois de novembre 2002, Vallourec n'avait jamais défrayé la chronique boursière. L'arrivée de l'homme d'affaires breton dans son tour de table l'a propulsé sur le devant de la scène. Elle a suscité de fortes attentes chez les investisseurs et constitué un facteur de soutien important du cours de Bourse.
Après avoir possédé jusqu'à 25,6 % du tubiste, Bolloré s'est désengagé progressivement afin d'extérioriser ses importantes plus-values, pour ne plus détenir aujourd'hui qu'une participation de 7,5 %.
Ce désengagement ne signifie pas pour autant que Vallourec a perdu tout caractère spéculatif. Le rachat des parts de Salzgitter (qui est l'actionnaire de référence du tubiste avec 17,2 % du capital) dans V&M Tubes a en effet rendu caduque la clause de changement de contrôle inscrite dans les statuts du groupe (qui donnait la possibilité au sidérurgiste allemand de prendre le contrôle de V&M Tubes si l'assaillant ne lui convenait pas). Tout est donc possible.
NOTRE CONSEIL
ACHETER
Avec un objectif de cours de 990 euros (code : VK ; Comp. A, SRD). Les deux prochains exercices devraient être encore exceptionnels, pérennisant la nouvelle dimension du groupe.
Sorry pour la longueur, mais il fallait bien tout mettre
By et à la prochaine.
merci Jan : super
par mareva , Barjac, vendredi 07 avril 2006, 07:49 (il y a 6790 jours) @ JanNo1
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mareva
C'est ma belle-mère qui va être contente !
par The Bull , Guinée, vendredi 07 avril 2006, 09:20 (il y a 6790 jours) @ mareva
Elle a été, pendant 18 ans, secrétaire de direction chez Vallourec. Elle a toujours un petit paquet d'action (je ne vous dirai pas son PRU...)