Thierry Breton a très nettement changé de ton sur l'offre de Mittal... :

"Mais "in fine, ce sont les actionnaires qui vont décider, ce n'est pas les Etats", a-t-il ajouté. "Ils agiront en leur âme et conscience. Ils vérifieront si jamais le papier est le papier qui leur correspond, ils vérifieront si le projet est le projet qui leur correspond. Ce n'est pas moi qui le ferai."

Au début de l'affaire, et comme aucun politiques n'avaient été informés (ce dont ils ont horreur... les pauvres), c'était un tir de barrage unanime. Si je compte bien il n'y a plus que Valery Giscard D'Estaing à croire que l'affaire ne se fera "jamais"

Petit détail qui a son importance :

dans Les Echos de ce matin, page 18, à la rubrique 'Défense', nous avons un bel article sur le marché indien de la défense qui intéresse nos industries d'armement. On y apprends qu'en ce moment même se tient à New Delhi le 'DefExpo' LA grand-messe de l'armement mondial qui ferme ses portes demain.

Vous savez quoi > La France vient à peine de signer un contrat d'1 milliard d'€ pour la livraison de 6 sous-marin 'Scorpène' et notre président et son inséparable ministre de la défense envisagent d'aller en Inde "prochainement" pour y défendre (sic) le renouvellement des 126 MIG de l'armée de l'air indienne...

Dans cette affaire, LOR pourra éventuellement rehausser l'offre de MITTAL, mais l'issue est signée d'avance (comme nos contrats d'armement).