JDF : svp :Cabone,emme,medasys...
PINGUELY;ROD Et trader
merci d'avance
carbone
LE JOURNAL DES FINANCES- N°6155-19/11/2005- PAGE22
Analyse technique
CARBONE LORRAINE
La correction enclenchée en avril a fait basculer le titre dans une tendance de fond négative. Elle menace de le ramener sur ses plus bas niveaux de septembre, à 28,7 euros. A court terme, le mouvement de rebond initié sur le support de 31,2 euros a permis un retour du titre sur une importante résistance située à 35,5 euros. Le signal serait donné par la rupture du support de 34,8 euros, autorisant une prise de position spéculative à la vente. On visera alors un retour rapide sur 31,2 euros.
(DC : 35,20 ; MM 50 : 37,05 ; MM 150 : 35,94 ; code : CRL ; Comp. B, SRD)
NOTRE CONSEIL
Accélération baissière au-dessous de 34,8 euros
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mareva
emme
LE JOURNAL DES FINANCES- N°6155-19/11/2005- PAGE4
BOURSE
Vous devez savoir
EMME INTERACTIVE
La croissance ne se dément pas
L'éditeur de produits culturels sur CD-ROM a publié un très bon chiffre d'affaires pour le compte de son deuxième trimestre (mois de juillet à septembre). En s'établissant à 8,34 millions d'euros, les facturations ont progressé de 16,6 %. Grâce à des niveaux de commandes satisfaisants pour les fêtes de fin d'année, la direction confirme son objectif de chiffre d'affaires annuel de 36 millions d'euros.
NOTRE CONSEIL
achat à titre spéculatif en visant 18 euros (code : EME ; Comp. C). Nous restons positifs sur le titre, compte tenu des très bonnes perspectives de croissance des ventes et de rentabilité de la société.
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mareva
medasys...
MEDASYS
Cap sur le développement
L'histoire du spécialiste de la formule « moules-frites » est une belle illustration d'une croissance trop rapide et mal maîtrisée. Entre 1998 et 1999, pas moins de vingt restaurants avaient été ouverts, portant l'endettement net à six fois le montant des fonds propres.
Une situation intenable qui a conduit en 2001 la chaîne de restauration au bord du dépôt de bilan. Elle n'a dû alors sa survie qu'à sa reprise, en mars 2002, par un fonds d'investissement, Seminavi, qui a entrepris de lourdes restructurations et apuré le bilan. Surtout, la carte a été revue et corrigée en profondeur, avec des menus plus diversifiés. Et les clients sont revenus : plus de 10.000 personnes pénètrent désormais tous les jours dans un établissement du groupe et y dépensent, en moyenne, près de 20 euros.
Cette embellie de la fréquentation se traduit dans les chiffres. Après un exercice 2004 marqué par un décuplement du bénéfice net (2,08 millions), le groupe table cette année sur une croissance des ventes de 5 à 7 %, et sur une nouvelle progression des profits (3,4 millions selon nos estimations).
Enfin, si la structure de bilan, caractérisée au 30 juin par un endettement net de 19,2 millions d'euros (qui inclut désormais 6,5 millions de crédit-bail), pour un montant de fonds propres de 15,7 millions, n'est pas encore totalement assainie, elle ne constitue plus un sujet de préoccupation.
De ce fait, après quatre années consacrées au redressement, le restaurateur est prêt à reprendre son développement. Premier objectif : ouvrir une dizaine d'établissements nouveaux d'ici à 2007, qui viendront s'ajouter aux 37 (dont deux en franchise) existants, sur un modèle bien défini. Les établissements créés compteront 175 places assises et seront situés en périphérie des villes. Chaque restaurant devant dégager entre 1,3 et 1,5 million de chiffre d'affaires annuel et être rentable dès sa première année d'exploitation.
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mareva
PIG
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6155 - 19/11/2005- PAGE 22
Analyse technique
PINGUELY HAULOTTE
Le titre est revenu tester le support de 14,5 euros pour la troisième fois depuis le 21 octobre. Sa bonne réaction atteste d'une configuration de fond très positive. La phase de correction observée depuis début octobre devrait laisser place à une nouvelle impulsion haussière. On profitera du repli actuel pour se repositionner à l'achat en visant les records de l'année à 17,3 euros, avec 15,7 euros comme cible intermédiaire. Le scénario serait invalidé en cas de rupture de 14,5 euros avec 12,8 euros en ligne de mire.
(DC : 15,10 ; MM 50 : 15,30 ; MM 150 : 14,30 ; code : PIG ; Comp. B, SRD)
NOTRE CONSEIL
Nouveau rebond en perspective
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mareva
rod
LE JOURNAL DES FINANCES- N°6155-19/11/2005- PAGE14
Valeurs francaises
HOTELLERIE-LOISIRS-TOURISME
RODRIGUEZ
La qualité du carnet de commandes séduit le marché.
Fabio Marquetty
Après avoir traversé deux années difficiles marquées par un euro fort et par la désertion de la clientèle étrangère de milliardaires de la Côte d'Azur, où il est fortement représenté, Rodriguez refait surface. La progression de 28 % de ses ventes (471 millions d'euros ) au titre de l'exercice clos le 30 septembre en témoigne. Au-delà de la bonne performance que constitue ce chiffre, les investisseurs ont particulièrement apprécié la qualité du carnet de commandes du spécialiste du yachting de luxe, qui représentait déjà au 1er novembre 68 % du chiffre d'affaires annuel attendu par la direction pour les bateaux neufs, et montre bien la capacité du groupe à imposer son offre sur le segment des embarcations de plus de 35 mètres.
Ainsi, l'action Rodriguez a bondi de plus de 5 % depuis le lundi 14 novembre, jour de la publication du chiffre d'affaires annuel, portant à plus de 30 % la hausse du titre depuis le début de l'année.
Le groupe profite du dynamisme des ventes de bateaux neufs (59 % des facturations), qui ont bondi de 32 %, grâce notamment à la livraison de deux unités de 47 mètres. Cette tendance s'inscrit dans la montée en puissance de l'offre de bateaux de plus de 30 mètres, dont la part dans le chiffre d'affaires est passée de 30 % à plus de 50 % cette année. Elle devrait s'avérer bénéfique pour les marges du groupe lorsque l'on sait qu'un monstre d'acier de 47 mètres (deux seront également livrés au cours de l'exercice qui sera clos le 30 septembre 2006) est vendu environ 20 millions d'euros. Au total, le carnet de commandes cumulées pour les exercies 2005/2006, 2006/2007 et 2007/2008 atteint 373 millions d'euros et progresse de 16 % par rapport à l'an passé, ce qui procure au groupe une très bonne visibilité sur l'activité à moyen terme.
Le marché du yachting dispose d'un potentiel d'autant plus important que les plus grosses fortunes de la planète ont tendance à se livrer une course à la surenchère pour les bateaux de grande taille et alimente, de ce fait, la demande.
Pour la branche semi-customs (yachts de 20 à 40 mètres), le groupe projette de doubler la capacité de production en trois ans. A ce titre, Rodriguez pourrait, avant la fin de l'année, signer un nouveau contrat d'exclusivité avec un chantier naval situé en Italie.
La vigueur de l'activité de Rodriguez nous permet de tabler sur des taux de croissance annuels de 28 % et 25 % des résultat nets attendus pour 2004/2005 (37,6 millions d'euros) et 2005/2006 (45 millions). Sur ces bases, le multiple de capitalisation 2005/2006 de l'action Rodriguez ressort à 13,9 fois, contre 14,6 fois pour Bénéteau. Ce ratio ne semble pas refléter les répercussions positives de la montée en gamme de l'offre du plaisancier sur les résultats des années à venir. Nous recommandons de se positionner à l'achat sur le titre, avec 60 euros comme objectif de cours.
Code ROD - Comp. B - Continu
Cours au 17/11 50
+Bas +Haut sur 1 an 35,3 /51,25
CA 2004(*) 367 M
Capitalisation boursière 625 M
BNPA 2004/05/06(*) 2,32/3,00/3,60
PER 2004/05/06(*) 21,55/16,62/13,88 fois
Dividende net 2004/05(*) 0,50/0,75
Rendement net 04/05 1,00 %/1,50 %
Moyenne transactions/jour 46.000 titres
Activité Yachts de luxe
Objectif de cours à 18 mois 60
Risque limité. Note de risque : 3
Analyse graphique : Tendance →
Supports 46-43.6 Résistances 51.25-57
(*) exercice décalé, clôture : 30/09/06
NOTRE CONSEIL
ACHAT
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mareva
trader
LE JOURNAL DES FINANCES- N°6155-19/11/2005- PAGE11
Valeurs francaises
COMMUNICATION-MEDIAS-MULTIMEDIA
TRADER CLASSIFIED MEDIA
L'idée d'une cotation en Bourse des activités d'Europe de l'Est ne ravit pas le marché.
Jérome Marmet
La réflexion stratégique engagée depuis le mois de juillet par l'éditeur de journaux de petites annonces classées dans le but de créer de la valeur pour les actionnaires prend le chemin d'une vente du groupe par appartements. En effet, les dirigeants de Trader projettent d'introduire à la Bourse de Londres l'ensemble des activités d'Europe centrale et orientale.
Une entité indépendante, baptisée Trader Media East regroupant les actifs dans les pays de l'Est (principalement en Russie et Hongrie), sera créée et mise sur le marché à hauteur de 100 % du capital. Pour une majorité d'investisseurs, cela revient à se séparer d'activités stratégiques (35 % du chiffre d'affaires annuel et 40 % du bénéfice opérationnel) alors que celles-ci disposent d'importantes perspectives de croissance et de résultats grâce au développement rapide des services Internet et au potentiel du marché russe.
En outre, la direction poursuit sa réflexion et n'exclut pas que ce désengagement soit suivi par une cession des activités en Amérique du Nord ou en Europe
D'autres scénarios restent néanmoins possibles. La cession des activités Internet (dorénavant 24 % du chiffre d'affaires) est toujours à l'étude de même qu'une vente globale du groupe.
Le président-fondateur de Trader, John H. MacBain, a confirmé dans nos colonnes (cf. interview JDF n°6146) qu'il envisageait de vendre tout ou partie de sa participation (72 % du capital) si le prix proposé est suffisamment intéressant.
Trader a ainsi été approché par quatre sociétés américaines, dont plusieurs grands noms de l'Internet tels que Yahoo!, eBay ou Google.
Toutefois, compte tenu des prétentions financières élevées de John MacBain, les négociations auraient été rompues.
Nous estimons que le prix plancher pour une vente totale se situe probablement autour de 18 euros par action, ce qui valoriserait la société plus de 1,7 milliard d'euros, soit une prime de 50 % par rapport à la capitalisation actuelle (1,2 milliard, sur la base d'un total de 95,8 millions de titres, catégories A et B, alors qu'Euronext ne prend en compte que les actions A, soit 58,5 millions de titres). Une prime élevée, mais qui nous paraît justifiée par l'important potentiel de création de valeur lié au développement du groupe en Chine et sur Internet.
Aux cours actuels, les résultats 2005 sont correctement valorisés et l'action évolue en fonction des spéculations sur l'avenir du groupe.
Les conclusions définitives de l'examen des orientations stratégiques seront connues au plus tard au premier trimestre 2006. Pour l'heure, l'éventualité d'une modification du tour de table donne un attrait spéculatif à la valeur, qui bénéficie aussi d'un bon rendement (5,88 % estimé pour 2005).
Attention cependant, Trader est une société de droit néerlandais. L'acquéreur qui rachèterait la part de John MacBain n'est donc pas obligé de lancer une OPA sur le reste du capital. Toutefois, John MacBain s'est engagé à négocier le rachat du flottant par l'acheteur potentiel au même niveau de valorisation.
On mettra à profit les prises de bénéfices actuelles pour se renforcer avec un objectif de cours à 18 euros d'ici dix mois. Le rendement reste attrayant
Code TRD - Comp. - Continu
Cours au 17/11 12,79
+Bas +Haut sur 1 an 9,02 /16
CA 2004 413 M
Capitalisation boursière 750 M
BNPA 2004/05/06 2,65/0,57/0,73
PER 2004/05/06 4,82/22,28/17,50 fois
Dividende net 2004/05 5,84 (*)/0,75
Rendement net 2004/05 45,66 %/5,86 %
Moyenne transactions/jour 156.000 titres
Activité Petites annonces
Objectif de cours à 18 mois 18
Risque limité. Note de risque : 3
Analyse graphique : Tendance ↓
Supports 11.9-11 Résistances 13.9-16
NOTRE CONSEIL
RENFORCER SUR REPLI
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mareva
Mareva tu as du te planter car ce n'est pas medasys...
» MEDASYS
»
»
»
» > Cap sur le développement
» L'histoire du spécialiste de la formule « moules-frites » est une belle
» illustration d'une croissance trop rapide et mal maîtrisée. Entre 1998 et
» 1999, pas moins de vingt restaurants avaient été ouverts, portant
» l'endettement net à six fois le montant des fonds propres.
»
» Une situation intenable qui a conduit en 2001 la chaîne de restauration au
» bord du dépôt de bilan. Elle n'a dû alors sa survie qu'à sa reprise, en
» mars 2002, par un fonds d'investissement, Seminavi, qui a entrepris de
» lourdes restructurations et apuré le bilan. Surtout, la carte a été revue
» et corrigée en profondeur, avec des menus plus diversifiés. Et les clients
» sont revenus : plus de 10.000 personnes pénètrent désormais tous les jours
» dans un établissement du groupe et y dépensent, en moyenne, près de 20
» euros.
»
» Cette embellie de la fréquentation se traduit dans les chiffres. Après un
» exercice 2004 marqué par un décuplement du bénéfice net (2,08 millions),
» le groupe table cette année sur une croissance des ventes de 5 à 7 %, et
» sur une nouvelle progression des profits (3,4 millions selon nos
» estimations).
»
» Enfin, si la structure de bilan, caractérisée au 30 juin par un
» endettement net de 19,2 millions d'euros (qui inclut désormais 6,5
» millions de crédit-bail), pour un montant de fonds propres de 15,7
» millions, n'est pas encore totalement assainie, elle ne constitue plus un
» sujet de préoccupation.
»
» De ce fait, après quatre années consacrées au redressement, le
» restaurateur est prêt à reprendre son développement. Premier objectif :
» ouvrir une dizaine d'établissements nouveaux d'ici à 2007, qui viendront
» s'ajouter aux 37 (dont deux en franchise) existants, sur un modèle bien
» défini. Les établissements créés compteront 175 places assises et seront
» situés en périphérie des villes. Chaque restaurant devant dégager entre
» 1,3 et 1,5 million de chiffre d'affaires annuel et être rentable dès sa
» première année d'exploitation.
pardon
Un marché des logiciels médicaux enfin porteur
Confronté à un marché hexagonal de l'imagerie médicale qui peinait à démarrer, Medasys a décidé de chercher fortune aux Etats-Unis. Mais, faute de moyens suffisants, et en dépit de produits performants, la société n'a jamais réussi à percer. L'aventure américaine a alors été arrêtée en 2000, au prix d'une perte de 12 millions d'euros. En mars dernier, un nouveau tournant stratégique a été pris. L'activité d'infrastructures informatiques, qui représentait pas moins de 80 % des facturations, a été cédée à la société IB Group pour un montant de 6 millions d'euros.
Avec cette opération, Medasys s'est totalement recentré sur l'édition de logiciels médicaux (pour la radiologie, la biologie, etc.) à un moment où ce marché semble prendre son envol, notamment sur le territoire français, avec, ces derniers mois, une multiplication des appels d'offres pour constituer les dossiers médicaux informatisés. Pour l'heure, en effet, seule une centaine d'établissements sont équipés de logiciels pour le dossier médical patient, et, parmi eux, seuls cinq sont totalement informatisés pour la prise en compte de l'ensemble des soins prodigués. Le marché apparaît en conséquence potentiellement porteur (1.200 hôpitaux et cliniques restent à équiper), sachant que le prix d'installation d'un logiciel pour un hôpital moyen s'élève entre 500.000 et 800.000 euros (et atteint 2,5 millions pour un CHU). En conséquence, d'ici cinq ans, le groupe entend porter ses facturations à 30 millions d'euros (contre 13 millions attendus en 2005), tout en élevant le niveau de marge nette à 15 %. En attendant, si le résultat net de 2005 devrait s'avérer proche de celui dégagé l'an dernier (0,4 million), un rebond est attendu en 2006, le carnet de commandes représentant d'ores et déjà un an d'activité.
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mareva
merci bc
» > Un marché des logiciels médicaux enfin porteur
» Confronté à un marché hexagonal de l'imagerie médicale qui peinait à
» démarrer, Medasys a décidé de chercher fortune aux Etats-Unis. Mais, faute
» de moyens suffisants, et en dépit de produits performants, la société n'a
» jamais réussi à percer. L'aventure américaine a alors été arrêtée en 2000,
» au prix d'une perte de 12 millions d'euros. En mars dernier, un nouveau
» tournant stratégique a été pris. L'activité d'infrastructures
» informatiques, qui représentait pas moins de 80 % des facturations, a été
» cédée à la société IB Group pour un montant de 6 millions d'euros.
»
» Avec cette opération, Medasys s'est totalement recentré sur l'édition de
» logiciels médicaux (pour la radiologie, la biologie, etc.) à un moment où
» ce marché semble prendre son envol, notamment sur le territoire français,
» avec, ces derniers mois, une multiplication des appels d'offres pour
» constituer les dossiers médicaux informatisés. Pour l'heure, en effet,
» seule une centaine d'établissements sont équipés de logiciels pour le
» dossier médical patient, et, parmi eux, seuls cinq sont totalement
» informatisés pour la prise en compte de l'ensemble des soins prodigués. Le
» marché apparaît en conséquence potentiellement porteur (1.200 hôpitaux et
» cliniques restent à équiper), sachant que le prix d'installation d'un
» logiciel pour un hôpital moyen s'élève entre 500.000 et 800.000 euros (et
» atteint 2,5 millions pour un CHU). En conséquence, d'ici cinq ans, le
» groupe entend porter ses facturations à 30 millions d'euros (contre 13
» millions attendus en 2005), tout en élevant le niveau de marge nette à 15
» %. En attendant, si le résultat net de 2005 devrait s'avérer proche de
» celui dégagé l'an dernier (0,4 million), un rebond est attendu en 2006, le
» carnet de commandes représentant d'ores et déjà un an d'activité.
Micropole Please
Merci Mareva, et gros bisous
voici
Une ambition toujours intacte
Une offre sursouscrite plus de 22 fois et une première séance de cotation qui se solde par un bond de 43,5 %... Les premiers pas en Bourse, en septembre 2000, de cette société de services informatiques avaient suscité une grande ferveur. La suite ne s'est pas révélée de la même veine, Micropole Univers enchaînant les exercices déficitaires. La société a été d'autant plus fortement frappée par la crise qu'a connue le secteur des services informatiques qu'elle s'était lancée dans des opérations de croissance très ambitieuses qui n'ont pas toujours été bien maîtrisées. Mais les restructurations, inhérentes à l'intégration des acquisitions, sont désormais achevées. La société est aujourd'hui en ordre de marche et peut pleinement profiter de la reprise en cours des investissements informatiques. Dans l'e-business (création de sites Internet et Intranet), qui représente 40 % des facturations, l'acquisition de Cross Systems en 2003 lui a permis d'acquérir une taille critique pour répondre à un plus grand nombre d'appels d'offres.
Quant au conseil et à l'intégration de logiciels d'aide à la gestion d'entreprise, le second pan d'activité de la société (près de 60 % des facturations), les perspectives sont très prometteuses tant le niveau d'équipement des sociétés est faible. Si un retour au bénéfice, certes symbolique, est attendu cette année, il devrait fortement s'accentuer l'année prochaine, la direction tablant sur une marge d'exploitation comprise entre 6 et 8 % (contre 2 % au premier semestre). De surcroît, grâce à un bilan renforcé par la récente augmentation de capital de 9 millions d'euros, de nouvelles opérations de croissance externe sont à l'étude. Nous faisons le pari que la direction a su tirer les leçons des récentes déconvenues.
MICROPOLE UNIVERS
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mareva