Salut MAREVA : peux-tu stp
par marco, samedi 05 novembre 2005, 10:27 (il y a 6942 jours)
me mettre les articles sur CARBONE ; AVANQUEST ; CARRERE ; IFG ; MGI et SAIRP.
merci d'avance
non
par mareva , Barjac, samedi 05 novembre 2005, 10:44 (il y a 6942 jours) @ marco
sorry je n'ai plus d'accès
--
mareva
sairp
par rv, samedi 05 novembre 2005, 10:58 (il y a 6942 jours) @ marco
Après un exercice 2004 décevant sur le plan de la rentabilité, ce fabricant de panneaux en composites utilisés pour la carrosserie de camions ou de véhicules légers de transport s'apprête à renouer avec des niveaux de marge plus conformes à ceux qu'on lui connaissait par le passé. Au terme des neuf premiers mois de l'année, les facturations sont en hausse de 20 % (14,77 millions d'euros), après un troisième trimestre particulièrement dynamique (+ 25 %). Quant à la rentabilité qui avait été affectée l'an dernier par la très forte hausse du coût des matières premières, elle profite des réajustements de prix passés progressivement par la société ainsi que de l'optimisation de l'outil de production.
C'est ainsi qu'à fin juin le résultat d'exploitation et le bénéfice net étaient en hausse de respectivement 34 % (1,43 million d'euros) et 24,3 % (0,94 million d'euros). « Les hausses de prix , de l'ordre de 8 à 10 %, ont été passées en douceur, ce qui nous a permis de conserver tous nos clients », se félicite le président, Jean-Louis Martin. Les deux tiers de la hausse des ventes proviennent malgré tout de l'amélioration des volumes.
Pour l'ensemble de l'exercice, la direction table sur une progression de l'activité « dans la lignée du premier semestre », avec une rentabilité « en croissance de 50 % par rapport à 2004 », ce qui donne un chiffre d'affaires de 18,7 millions d'euros et un bénéfice proche de 1,2 million d'euros. Il nous semble toutefois probable que le bénéfice atteigne 1,3 million d'euros.
Cette prévision de résultat est capitalisée un peu plus de 13 fois au cours actuel, ce qui n'a rien d'exagéré. D'autant que le bilan de Sairp Composites faisait ressortir au 30 juin dernier une trésorerie nette de plus de 1 million d'euros, si bien que la valeur d'entreprise représente à peine dix fois notre estimation de résultat d'exploitation pour 2005.
Nous avons été un peu déçus cette année par le montant du dividende (0,35 euro par action), en retrait de 75 % par rapport au coupon versé au titre de 2003 qui, il est vrai, comportait une partie exceptionnelle.
Nous n'excluons pas un dividende de 0,6 euro au titre de cette année, qui ferait ressortir un rendement de 3,4 %.
Selon Jean-Louis Martin, l'exercice 2006 se présenterait assez favorablement. Les panneaux en composite continuent en effet à gagner des parts de marché sur les bâches, beaucoup moins pratiques et résistantes.
Compte tenu des qualités fondamentales de la société, on pourra se repositionner sur le titre vers 17 euros, pour viser 20 euros après les prises de bénéfices à 18,05 euros recommandées le 16 avril dernier.
carrere
par rv, samedi 05 novembre 2005, 10:59 (il y a 6942 jours) @ marco
La société de production audiovisuelle fondée par l'emblématique Claude Carrere peut se féliciter des orientations stratégiques prises au cours des dernières années. En effet, celles-ci sont à l'origine des très bons résultats publiés au titre du premier semestre. Sur la base d'un chiffre d'affaires de 42 millions d'euros, en hausse de 38 %, le groupe a dégagé un bénéfice opérationnel de 9,53 millions d'euros, plus de quatre fois supérieur à celui de l'an dernier à la même époque. Le résultat net a également enregistré une belle progression, pour atteindre 6,17 millions d'euros. Supérieurs aux attentes de la communauté financière, ces résultats ont été très bien accueillis par le marché. Ils s'expliquent par le fort développement des émissions de flux pour la télévision, qui ont l'avantage d'être rentabilisées rapidement. Spécialisée à l'origine dans la production de dessins animés, Carrere Group est devenu en quelques années un groupe de production audiovisuelle diversifié grâce à de multiples prises de participations dans des maisons de production qui lui ont permis de se renforcer dans la fiction et les émissions dites de flux pour la télévision.
Ces dernières sont devenues, pour la première fois, le principal moteur de l'activité au cours du premier semestre (45,7 % des facturations totales). A l'inverse, l'animation et l'exploitation de produits dérivés sont aujourd'hui des activités marginales, puisqu'elles représentent moins de 10 % des ventes.
La société anticipe une poursuite de la hausse du nombre de ses productions au cours du second semestre, en particulier sur le quatrième trimestre 2005. « L'objectif d'un chiffre d'affaires annuel de 125 millions d'euros [+ 25 %] devrait largement être tenu », promet Claude Carrere. Ce dernier anticipe également une croissance organique de l'activité d'au moins 10 % par an au cours des trois prochaines années, pour une rentabilité d'exploitation de l'ordre de 28 % et une rentabilité nette consolidée de 15 % à l'horizon 2008.
En attendant, Carrere Group poursuit sa politique d'acquisitions. Après quatre nouvelles opérations de croissance externe réalisées au cours du premier semestre, le groupe, qui a levé 31 millions d'euros au mois de juillet, vient de prendre 51 % dans le capital de Morgane Production. Cette société leader dans la production de spectacles musicaux (Francofolies, Printemps de Bourges...) réalise un chiffre d'affaires de 16 millions d'euros.
L'action a gagné plus de 40 % depuis le début de l'année, et près de 12 % depuis notre dernière recommandation (le 20 août). Elle est loin d'avoir épuisé tout son potentiel puisque, au cours actuel, elle capitalise moins de 8 fois les bénéfices escomptés en 2005. Notre objectif de cours est revu à la hausse à 25 euros.
Code CAR - Comp. C - Continu
carrere
par chris, samedi 05 novembre 2005, 14:44 (il y a 6941 jours) @ rv
Le JDF conseille de renforcer.
Par contre, Investir est à vendre, après avoir pourtant inséré cette semaine le titre dans sa short-list ... pour deux jours seulement !
IFG
par rv, samedi 05 novembre 2005, 11:01 (il y a 6942 jours) @ marco
Infogrames est contraint de changer de stratégie
Dans le monde des jeux vidéo, Bruno Bonnell, cofondateur d'Infogrames, est un homme très respecté pour le travail qu'il a accompli depuis vingt-cinq ans. Les actionnaires font cependant un constat plus nuancé. La société n'a pas gagné d'argent depuis bientôt 8 exercices, elle a même frôlé la catastrophe en fin d'année 2004. Aujourd'hui, après une restructuration financière réussie, de nouveaux challenges se profilent pour le groupe lyonnais, mais force est de constater que le marché n'y croit pas. Preuve en est, la capitalisation du groupe ne représente que 275 millions d'euros, contre 720 millions pour Ubisoft. Alors, Infogrames va-t-il pouvoir développer des jeux pour les nouvelles consoles > On peut aujourd'hui répondre sans difficulté par l'affirmative. Mais sa stratégie pour ce faire va être bien différente de celle de son cousin Ubisoft. Car la marge de manoeuvre financière est limitée. Le bilan est aujourd'hui équilibré (200 millions de fonds propres et autant d'endettement), mais ne permet aucune erreur. Aussi, Infogrames entend redevenir une société qui découvre des talents, un peu comme le monde de l'édition littéraire. Il vient d'ailleurs de prouver que cela pouvait fonctionner, puisqu'il a édité un magnifique jeu, Fahrenheit, et s'apprête à commercialiser Getting Up de Mark Ecko. L'intérêt de cette stratégie est de mutualiser le risque et de minimiser les accidents commerciaux. A l'inverse de ses concurrents, donc, le groupe souhaite recourir le plus possible à des studios externes, pour qu'environ seulement 30 % des titres commercialisés soient développés par Infogrames seul. Mais la mutualisation du risque implique le partage des revenus. A cette remarque, Bruno Bonnell aime répondre qu'il « préfère partager les recettes que supporter les pertes seules ». Cette stratégie va dans le sens de la recherche de l'amélioration de la rentabilité à tout prix. La direction ne souhaite plus aujourd'hui gagner du chiffre d'affaires, au contraire. Elle espère même poursuivre l'optimisation de son catalogue de titres qui est aujourd'hui sous-exploité, faute de cash. « Il n'y a aucun tabou chez Infogrames, et nous sommes prêts à vendre des choses », nous a précisé Bruno Bonnell. Le premier semestre de l'exercice 2005/2006 a d'ailleurs bien reflété cette stratégie, puisque les facturations ont chuté de 52 %, à 131,4 M. Cette contre-performance était attendue dans la mesure où, sur la période, le groupe n'a commercialisé aucun titre majeur, réservant ses meilleurs cartouches pour le deuxième semestre (mois d'octobre à mars), période clé qui est englobée par les fêtes de Noël. La direction reste en revanche très prudente sur ses objectifs de rentabilité pour cette année;
Rester à l'écart
carbone 1
par rv, samedi 05 novembre 2005, 11:04 (il y a 6942 jours) @ marco
LE JOURNAL DES FINANCES : L'action a bondi de plus de 8 % mercredi 2 novembreà la suite de l'annonce de votre chiffre d'affaires trimestriel. Ce chiffre est-il si exceptionnel pour susciter une telle réaction >
Claude Cocozza : - Notre chiffre d'affaires s'élève au troisième trimestre à 164 millions d'euros, en hausse de 4 %, en excluant l'activité aimants qui sera prochainement cédée. C'est effectivement satisfaisant. Mais il faut aussi souligner que le vif rebond de l'action intervient après plusieurs mois de baisse du titre que nous avions du mal à comprendre. L'envolée de l'action Carbone Lorraine pourrait donc s'expliquer par le fait que le marché est rassuré par le caractère soutenu de notre activité. Il n'y avait cependant pas matière à s'inquiéter puisque sur neuf mois notre chiffre d'affaires progresse de 3,7 % (à structure comparable et hors aimants), ce qui est conforme à ce que nous avions annoncé.
Que prévoyez-vous en termes d'activité pour l'ensemble de l'année >
- Je maintiens ce que j'avais annoncé en début d'année, à savoir une progression hors aimants proche de 4 % sur l'ensemble de l'exercice, en sachant qu'il ne faut pas attendre de miracle au quatrième trimestre de cette année, en raison d'une base de comparaison très élevée au titre des trois derniers mois de l'année 2004.
Comment s'est passé ce troisième trimestre >
- Les ventes du pôle systèmes et matériaux avancés ont progressé de 13 %, à 55 millions d'euros, sur le trimestre, et de 9 %, à 156 millions d'euros, sur neuf mois, tandis que celles du secteur protection électrique affichent une croissance de 4 % sur le trimestre (47 millions d'euros) et de 5 % sur neuf mois (134 millions d'euros). Dans les composants électriques, qui regroupent notamment nos activités de fabrication de balais pour l'automobile, nous enregistrons un recul de 5 % de l'activité sur le trimestre lié à la baisse de régime à laquelle sont confrontés les constructeurs automobiles nord-américains. Notre chiffre d'affaires baisse enfin de 9 % sur le trimestre dans les aimants, ce qui est normal compte tenu de la fermeture en cours de l'usine d'Evreux et du recentrage de notre portefeuille de produits et de clients.
Vous ne constatez donc pas d'inflexion de l'activité liée à des changements conjoncturels >
- Non, hors automobile, l'activité reste soutenue aux Etats-Unis. En Asie, nous continuons de bien progresser, alors qu'en Europe la conjoncture est toujours aussi morose.
Le plan d'économies, mis en place en 2001, doit prendre fin cette année. Où en êtes-vous dans l'avancée de ce plan > Quels sont vos objectifs de résultats pour l'année en cours >
- Ce plan suit son cours, il sera entièrement réalisé cette année. Nous en attendons 12 millions d'euros d'économies supplémentaires, qui viendront s'ajouter aux 38 millions déjà réalisés à la fin de 2004. Ce plan contribue très nettement à la hausse d'environ 20 % du résultat opérationnel que nous attendons cette année en normes comptables françaises. En retenant les nouvelles normes IFRS, nous pourrions approcher, voire dépasser la performance atteinte au premier semestre, qui s'était traduite par une progression de 39 % du résultat opérationnel. Ce plan a des effets particulièrement importants puisqu'il fait bien plus que compenser la hausse des matières premières que nous subissons depuis le début de l'année. Nous parvenons à répercuter une partie de ces hausses auprès de nos clients, mais le rattrapage se fait avec un décalage puisqu'en règle générale nous renégocions nos prix une fois par an.
Justement, l'arrivée à terme de ce plan ne risque-t-elle pas de faire cruellement défaut à l'avenir puisque c'est sur les économies réalisées que repose l'essentiel de la hausse des bénéfices >
- Nous avons préparé cette transition. La dynamique de hausse des bénéfices sera alimentée à la fois par la poursuite d'une recherche permanente de maîtrise des coûts et par la croissance interne, que nous pensons maintenir autour de 4 à 5 % par an en moyenne. Il s'y ajoutera des acquisitions. Nous travaillons sur ces deux axes : d'abord, sur celui de « l'excellence opérationnelle », avec un travail permanent d'amélioration de la productivité et de la qualité de nos produits, et un accent tout particulier mis sur le service rendu au client ; ensuite, nous travaillons aussi sur l'axe du développement, avec des projets concrets déjà lancés et, au-delà, la ferme intention de promouvoir une culture de la croissance à l'intérieur de l'entreprise, cela dans chaque secteur d'activité.
carbone 2
par rv, samedi 05 novembre 2005, 11:05 (il y a 6942 jours) @ marco
Quels sont vos principaux projets de croissance pour les années à venir >
- Notre développement repose sur plusieurs grands projets. Le premier d'entre eux vise à une accélération de notre présence en Asie, où nous réalisons 12 % de notre chiffre d'affaires, ce qui est déjà remarquable. Nous voulons aller plus loin, puisque nous projetons de porter de 70 millions à 140 millions d'euros nos ventes annuelles en Asie dans les cinq années à venir. Jusqu'à présent, nos ventes dans cette zone sont surtout réalisées au Japon. Mais nous travaillons à l'implantation d'une usine en Chine spécialisée dans la fabrication de blocs de graphite, un secteur en forte croissance qui souffre de sous-capacité de production actuellement. Cette unité sera opérationnelle début 2007. Auparavant, nous aurons ouvert sept ateliers de fabrication en Asie sur la seule année 2005. L'innovation constitue un autre axe de croissance. Nous sommes en train de finaliser, près de Metz, un projet majeur d'extension d'une de nos usines sur une nouvelle technologie que nous avons brevetée, de placage de métal à forte résistance pour des applications anticorrosion. Nous visons avec ce nouveau procédé de placage qui permet de réaliser d'importantes économies de matières premières des ventes d'une trentaine de millions d'euros d'ici cinq ans environ. Au-delà, le potentiel de croissance de cette nouvelle technologie est considérable. Enfin, dans le secteur des équipements électriques, où les grands acteurs se concentrent de plus en plus sur leur coeur de métier, nous proposons aux grands équipementiers mondiaux de prendre en charge leur production de fusibles et de porte-fusibles en y ajoutant notre capacité de recherche-développement. Nos différents projets de croissance devraient apporter un chiffre d'affaires annuel additionnel de 150 millions d'euros d'ici cinq ans. Nos positionnements sur des segments aussi porteurs que l'électronique, les diodes électroluminescentes ou les capteurs d'énergie solaire sont également très prometteurs.
Dans quels secteurs d'activité pourraient se situer vos prochaines acquisitions >
- Nos priorités concernent les domaines de la protection électrique, des applications à haute température du graphite, et du freinage. La Bourse attend avec impatience la cession de la division aimants, qui pèse sur la rentabilité du groupe.
Quand la vente de l'activité aimants sera-t-elle effective >
- Nous travaillons à une vente des aimants avant la fin de l'année 2005. Même si nous ne réalisons que 11 % de notre chiffre d'affaires dans ce secteur, cette cession devrait être très positivement perçue car elle réduira à 12 ou 13 % notre exposition au secteur de l'automobile, c'est-à-dire à un niveau comparable à notre implication dans les secteurs de l'électronique et de la construction électrique.
Les actionnaires peuvent-ils compter sur une hausse significative du dividende cette année > Les investisseurs individuels, qui sont très présents dans votre capital, sont en effet très attachés à l'évolution de leur rémunération annuelle...
- Nous comptons environ 25.000 actionnaires individuels. Ceux-ci représentent autour de 22 % de notre capital, ce dont nous sommes très fiers. Je vous rappelle que depuis le retrait de BNP Paribas en avril dernier, la totalité de notre capital est aujourd'hui en Bourse. Pour revenir au dividende, nous avons pour principe de distribuer entre 30 et 40 % de nos bénéfices. Cette proportion sera bien entendu maintenue. Compte tenu de la forte hausse du bénéfice que nous attendons cette année, le conseil d'administration devrait donc proposer lors de la prochaine assemblée générale une hausse très significative du dividende.
L'action nous paraît faiblement valorisée (voir pages 20 et 21).
Achetez au cours actuel, en visant un objectif de cours de 47 euros.
avanquest
par J-C.V, samedi 05 novembre 2005, 11:07 (il y a 6942 jours) @ marco
avanquest
différentes alertes sur résultats lancées par plusieurs grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris ces dernières semaines pouvaient faire craindre un tassement de l'activité de cet éditeur de logiciels de communication au cours du troisième trimestre 2005. Il n'en a rien été puisque les facturations d'Avanquest Software (ex-BVRP Software) se sont établies à 49,35 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année, en progression de 20,5 %. Le résultat d'exploitation a grimpé de 30 % sur la période, à 5,9 millions d'euros, faisant ressortir une marge d'exploitation de 12 %. La direction a confirmé ses prévisions de 70 millions à 75 millions d'euros de chiffre d'affaires au titre de l'exercice 2005, tandis que la marge d'exploitation devrait s'établir entre 11 et 13 %.
Ces objectifs nous paraissent cohérents dans la mesure où, comme l'a rappelé dans nos colonnes le 21 mai dernier le président d'Avanquest Software, Bruno Vanryb, la société réalise traditionnellement plus de 30 % de son chiffre d'affaires annuel au cours du dernier trimestre. Il faut dire que l'ex-BVRP Software poursuit son recentrage sur l'édition « pure » de logiciels, c'est-à-dire qu'elle conçoit, développe et commercialise ses propres produits, en laissant le soin à des entreprises de services d'installer ses solutions au sein des systèmes d'information des clients finaux.
La part des services dans le chiffre d'affaires (installation des produits chez les plus grands clients) se réduit donc comme peau de chagrin et ne représente plus que 9,8 % de l'activité.
En augmentant ses investissements de l'ordre de 30 % dans la sortie de nouveaux programmes tout en maîtrisant ses frais de structure, Avanquest Software démontre au final comment l'édition de logiciels peut constituer un levier sur la rentabilité du groupe.
La marge d'exploitation évolue ainsi à des niveaux records pour l'entreprise. Elle peut même aller plus loin grâce aux activités EOM (fourniture de logiciels Avanquest Software pour le compte d'autres éditeurs), qui ont grimpé de 40 % au cours du troisième trimestre, ou encore à la distribution des produits sur Internet, canal par lequel les ventes ont bondi de 200 %.
Autre relais de croissance : le développement sur les marchés asiatiques. Avanquest Software vient, dans ce cadre, de signer un accord avec l'un des plus gros fabricants chinois de téléphones mobiles, Haier, qui intégrera progressivement le logiciel Mobile PhoneTools (synchronisation des données d'un ordinateur de bureau et d'un téléphone) dans la majorité de ses 96 gammes regroupant quelque 15.100 produits.
En parallèle, après la création des filiales chinoise et coréenne au cours du premier semestre, la société a mis sur pied une structure commune avec le concepteur japonais de solutions de communication Softbank pour pénétrer le marché nippon du logiciel, placé au deuxième rang mondial en termes de taille derrière les Etats-Unis. Bruno Vanryb compte parvenir à un chiffre d'affaires total de 100 millions d'euros d'ici à 2008, ce qui devrait être parfaitement réalisable, avec une marge d'exploitation qui pourrait dépasser 13 % selon nos estimations.
La Bourse semble avoir intégré tous ces facteurs. Le cours de l'action a gagné 17 % depuis notre conseil d'achat du 24 février dernier.
Nous avions recommandé de prendre partiellement des bénéfices sur la valeur le 21 mai dernier, en conseillant de conserver le solde, avec un objectif de cours relevé de 21 à 24 euros. On pourra se positionner à l'achat sous 20 euros, en visant 24 euros.
A ce niveau, le multiple de capitalisation (PER) atteindra en effet 25,2 fois nos estimations de bénéfices au titre de l'exercice 2006, ce qui intègre à la fois une prime de qualité pour les résultats de la société ainsi que les perspectives de croissance. La moyenne des PER du secteur plafonne, elle, entre 21 et 22 fois les estimations de bénéfices.
Code AVQ - Comp. C - Continu
Cours au 3/11/ 20,56
Objectif de cours à 18 mois 24
Risque limité. Note de risque : 3
avanquest
par rv, samedi 05 novembre 2005, 11:08 (il y a 6942 jours) @ marco
Les différentes alertes sur résultats lancées par plusieurs grandes sociétés cotées à la Bourse de Paris ces dernières semaines pouvaient faire craindre un tassement de l'activité de cet éditeur de logiciels de communication au cours du troisième trimestre 2005. Il n'en a rien été puisque les facturations d'Avanquest Software (ex-BVRP Software) se sont établies à 49,35 millions d'euros au cours des neuf premiers mois de l'année, en progression de 20,5 %. Le résultat d'exploitation a grimpé de 30 % sur la période, à 5,9 millions d'euros, faisant ressortir une marge d'exploitation de 12 %. La direction a confirmé ses prévisions de 70 millions à 75 millions d'euros de chiffre d'affaires au titre de l'exercice 2005, tandis que la marge d'exploitation devrait s'établir entre 11 et 13 %.
Ces objectifs nous paraissent cohérents dans la mesure où, comme l'a rappelé dans nos colonnes le 21 mai dernier le président d'Avanquest Software, Bruno Vanryb, la société réalise traditionnellement plus de 30 % de son chiffre d'affaires annuel au cours du dernier trimestre. Il faut dire que l'ex-BVRP Software poursuit son recentrage sur l'édition « pure » de logiciels, c'est-à-dire qu'elle conçoit, développe et commercialise ses propres produits, en laissant le soin à des entreprises de services d'installer ses solutions au sein des systèmes d'information des clients finaux.
La part des services dans le chiffre d'affaires (installation des produits chez les plus grands clients) se réduit donc comme peau de chagrin et ne représente plus que 9,8 % de l'activité.
En augmentant ses investissements de l'ordre de 30 % dans la sortie de nouveaux programmes tout en maîtrisant ses frais de structure, Avanquest Software démontre au final comment l'édition de logiciels peut constituer un levier sur la rentabilité du groupe.
La marge d'exploitation évolue ainsi à des niveaux records pour l'entreprise. Elle peut même aller plus loin grâce aux activités EOM (fourniture de logiciels Avanquest Software pour le compte d'autres éditeurs), qui ont grimpé de 40 % au cours du troisième trimestre, ou encore à la distribution des produits sur Internet, canal par lequel les ventes ont bondi de 200 %.
Autre relais de croissance : le développement sur les marchés asiatiques. Avanquest Software vient, dans ce cadre, de signer un accord avec l'un des plus gros fabricants chinois de téléphones mobiles, Haier, qui intégrera progressivement le logiciel Mobile PhoneTools (synchronisation des données d'un ordinateur de bureau et d'un téléphone) dans la majorité de ses 96 gammes regroupant quelque 15.100 produits.
En parallèle, après la création des filiales chinoise et coréenne au cours du premier semestre, la société a mis sur pied une structure commune avec le concepteur japonais de solutions de communication Softbank pour pénétrer le marché nippon du logiciel, placé au deuxième rang mondial en termes de taille derrière les Etats-Unis. Bruno Vanryb compte parvenir à un chiffre d'affaires total de 100 millions d'euros d'ici à 2008, ce qui devrait être parfaitement réalisable, avec une marge d'exploitation qui pourrait dépasser 13 % selon nos estimations.
La Bourse semble avoir intégré tous ces facteurs. Le cours de l'action a gagné 17 % depuis notre conseil d'achat du 24 février dernier.
Nous avions recommandé de prendre partiellement des bénéfices sur la valeur le 21 mai dernier, en conseillant de conserver le solde, avec un objectif de cours relevé de 21 à 24 euros. On pourra se positionner à l'achat sous 20 euros, en visant 24 euros.
A ce niveau, le multiple de capitalisation (PER) atteindra en effet 25,2 fois nos estimations de bénéfices au titre de l'exercice 2006, ce qui intègre à la fois une prime de qualité pour les résultats de la société ainsi que les perspectives de croissance. La moyenne des PER du secteur plafonne, elle, entre 21 et 22 fois les estimations de bénéfices.
Rien trouvé sur MGI
carbonne
par GNML , samedi 05 novembre 2005, 11:10 (il y a 6942 jours) @ marco
Le marché sous-estime les perspectives bénéficiaires de Carbone Lorraine
Au début de l'année, tout allait bien pour Carbone Lorraine. Le numéro un mondial des applications du carbone (protection électrique, matériaux de haute performance) venait de boucler avec succès une augmentation de capital de 64 millions d'euros destinée à financer des projets de croissance. Mieux, ses perspectives de développement, en s'appuyant sur une restructuration du groupe et un plan d'économies ayant permis son retour aux bénéfices, promettaient de créer une véritable dynamique d'amélioration des marges tout en réduisant le caractère cyclique de l'activité.
Las ! au début du mois d'avril dernier, BNP Paribas a décidé de solder la participation de 21 % qu'il détenait dans le capital de Carbone Lorraine. Devant un manque d'appétence bien compréhensible des investisseurs, déjà sollicités quelques mois plus tôt par le groupe, la banque a dû revoir ses prétentions à la baisse, entraînant une chute de 10 % du titre, qui ne s'en est toujours pas remis. Cet état de fait semble cependant d'autant plus injustifié que la hausse du coût des matières premières et de l'énergie, qui préoccupe tant les investisseurs actuellement, n'a pas réussi à entamer la marge opérationnelle de Carbone Lorraine, qui a atteint 7,5 % au premier semestre, contre 5,6 % un an plus tôt.
Nous estimons donc que la Bourse ne valorise pas suffisamment les perspectives de croissance du groupe, dont l'objectif est de générer 150 millions d'euros de chiffre d'affaires supplémentaire par an en cinq ans, ni sa politique d'amélioration des marges (cf page 28).
Le chiffre d'affaires publié au troisième trimestre, en hausse de 4 %, à 164 millions d'euros (hors division aimants, encours de cession), ne dément pas la dynamique positive qui anime désormais Carbone Lorraine. L'annonce de la cession de la division aimants aura par ailleurs sans doute un impact très positif sur le cours de Bourse.
R.M.
MGI du 29/10
par GNML , samedi 05 novembre 2005, 11:14 (il y a 6942 jours) @ marco
MGI COUTIER
Beau dividende, mais les marges souffrent.
Bruno Kus
L'équipementier automobile a beau avoir prévenu les investisseurs que ses marges seraient mises à mal en 2005, la publication d'un bénéfice net de 5,2 millions d'euros, en baisse de 57,7 % au titre du premier semestre, a fait l'effet d'une douche froide sur le cours de Bourse, qui a dévissé de 4,36 % lundi 24 octobre, après avoir abandonné jusqu'à 11 % en séance.
La faiblesse des prises de commandes sur un marché européen difficile explique en partie cette dégradation. Mais elle n'est pas la seule responsable. La hausse des prix des matières premières, qui n'a pu être répercutée que très partiellement, a aussi pesé dans la balance, tout comme les dysfonctionnements observés dans plusieurs filiales étrangères. En Italie (perte de 0,5 million d'euros sur le semestre), le site de production du groupe a été fermé avec retard et dans des conditions plus difficiles que prévu. En Chine (perte de 0,1 million d'euros), c'est un problème de management qui explique la sous-activité du site. Il en est de même au Brésil, où la perte a été beaucoup plus importante (0,9 million d'euros). Dans ce contexte, l'excédent brut d'exploitation s'est inscrit en recul de 48,1 % (13,8 millions d'euros), tandis que le résultat d'exploitation a plongé de 62,3 % (8,1 millions).
Au niveau du bilan, la politique d'investissement soutenue menée au cours du premier semestre (8,9 millions d'euros, contre 3,5 millions un an plus tôt) a porté le montant de la dette à 52,4 millions d'euros, contre 43,5 millions au 31 décembre dernier. Le ratio d'endettement sur fonds propres se dégrade ainsi pour passer en six mois de 77 % à 85 %.
Cette situation n'empêchera pas la société de maintenir une politique de distribution généreuse puisqu'elle annonce le versement d'un acompte sur dividende de 1 euro par action pour janvier 2006. Il est donc fort probable que le dividende total de 2 euros par action distribué au titre de l'exercice 2004 soit reconduit. Il procurerait un rendement global d'environ 7 %. MGI Coutier va devoir pour cela distribuer la quasi-totalité de son bénéfice, que nous estimons à 7 millions d'euros cette année, en baisse de 43,5 % par rapport à l'an dernier. Le ratio d'endettement pourrait donc se dégrader à nouveau d'autant que la société compte poursuivre ses investissements dans des implantations internationales (pays de l'Est, notamment) pour répondre aux besoins locaux de ses clients. Et ce malgré une visibilité encore réduite pour 2006, considérée par la direction comme un nouvel « exercice difficile de transition ». Nous tablons en première approche sur un bénéfice de 8,3 millions d'euros, en légère amélioration, pour tenir compte de la réduction des pertes en Italie et au Brésil. Cette prévision est capitalisée 9 fois au cours actuel, ce qui peut paraître bon marché.
Cette faible valorisation semble toutefois justifiée par l'absence de visibilité sur l'activité tant en France (58 % du chiffre d'affaires) qu'à l'international. Seul le rendement, qui nous semble pérenne au regard de l'actionnariat familial de la société (la famille Coutier détient un peu plus de 65 % du capital et a toujours, sauf période de crise, prôné une politique de distribution généreuse), peut justifier aujourd'hui un intérêt sur le titre.
Un changement de contrôle nous semble en revanche peu probable à court terme, là aussi compte tenu de la volonté d'indépendance, maintes fois affirmée par la famille Coutier. Nous considérons de toute façon que, même en cas de changement de contrôle, la prime offerte aux actionnaires serait limitée puisque la valeur d'entreprise équivaut à 31 % des facturations et à plus de 7 fois l'excédent brut d'exploitation attendu cette année.
Les amateurs de rendement peuvent constituer une ligne vers 27 euros, avec un objectif de 31 euros.
Code MGIC - Comp. C - Fixing
Cours au 27/10 26
+Bas +Haut sur 1 an 26 /43,9
CA 2004 460 M
Capitalisation boursière 70 M
BNPA 2004/05/06 4,67/2,61/3,10
PER 2004/05/06 5,56/9,93/8,37 fois
Dividende net 2004/05 2,00/2,00
Rendement net 2004/05 7,69 %/7,69 %
Moyenne transactions/jour 2.000 titres
Activité Equipementier auto
Objectif de cours à 18 mois 31
Risque limité. Note de risque : 3