Un portefeuille 2006 en constitution
Il devrait sarticuler autour de 5 valeurs : 2 valeurs de croissance Le Tanneur (15%) et Belvedere (15%), 1 valeur qui est en passe de réussir avec brio sa recovery Réponse (20%), et enfin 2 dossiers de retournement qui pourraient savérer très juteux en 2006, LDLC et Vet Affaires (25% chacun). Le management des 3 premières sociétés mest toujours apparu très professionnel lors des différentes réunions SFAF auxquelles jai pu assister. Quant à celui des 2 autres, je nai eu pour linstant quun contact téléphonique et je souhaite bien les rencontrer « en live ».
Le Tanneur : Le cours actuel mérite dêtre correct. Je le répète, LTAN reste un investissement de croissance, un titre à garder au chaud au fond de son portefeuille pour les 2-3 ans à venir. Les objectifs de la direction sont prudents et seront réalisés sans aucun problème. La société a vraiment avancé un maximum de pions pour gagner la partie très rapidement et ainsi augmenter significativement son RN. Il faut comprendre que les investissements du premier semestre, le refinancement de la dette et la réorganisation en interne vont très rapidement impacter de façon très importante les résultats à venir. Bref de quoi faire encore +50% les 2 années à venir Et cela en dormant tranquille !
Belvédère : Mon coup de cur de fin 2005 sest achevé par une OPA de la part du partenaire financier de BVD, CL Financial, a un prix qui fait beaucoup jasé
Mon pari sur les BSAR sest avéré payant et je renouvelle ma confiance au management de BVD. Oui BVD a de beaux jours de hausse devant elle... Je garde TOUS mes titres sauf les BS que je souhaitais vendre lorsque la VT serait supérieure à 50, chose faite avec l'OPA.
BVD à décuplé en 4ans (10 à 100) et je reste convaincu qu'avec CL le groupe va complètement changer de taille et devenir un acteur incontournable du marché. Un objectif identique dans 4ans selon moi n'est pas impensable soit un cours de 1000 mais bon d'ici là JR aura certainement pris sa retraite et CL finira le travail entre 250 et 300.
Ceci dit je reste dans le train pour cette dernière étape de la vie du titre BVD et je compte bien faire de nouvelles grosses PV !
Réponse : Succès de la stratégie de recentrage : aux normes IFRS, le chiffre daffaires semestriel a progressé légèrement de 1 % par rapport à celui du 1er semestre 2004. REPONSE réalise désormais 88 % de son chiffre daffaires dans les réseaux conformément à sa politique de recentrage menée avec succès depuis 2 ans. 2005 sera le grand retour à la croissance et à une rentabilité significative. Compte tenu de la bonne visibilité dans le développement des réseaux, REPONSE a confirmé son objectif dun chiffre daffaires entre 54 et 56 M, soit une croissance entre 5 et 9 %. Noublions pas que lan dernier Réponse a ramené son point mort à 51M. Le groupe bénéficiera au second semestre de limpact positif de la saisonnalité et table sur un résultat opérationnel nettement positif sur lensemble de lexercice. Comme prévu, REPONSE continue de consacrer une grande partie de ses ressources financières à la réduction de son endettement qui selon le plan présenté vise à réduire totalement lendettement long terme à horizon 2 ans. A moyen terme, REPONSE dispose aujourdhui dune bonne visibilité notamment dans le domaine des réseaux qui devrait lui permettre daccélérer progressivement son développement avec une croissance à deux chiffres en 2006.
Mes 2 paris 2006 à présent : attention ce sont des « bras cassés » comme on dit dans le jargon financier, des valeurs « mal aimées » mais qui fondamentalement me semblent prêtes pour une recovery, la Bourse anticipant toujours à 6mois le devenir de ces sociétés. Donc oui les 6 mois à venir ne seront pas tip top pour les résultats, mais les réflexions stratégiques quont menées les responsables respectifs devraient savérer payantes dici là. Des sociétés de gestion spécialisées dans les dossiers de retournement que je connais bien ont commencé elles aussi des lignes sur ces valeurs et sont prêtes à monter en puissance dans le capital. Leur point commun est un actionnariat familial et un faible flottant de lordre de 20% pour LDL (1 000 000t) et 15% pour VET (200 000t).
Un portefeuille 2006 en constitution (2)
LDLC : Graphiquement, nous assistons depuis plusieurs jours à une hausse des stochastiques journaliers, et depuis plusieurs semaines, à une hausse des stochastiques hebdomadaires. Ce sont ces indicateurs qui m'ont fait rentrer récemment à 10. L'introduction récente de RDC contribue à montrer la sous-valorisation manifeste de LDL. L'essentiel de l'intro de RDC s'est faite par cession de titres en provenance des fonds de private equity présents au capital depuis l'origine. Ceux-ci sont sortis à un prix rêvé de 110 % du CA 2004-2005 alors même que LDL vaut 35 % du CA 2004-2005. Qui plus est, un tiers du RN de RDC provient d'un crédit d'impôt dû aux pertes antérieures. Je pense donc que la hausse ne fait que commencer et que nous devrions assister à une "effet de ciseau" avec une baisse de RDC et une hausse de LDL qui ramènerait LDL vers la zone 20 à horizon de 1an.
Le CA S1 2005/06 ressort à 54 M, en baisse de 4,3% par rapport au S1 2004/05. Après une hausse de 34% au T1, le T2 a été fortement pénalisé par la réorganisation logistique menée par la société depuis le mois de juin. La société indique que sa réorganisation logistique est aujourd'hui achevée et que les expéditions ont repris leur cours normal. LDLC a relancé une politique de conquête offensive de ses clients, notamment par la distribution de 1 M de bons d'achats utilisables à partir du 20 octobre pour les clients qui ont été pénalisés. Cette mesure ainsi que les coûts des perturbations passées auront un impact négatif sur les résultats de l'exercice en cours. La société sera en mesure de chiffrer cet impact lors de la présentation des comptes semestriels le 19 décembre prochain. Le RN devrait être tout juste à l'équilibre pour l'exercice en cours.
Comme le dit remi1237, le point positif aujourd'hui est quand même que les problèmes de gestion des stocks et des commandes sont résolus depuis que la société a récupéré les droits d'utilisation sur le logiciel (ce qui est rassurant pour une société qui vend des produits informatiques). Autre facteur positif est que les colis sont confectionnés dans une chaine de production entièrement automatique (ce qui réduit les coûts de main d'uvre) puis ils sont acheminés vers le transporteur dans des remorques à déchargement automatique, ce qui donne aux colis de la société une priorité de traitement et donc une rapidité de distribution optimum. Loutil est aujourd'hui performant et capable de faire face à l'afflux de commandes pour le 2ème semestre lors des fêtes de fin d'année. Le pire avait été intégré dans les cours. Maintenant, le marché va commencer progressivement à prendre en compte la capacité de développement de la société grâce à ce nouvel outil. De gros investisseurs sont entrés entre 10 et 12, nen déplaise à Gilbert Dupont qui tente désespérément de récupérer du papier pour le contrat de liquidité à laide davis « bear » sur la valeur.
Aujourdhui, la croissance reste forte mais ralentit. La concurrence fait rage entre des offreurs nombreux. Les prix baissent, les résultats se fragilisent alors qu'il faut continuer à investir pour l'avenir. Cependant même si cette croissance du marché va rester supérieure à celle de l'économie elle va devenir insuffisante pour tous les acteurs. La taille critique, la position atteinte et la solidité financière seront alors des critères déterminants. Les acteurs les plus faibles disparaitront ou seront rachetés. On se rapproche de plus en plus de cette étape de concentration. Enfin, le marché arrivera à maturité avec une croissance ralentie. Quelques offreurs (4 ou 5) domineront le marché et les marges s'amélioreront. Si LCLC fait partie des gagnants, on peut envisager la progression d'activité suivante : une croissance moyenne de 20 % par an pendant 4 ans, soit un CA 2009/2010 de plus de 400 M. Si on envisage une marge nette de 5 % lorsque la concurrence aura diminué, cela donnerait un résultat net de 20 M. Ces perspectives ne tiennent pas compte de futures croissances externes, assez probables et sans doute peu dilutives (voir par exemple la valorisation de Nomatica !). Si LDLC ne s'impose pas comme l'un des gagnants (situation moins probable compte tenu de sa position actuelle et de sa croissance par rapport au marché), le scénario serait plus négatif bien sûr, mais la société serait sans doute vendue à un bon prix malgré tout.
Un portefeuille 2006 en constitution (3)
VET AFFAIRES : Graphiquement pour les amoureux de lAT, cest à confirmer lundi bien sur, mais les 4 derniers chandeliers japonais laissent présager une figure bien connue signe dun fort mouvement haussier. Il sagit des Trois méthodes ascendantes. Les autres indicateurs sont également en train de repasser au vert (RSI survendus, sto haussiers).
Le groupe a publié un RNPG de -0,1 M au S1 05 contre 5 M au S1 04. La marge brute s'est appréciée de 1,1 point à 53,5 % du CA. La forte dégradation des résultats est due à l'augmentation de 8,9 M des charges d'exploitation comprenant notamment 2,6 M de frais publicitaires supplémentaires, 0,7 M de frais de stockage et 1,5 M de dépréciation de stocks. Le gearing à fin juin s'élève à 52,8 % contre 14,3 % au 30/6/2004 et 26,4 % au 31/12/2004. Les stocks ont augmenté en un an de 56 % à 60,8 M (120 % du CA contre 87 % fin juin 04). Le CA T3 ressort à 27,8 M (-11,9 %), portant le CA 9 mois à 78,5 M (-3,1 %). A magasins comparables, la dégradation s'est poursuivie au T3, soit -22 % contre -15 % au S1. Cumulée sur 9 mois, la baisse en comparable atteint donc -18%.
Pour l'ensemble de l'exercice, la direction prévoit un résultat net positif malgré la faiblesse de l'activité. La réunion du 15 novembre permettra à la direction de présenter les nouvelles mesures destinées à stopper l'hémorragie au niveau de l'activité. Les dirigeants indiquent par ailleurs avoir été approchés par des investisseurs, mais aucune décision sur le capital n'a été prise dans ce domaine. Raison pour laquelle, la SG (tjs dans les bons coups et pourquoi pas celui là çà ne métonnerait pas) repasse à lachat avec un objectif à 35.
Comme le souligne Lewis, à 32 , la direction communiquait que les discussions sur une éventuelle cession à un investisseur butaient sur une question de prix. On peut donc considérer que les dirigeants n'étaient pas vendeurs à ce prix mais plutôt à 40 ou 50 , voire plus. A 22.50, quel est le risque > Aucun, puisqu'ils ne risquent pas de céder à ce cours. Que peut-il donc se passer > Soit, un investisseur propose un cours raisonnable, et ils céderont. A 40 ou plus, soit il n'y a pas d'accord sur le cours et ils feront le nécessaire pour redynamiser la société et donc le cours de bourse. Vu la taille du flottant, à peine 15 %, ce ne sera pas bien difficile... Quoiqu'il arrive, il n'y a pas grand chose à perdre pour un investisseur d'acheter aux cours actuels. Ce que je fais depuis lundi.
Linterview du Directeur Financier sur B.com que jai eu par ailleurs au téléphone, est intéressante. Elle nous apprend que le groupe devrait être capable dassainir encore plus sa santé financière dici 6 mois avec un gearing ramené à 20% (pour linstant les FP sont de 50M soit 30/action !), et quun nouveau plan ambitieux, qui sera présenté le 15/11 doit permettre, maintenant que le clash familial est passé (La fin du concert donne la possibilité effective à chacun des deux nouveaux concerts de faire ce qu'il veut. Mais il est évident que ceux qui ont le plus à gagner sont les nouveaux dirigeants qui détiennent presque 38 % du K. Ce sont eux qui ont la faculté de céder leur participation et faire entrer un investisseur qui obtiendra directement la minorité de blocage et pourra lancer une OPA) de résoudre les problèmes actuels après étude du modèle économique sous jacent et de lancer la recovery du groupe afin de retrouver les chiffres de RN davant. Et si VET réussit ce pari, il devrait très vite retrouver une valorisation conforme au secteur, déjà pas élevé, (PER de 10) soit un cours daction proche dau minimum 50. Beaucoup de collègues gérants suivent le dossier de près à la recherche de blocs éventuels pour rentrer mais c'est a priori dur d'en trouver. Plutôt bon signe tout çà...
Bref selon moi il y a de fortes chances que la société soit déjà en contact très avancé avec des investisseurs, juste le prix proposé nous indiquera lissue pour ce dossier. Donc soit les « gros » mettent la somme sur la table et on peut gagner très vite et beaucoup soit on pourra le classer à linstar de LDL dans la catégorie des dossiers en retournement pour 2006.
Merci Boubou pour ces brillantes analyses
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Un portefeuille 2006 en constitution
Perso, je pense que Vet'affaire est en situation de retournement mais pas dans le sens que beaucoup aimeraient ...
La réunion du 15 novembre sera cruciale. Je ne vois pas de solutions miracles capables de retourner la situation.
Un portefeuille 2006 en constitution
Certaines de ces valeurs vont avoir un parcours brillant en 2006, qui devrait plus que compenser la baisse probable de l'une ou de l'autre...
Il faut donc toutes les avoir comme Boubou ou bien faire le bon choix...
- Le Tanneur est la plus sûre mais son potentiel est à relativiser sur les prochains mois. Elle est très intéressante à jouer sur deux à trois ans.
- BVD reste intéressante malgré ses derniers résultats car elle va servir de pôle de regroupement pour un groupe fort de spiritueux, mais les valorisations du secteur me semblent excessives.
- Réponse : trop fragile selon mes critères de sélection.
- VET : Un énorme potentiel de hausse et d'effondrement à la fois... mais le pari est intéressant.
- LDLC : tout dépendra de la rapidité de son nouveau départ avant les fêtes de Noël. Le CA trimestriel a été catastrophique, mais mes échos sont bons sur le débit actuel de l'entrepôt de St Quentin. LDLC ne vaudra plus grand chose si elle ne redresse pas vite son CA, mais beaucoup plus si elle retrouve son lustre d'antan...
Je te suivrai probablement sur LDL et p-e sur
Reponse qui me semblait avoir plusieurs signes de recovery.
Un portefeuille 2006 en constitution
merci pour ces analyses très fouillées
Merci Boubou, mon brouillon de sélection 2006
la mienne est encore en préparation et il me reste à sélectionner 5 à 8 valeurs pour éviter comme toi la dispersion.
Sidérurgie : Arcelor
Elle a tout pour plaire : PER très bas, rendement devenant sympathique vers 4%, capi devenant < capitaux propres, endettement très faible. Le marché semble vraiment anticiper le pire pour Arcelor.
Pétrolières : je ferai un choix ou un mix parmi ces 4 valeurs, en fonction du cours : DGO ; Venture ; Burren ; Maurel et Total Gabon pour le rendement.
Avec un faible quand même pour Dragon vu les énormes réserves qu'elle a et le ratio capi/2P à 3$/baril (et c'est du net de fiscalité !) imbattable et unique sur la place.
comme parapétrolière "microcap" : Géorex sous 55€. Croissance régulière sur les 3 derniers exercices, endettement nul, contexte favorable à l'activité pour l'instant.
Mines : Avocet en mines d’or (elle se paie à un PER de 15 sur l’ex qui se finit en mars 2006 et à 9 sur l’ex 2006-07. La moyenne du secteur (mines de l’indice HUI) est supérieure à 30. Pourtant en termes de réserves rapportée à la capitalisation et perspectives de croissance de production, avocet reste de loin nettement meilleure que les composants du HUI.
Fording sur le NYSE (charbon métallurgie) qui offre un rendement instantané de 16% grâce à l’envolée du prix du charbon. Evidemment ce rendement dépend totalement des cours à venir et je connais encore mal cette valeur.
Textile : même si je suis rentré au mauvais moment pour ressortir avec pertes, je n’ai pas abandonné le dossier VET et pense me replacer dessus.
Marché libre : MLACA qui revient sur ses supports historiques ; MLNEX en valeur de croissance et pour la valorisation de 45€ sous-entendue par le deal Yamaha ; MLSEF et MLIMP pour le rendement attractif. MLSOO qui devrait aussi augmenter son dividende pour 2006. Ca doit être possible d’en avoir vers 60€.
Autres : liste à étoffer. Pour l'instant je retiens surtout Carrère qui devient assez incontournable amha, SETF dont beaucoup ici ont déjà expliqué les mérites, et éventuellement ABCA qui est pas mal graphiquement et revient vers de bonnes perfs (les ventes de dirigeants sont quand même bien gênantes).
Les dossiers que je connais mal dans cette liste :
MLSEF, Fording, MLACA, MLIMP. Sur MLSEF notamment je n'ai jamais réussi à me procurer les comptes (malgré plusieurs appels au siège), et ils ne sont pas disponibles sur infogreffe. à 6,25€ le rendement est vraiment attractif, avec PER < 8 et croissance importante sur les 2 derniers exercices, mais impossible pour moi de me placer sans en savoir un peu plus.
Fording pas eu le temps d'étudier cette major charbon au rendement devenu explosif et MLACA non plus.
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bonsoir ma liste the bull 2006
encore deux mois donc je peaufine en cachette.
Oui PNS nous réserve une belle surprise AMA
» Reponse qui me semblait avoir plusieurs signes de recovery.
Quelques info sur FDG par Findprofit
ALERT: Special Opportunity Portfolio Sells Fording (FDG), 10/14/05 (Original Post)
Closing out our FDG position.
At 10:55 AM, we sold all 400 of the 400 shares of Fording Canadian Coal (FDG) that we own in the Special Opportunity model portfolio. The trade crossed at $38.92 per share.
The goal of the Special Opportunity model portfolio is to provide you with a unique assortment of proprietary investment ideas that are geared towards helping you build a more diversified investment portfolio.
At the time of the sale, FDG's bid was $38.93 and its ask was $38.94. It is our policy to make any purchases at the ask price, and any sales at the bid price.
The sale of the 400 FDG shares generated $15,572.00 in proceeds. After deducting a $15 commission fee, the transaction generated $15,557.00 in proceeds. The gain from this sale totaled $5,930.00 (after roundtrip commissions), a gain of 61% over our buy price of $24.03. Note that we've also received several dollars of additional dividends since first buying the stock, which is not included in the percentage return.
We also closed out our FDG covered calls by buying 6 January $31.63 calls at $9.10 each for a total of $5,484 (including $24 in commissions). The total loss on this position was -$3,570.00.
** Why Sell Fording Canadian Coal Trust (FDG)!> **
Since first profiling metallurgical coalminer Fording Canadian Coal Trust (FDG) in July 2004 at just $15 per share, and then formally purchasing it last December at $24, we've enjoyed a nice run and bountiful dividends. As we've covered at length, FDG has benefited from booming demand (particularly from Asia) for its high-quality met coal, which is primarily used in steelmaking.
As a result, FDG has been able to significantly hike its dividend, attracting yield hungry investors en masse. This has pushed the stock up sharply in recent months.
Even though we wrote covered calls on FDG in July, thus effectively capping out much of the recent upside in the stock, we've still profited extremely handsomely from the position. The right move today is to book our profits and move on.
Looking forward, while we remain moderately upbeat about the prospects for met coal through 2006 (unlike most investors, we're modeling for a -10% to -30% pullback in prices), we believe it would be unwise to ignore the growing potential cyclical risks facing FDG. Steel prices have pulled back sharply, there's talk of a glut in China (FDG itself has hinted that Chinese demand may have a hiccup), and soaring natural gas prices are forcing steel producers to cut back on production. On top of that, signs of an economic slowdown abound (we think a first-half 2006 recession is possible), particularly in sectors like autos.
We've seen time and time again this year what can happen when yield hungry investors chase dividends in cyclical plays. Just look at the breakdown in the mortgage REIT (see: Annaly, a stock we profitably shorted) and oil shipping (see: Knightsbridge, a stock we were negative on but never shorted) sectors. The fact is that many of the investors buying FDG today only see the tasty 15% yield, and haven't done their homework about the potential cyclical risks.
Again, we're not turning bearish on met coal for 2006, but we do believe that FDG is now fairly valued (or more) and owned by too much hot money. At this point, we think the best opportunities in FDG may be found by nimble short side players.
As a side note, we plan to continue holding fellow met coal player Pine Valley Mining (PVMCF), as we believe that the company is undervalued and riding a number of company-specific drivers. Further, even if met coal prices pull back by -20% to -30% in 2006, we think the upstart could still earn 60 cents or more pretax per share.
Thanks for the gains, FDG!
Fording Announces Record Q3 Distribution, But New Worry Emerges. (9/22/05)
Pine Valley Mining Secures Financing, Coal Prep Plant On Deck. (9/20/05
Suite au décollage de VET, je commence...
une nouvelle ligne.
Il s agit de MBZ. Analyse à suivre ! Je sais, vous allez me traiter d'alcolo, mais j ai révisé mon jugement sur cette valeur suite au post d Hubisan. Bien sur BVD reste ma chouchoute dans les spiritueux !