pour JF : vet
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6151 - 22/10/2005- PAGE 12
BOURSE
Vous devez savoir
VET'AFFAIRES
Une évolution dans le tour de table est possible
> Sans trop de surprise, les comptes du premier semestre du distributeur de vêtements à très bas prix sont tombés dans le rouge. La perte nette est ressortie à 60.000 euros, contre un profit net de 5 millions un an auparavant, tandis que la marge d'exploitation s'est établie à 1,4 %, contre 16,9 % au 30 juin 2004. La dégradation des résultats s'explique essentiellement par la baisse de 15 % des ventes au cours de cette période, et aussi par la hausse des charges d'exploitation de 8,9 millions d'euros (frais publicitaires, hausse des stocks, ouverture de nouveaux magasins).
La tendance de l'activité est restée morose au troisième trimestre, période durant laquelle les ventes ont reculé de 22 % à périmètre constant.
Dès lors, la direction a révisé à la baisse ses ambitions de chiffre d'affaires pour le présent exercice, mais elle estime néanmoins que le résultat net sera positif. Un plan d'action ainsi que des prévisions chiffrées pour l'exercice 2005 seront dévoilés le 15 novembre. Par ailleurs, dans son communiqué, la société a indiqué que des investisseurs se seraient manifestés et qu'elle n'exclut pas une évolution du tour de table. Une semaine après l'annonce des discordes entre les principaux actionnaires et dirigeants du groupe - Patrice et Rémy Lesguer -, qui a abouti au départ de Patrice Lesguer, cette nouvelle n'est pas étonnante. A la reprise de la cotation du titre ce vendredi, l'action dévissait de 18 %. Depuis le début de l'année, le titre affiche une baisse de 64 %.
NOTRE CONSEIL
rester à l'écart (code : VET ; Comp. C).
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mareva
micropole
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6151 - 22/10/2005- PAGE 17
Valeurs francaises
SERVICES INFORMATIQUES
MICROPOLE UNIVERS
Retournement confirmé.
Delphine Deshayes
Micropole Univers aura mis plus de temps que prévu à sortir de l'ornière compte tenu de ses récentes acquisitions, mais il semble sur la bonne voie.
L'examen des résultats semestriels montre un net redressement des comptes. Les facturations de la société de services informatiques positionnée sur l'informatique décisionnelle, c'est-à-dire le conseil et l'intégration d'outils d'aide à la gestion de l'entreprise, ont légèrement décru, pour s'établir à 33,8 millions d'euros. En revanche, le résultat opérationnel renoue tout juste avec l'équilibre, après une perte de 2,6 millions d'euros un an plus tôt.
Ce résultat tient compte des charges de restructurations liées à l'acquisition de Cross System à la fin 2003. La réduction des effectifs et des frais de structure a généré un coût de 0,7 million d'euros au cours du premier semestre. La perte nette s'est néanmoins réduite, passant de 2,5 millions à 0,6 million d'euros.
L'intégration de Cross System désormais achevée, la priorité est donnée à la rentabilité. Pour améliorer la marge d'exploitation, la direction peut compter sur la remontée progressive du taux d'activité de ses ingénieurs (82,5 % à la fin juin) et du taux de facturation journalière (+ 6,5 % au cours des six premiers mois de l'année), c'est-à-dire le prix facturé à la journée pour un consultant.
Nous pensons que la SSII devrait être en mesure de dégager un léger bénéfice en 2005. Pour 2006, Christian Poyau, le président de Micropole Univers, prévoit une marge d'exploitation comprise entre 6 et 8 %.
En prenant en compte la fourchette basse de cette estimation, le bénéfice net pourrait ressortir à 2,7 millions d'euros.
Il serait capitalisé 17 fois au cours actuel, ce qui est dans la moyenne du secteur des services informatiques. Toutefois, compte tenu du potentiel de redressement de l'entreprise, ce ratio ne nous paraît pas très élevé.
Côté bilan, la récente augmentation de capital réalisée par la société lui a permis de lever 9 millions d'euros en Bourse.
Les capitaux propres atteignent ainsi 46 millions et le ratio d'endettement retomberait aux environs de 33 %, ce qui ouvrirait de nouveau la voie à des opérations de croissance externe, que l'équipe dirigeante entend mener dans l'informatique décisionnelle en particulier en Europe.
Le titre se paie un peu cher, mais nous conseillons de jouer le retournement de la valeur, avec un premier objectif de cours de 2 euros.
Code MUN - Comp. C - Continu
Cours au 20/10 1,61
+Bas +Haut sur 1 an 1,01 /2,32
CA 2004 68 M
Capitalisation boursière 35 M
BNPA 2004/05/06 -0,42/-0,02/0,09
PER 2004/05/06 NS/NS/16,15 fois
Dividende net 2004/05 Nul/Nul
Rendement net 2004/05 nul/nul
Moyenne transactions/jour 59.000 titres
Activité Services Informatiques
Objectif de cours à 18 mois 2
Risque élevé. Note de risque : 4
VE courante /
CA 2003 PER
2005 Rendement
2005 Variation en %
sur la semaine Variation
en 12 mois
Business Interactif 5,76 30,56 nul +1,2 % +276,4 %
GFI Informatique 0,65 28,23 0,95 +2,6 % +18,5 %
Keyrus 0,70 33,80 nul -8,4 % +49,5 %
Micropole 0,61 NS nul -3,6 % +37,9 %
Sopra Group 1,16 19,29 1,30 -1,9 % +72,3 %
Stéria 0,84 21,24 0,67 +4,5 % +62,8 %
NOTRE CONSEIL
ACHAT SPECULATIF
MUN463
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mareva
belvedere
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6151 - 22/10/2005- PAGE 13
BOURSE
Vous devez savoir
BELVEDERE
Le groupe de spiritueux est à l'affût d'acquisitions
> Le producteur de vodka a publié des résultats semestriels en demi-teinte. Les ventes du numéro un sur le marché polonais ont bondi de 24,6 %, pour s'établir à 233,7 millions d'euros. Le résultat d'exploitation a accusé cependant un repli de 11,1 %, à 3,2 millions. L'accroissement des charges financières a pesé sur le résultat net (- 0,7 million d'euros). Pour l'exercice en cours, la direction prévoit une hausse du chiffre d'affaires de 10 % et un résultat net de 5 millions, contre 10 millions attendus si le groupe était parvenu à racheter la distillerie Bialystok en juillet dernier. Par ailleurs, CL Financial, société originaire de Trinité et Tobago, qui détient 25,8 %, du capital, va lancer une offre publique d'achat au prix de 131 euros par action. Le groupe trinidadien ne souhaite pas retirer Belvédère de la cote afin de pouvoir financer dans un futur proche des opérations de croissance externe.
NOTRE CONSEIL
nous étions à l'écart de la valeur. L'offre très généreuse de CL Financial valorise le groupe à 26 fois notre estimation de profits pour 2005 et plus de 40 fois 2006 (code : BVD ; Comp. C). Nous recommandons aux détenteurs de titres de les apporter à l'offre.
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mareva
generix
LE JOURNAL DES FINANCES - N° 6151 - 22/10/2005- PAGE 13
Valeurs francaises
LE PARI SPECULATIF de la semaine
GENERIX
Retour aux bénéfices prévu pour le premier trimestre 2006.
Yannick Duvergé
Jean-Charles Deconninck, ex-cadre dirigeant chez IBM, semble avoir trouvé la méthode pour redorer le blason de cet éditeur de logiciels de gestion à l'histoire chaotique. Le chiffre d'affaires de la société a en effet grimpé de 15,3 %, à périmètre constant, au cours du premier semestre 2005, malgré une stabilité des ventes constatée sur les trois premiers mois de l'année. Il faut dire que les chantiers de restructuration et de recentrage de l'activité de Générix sur son coeur de métier, les logiciels de gestion pour la distribution et sa logistique, n'ont pas manqué. Dès son arrivée en mars 2005, Jean-Charles Deconninck s'est attaché à abaisser les coûts fixes de la société, qui a ainsi fermé cinq agences régionales en France et a réduit les effectifs de 37 personnes, pour les ramener à 200 employés. Parallèlement, Générix a externalisé l'écriture de ses logiciels en Bulgarie par l'intermédiaire de la création d'une société commune avec un acteur local, ce qui a permis de « diviser le coût du coding, qui représente 35 % des investissements en développement, par quatre », nous a déclaré Jean-Charles Deconninck. Les économies réalisées, qui n'ont toutefois pas été quantifiées par le dirigeant, permettront de « se concentrer sur la modernisation des produits existant et la création de nouveaux logiciels ». Le président de Générix prévoit ainsi de consacrer 15 % du chiffre d'affaires annuel à la recherche-développement dans le but de proposer chaque année deux nouvelles versions de logiciels à ses clients. La société a déjà investi 17 millions d'euros dans ses logiciels au cours des trois dernières années.
Les efforts réalisés seront immédiatement visibles dans l'activité et les résultats de la société. Jean-Charles Deconninck affirme ainsi que la tendance des facturations du second semestre 2005 devrait s'inscrire « sur la même dynamique » qu'au cours des six premiers mois de l'exercice. Il table sur un retour à une rentabilité nette positive « au plus tard au premier trimestre 2006 », avec pour objectif d'afficher « une marge nette de 10 % en 2008 ». Générix devrait, selon nous, publier encore une légère perte nette sur l'exercice 2005, le retour aux profits étant prévu pour l'an prochain, avec un bénéfice net que nous estimons à 0,5 million d'euros. D'ici là, la structure financière devrait être complètement assainie. La récente émission de 2,3 millions d'euros d'obligations convertibles a permis de renforcer la structure de bilan, la société ayant reconstitué par la suite ses fonds propres, qui étaient jusque-là négatifs. Jean-Charles Deconninck prévoit un « nettoyage de l'ensemble des dettes l'an prochain », et de porter le montant des fonds propres « à environ 4 millions d'euros », contre à peu près 1 million aujourd'hui.
Le chiffre d'affaires du troisième trimestre sera dévoilé le 15 novembre prochain. D'ici là, nous considérons que le titre peut être placé en portefeuille, avec un objectif de cours de 0,3 euro, pour jouer le retournement de l'activité. La société affiche en effet un ratio de valeur d'entreprise sur chiffre d'affaires de moins de 0,8 fois, alors que la moyenne du secteur est largement supérieure à 1,3 fois
Code GNX - Comp. C - Fixing
Cours au 20/10 0,22
+Bas +Haut sur 1 an 0,12 /0,3
CA 2004 16 M
Capitalisation boursière 18 M
BNPA 2004/05/06 -0,06/-0,009/0,0006
PER 2004/05/06 NS/NS/35,93 fois
Dividende net 2004/05 Nul/Nul
Rendement net 2004/05 nul/nul
Moyenne transactions/jour 296.000 titres
Activité Edition de logiciels de gestion
Objectif de cours à 18 mois 0,3
Risque élevé. Note de risque : 4
NOTRE CONSEIL
ACHAT
GNX599
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mareva
general recyclage je ne trouve pas
sorry
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mareva