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par John_Fills, mercredi 05 octobre 2005, 22:25 (il y a 6972 jours) @ John_Fills

05-10-2005 - 19h13
Achat spéculatif
AU POINT D'INFLEXION >
En première approche, les résultats semestriels de Mr Bricolage sont décevants. Seulement, l'effort mené par la société pour réduire son endettement et ses prévisions de rentabilité pour le second semestre laissent à penser que le groupe a atteint le point d'inflexion.

Depuis le début de l'année, l'action Mr Bricolage abandonne 27% à 14,20 euros. Une baisse qui résulte de la communication décevante de la société qui a, à plusieurs reprises, publié des chiffres inférieurs aux attentes des analystes. Les résultats semestriels dévoilés ce soir n'échappent pas à la règle et justifient la faiblesse du titre depuis le début de l'année. Car pour les six premiers mois de l'exercice, Mr Bricolage a accusé une baisse de 1,5% de son chiffre d'affaires, à 248,2 millions d'euros, un recul de 28,75% de son résultat opérationnel (10,9 millions) et enregistré une baisse de 34,5% de son résultat net à 5,3 millions d'euros.

En revanche, malgré ces mauvaises performances, le groupe est parvenu à réduire son endettement de 17,8 millions d'euros, en ramenant sa dette nette financière à 130,3 millions d'euros. L'endettement du groupe reste significatif, il représente 78,6% des fonds propres. Un niveau toutefois plus rassurant que les 105,5% affichés au premier semestre 2004.

Quant au second semestre, Mr Bricolage devrait parvenir à redresser ses marges. C'est en tout cas ce qu'il laisse entendre en tablant sur un résultat net annuel au moins comparable à celui de 2004. Dans ces conditions, le résultat net part du groupe devrait au moins atteindre 9 millions d'euros.

Les résultats semestriels de Mr Bricolage sont décevants mais les efforts menés pour réduire l'endettement et la perspective d'un maintien des bénéfices pour l'ensemble de l'exercice sont rassurants. Au cours actuel, la capitalisation du groupe représente à peine plus que les fonds propres. Cela constitue une opportunité d'achat certes spéculative pour jouer le retour à la croissance et l'amélioration des marges de la société dès 2006.

Johan Deschamps